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14/01/2018

La bonne année

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20/08/2017

Retour de vacances


08/01/2017

Bonne année 2017

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Photographie Paramount Pictures.

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23/12/2016

Joyeuses fêtes à tous !


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23/07/2016

1990, la belle américaine

L’équipe de Zoom arrière entre dans la dernière décennie du XXème siècle. Et cette belle année 1990 m'apparaît comme très américaine, même si d'ici et d'ailleurs viennent quelques beaux films. Mais quand même, en 1990 sortent en France des films aussi personnels que réussis, à commencer par ceux de Steven Spielberg et de Clint Eastwwod. C'est le temps des fantômes bienveillants et des avions argentés, de l'Afrique et du cinéma, d'une épopée de la guerre de Sécession et d'une contre épopée du Vietnam où Tom Cruise montre qu'il peut jouer. C'est le temps de femmes d'exception, Michelle Pfeiffer se roulant en robe rouge sur le piano de Jeff Brigdges tandis qu'Ellen Barkin coince Al Pacino (enfin sortit du purgatoire) contre le mur "Qu'est-ce que tu cherches ?". C'est le temps de superbes polars sombres signés Sidney Lumet et Mike Figgis où Nick Nolte et Richard Gere dévoilent des registres inattendus et inquiétants, de l’œuvre élégante d'Abel Ferrara habitée par un Christopher Walken aristocratique. Un prince. Le film distingué par l'équipe peut rejoindre sans peine cette catégorie, signé Martin Scorcese qui revient à ce qu'il fait de mieux. C'est le temps de films étranges, l'aventure de Joe contre le Volcan, le retour des bestioles de Joe Dante et les états d'âme de Woody Allen. C'est le temps du grand retour des studios Disney avec une merveilleuse aventure aquatique. il y en aurait quelques autres à ajouter, la science fiction de Paul Verhoeven, les machinations de John Dahl, le cas de conscience de Brian de Palma, mais il faut savoir s'arrêter. Voici donc 1990 en 12 films Made In USA.

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Photographies DR (Universal, Disney, UGC).

17/05/2016

1988 en treize (autres) films

C'est 1988 sur Zoom arrière avec un peloton de tête éclectique comprenant les œuvres de Jean-Claude Brisseau, Sidney Lumet, John Huston, Krzysztof Kieślowski et quelques autres pointures. Mais 1988, pour moi, ce fut une belle année d'un cinéma plutôt américain et la découverte de différentes facettes du cinéma chinois. Steven Spielberg dominait l'ensemble, suivi de John Carpenter convoquant le diable dans une église désaffectée, Kevin Reynolds et sa bête de guerre, Kathryn Bigelow et ses vampires texans, Wong Kar-wai et l'apparition lumineuse de Maggie Cheung, Jackie Chan dans un numéro ébouriffant, Rob Reiner et son conte de fée hilarant, John McTiernan Yeepee Kay-hey et son vilain de classe, Ching Siu-tung et son baiser surnaturel, Francis Ford Coppola funèbre et magistral comme Huston, Michel Deville et l'érotisme de Miou-Miou, Paul Verhoeven et son policier d'acier, et un inédit que je ne découvrirais que bien plus tard, le beau film d'Alexandre Askoldov.

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zoom arrière,steven spielberg,francis ford coppola,john carpenter,kathryn bigelow,wong kar-wai,jackie chan,james mctiernan,ching siu-tung,michel deville,alexandre asklodov

16/01/2016

Une semaine avec Paul Vecchiali

Suite à la ressortie en salle, à l'initiative de Shellac, de huit films de Paul Vecchiali datant des années 70 et 80, les associations Regard Indépendant et Cinéma sans Frontières organisent 3 jours de rencontres et de projections en hommage au cinéaste qui sera présent à Nice pour 3 séances-débat autour des films: En haut des marche (1983), L'étrangleur (1972) et Corps à cœur (1979). Cet évènement se double d'un travail autour de certains autres films sortis en DVD pour les Fiches du Cinéma. Je vous propose donc de passer quelques jours sur Inisfree avec Paul Vecchiali. Et pour ouvrir les réjouissances, un texte de présentation signé Josiane Scoleri.

paul vecchiali

Paul Vecchiali est très certainement le cinéaste le plus atypique du paysage cinématographique français et ce dès les tout premiers films.

Être critique aux Cahiers du Cinéma dans les années 60 et aimer Danielle Darrieux, voilà sans doute un grand écart inconcevable pour certains, mais c'est bien Paul Vecchiali. L'indépendance chevillée au corps, il produit dès 1963 les premiers films de son ami Jean Eustache. Dans cette même ligne, il créera dans les années 70 sa propre maison de production « Diagonale » qui a permis l'éclosion de toute une génération de cinéastes français : Jean-Claude Biette, Jean-Claude Guiguet, Gérard Frot-Coutaz, Marie-Claude Treilhou en se mettant d'ailleurs souvent lui-même au service de tous ces jeunes réalisateurs en tant que monteur.

Lorsqu'il n 'arrive plus à mener sa barque comme il l'entend, il préfère vendre les droits et passer à autre chose. Il n'a jamais eu peur de la télé et comme il le dit lui-même, à deux exceptions près, il a réussi à y faire de vrais films et à gagner l'argent... qui lui permettra de faire ses films en se passant de l'avance sur recettes (même si ça le met en rogne : il en fera le très drôle et très féroce À vot' bon cœur ! en 2004).

Quand il désespère du cinéma, il rebondit avec Antidogma : une seule règle: pas de règles. Résultat : une dizaine de films en circuit court, tournés chez lui ou en bas de chez lui, avec ses fidèles lieutenants, Philippe Bottiglione, son chef-opérateur, Francis Bonfanti, son ingénieur du son, Roland Vincent son compositeur attitré. Les films pour la plupart attendent toujours leur sortie en salle... Mais ça n'empêche pas Vecchiali de continue à tourner et de nous surprendre à chaque fois: le magnifique Nuits blanches sur la jetée dont il nous a régalés l'an dernier, en attendant Le cancre dont il dit que c'est son meilleur film (avec tout de même Deneuve et Amalric !). Ainsi va Vecchiali, 85 ans et toutes ses dents ! Merci Monsieur Vecchiali de continuer à nous donner l'amour du cinéma.

Nous avons choisi ces trois films pour rendre compte - modestement- de la diversité de l'œuvre de Paul Vecchiali avec des thèmes et des genres qu'il ne cessera de réinventer avec cette liberté de cœur et d'esprit qui le caractérise.

paul vecchiali

En haut des marches de 1983 peut -être son film le plus intime, dédié à sa mère, tourné à Toulon, la ville de son enfance, dans la maison où il a grandi. Un film d'une sensibilité à fleur de peau, aux antipodes du politiquement correct sur, entre autres, la collaboration et la Résistance  à l'époque certains critiques y verront une réhabilitation de la collaboration: un comble, à se demander ce qu'ils ont vu...) et surtout joué par celle qui fera advenir Paul Vecchiali au cinéma - dès l'âge de 6 ans- Danielle Darieux, impériale dans le rôle.

paul vecchiali

L'étrangleur est son troisième film (mais le premier Les petits drames (1961) est perdu et le second "Les ruses du diable (1965) n'est pas disponible. L'étrangleur (1972) est donc le film de Vecchiali le plus ancien visible en salle aujourd'hui. Un film qui en dit long déjà sur cette veine de l'expérimentation en termes de mise en scène et de montage qui traverse toute l'œuvre du cinéaste avec déjà une scène chantée magnifique dans un cabaret où des filles en marinière se balancent dans des hamacs au-dessus des tables des clients et des scènes de nuit d'une douceur troublante pour mettre en scène un tueur en série.

paul vecchiali

Corps à cœur (1978) vient illustrer ici une autre veine majeure de Vecchiali, son amour du cinéma français des années 30 et sa capacité inouïe à le faire vivre sous nous yeux sans une once de passéisme, comme dans une fable qui serait en même temps incroyablement contemporaine. Peinture d'un monde qui était déjà entrain de basculer à l'époque, la troupe de Vecchiali campe un univers de prolos au grand cœur (Marcel Gassouk), où poètes (Sonia Saviange) et philosophes (Michel Delahaye) le disputent à la gouaille de la rue (Béatrice Bruno). Mélo flamboyant, Corps à cœur est pourtant construit sur le fossé de classes et de générations qui sépare Pierrot le beau gosse de la ruelle (Nicolas Silberg) et Hélène Surgère plus que parfaite en bourgeoise libérée et plutôt bien conservée qui cache sa blessure du mieux qu'elle peut. Le tout baigné par la musique somptueuse du Requiem de Fauré qui est malgré tout la musique des morts ou plus justement celle qui relie les vivants et les morts.

Josiane Scoleri

Toutes les séances auront lieu au Cinéma Mercury 16 place Garibaldi à Nice

Vendredi 22 janvier à 20h30 : En haut des marches présentation de Josiane Scoleri

Samedi 23 janvier à 20h30 : L'Étrangleur présentation de Bruno Precioso

Dimanche 24 janvier à 14h30 : Corps à cœur présentation  de Vincent Jourdan

01/01/2016

Santé ! (et le reste)

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10:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : 2016 |  Facebook |  Imprimer | |

31/12/2015

Bonne année 2016 !


24/12/2015

Joyeuses fêtes !

18:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : john ford |  Facebook |  Imprimer | |

17/12/2015

1984 en neuf (autres) réalisateurs

Orwell me chatouille, 1984, c'est maintenant sur Zoom Arrière, avec la consécration de Sergio Leone pour son film fleuve, suivi de près par Eric Rohmer et ses nuits branchées, les pilotes de Philip Kaufman, et quelques autres estimables bandes dont un étonnant cochon en super 8. Mais il y a un peu plus bas dans le classement des réalisateurs admirables qui ont fait alors ma joie, et ma joie demeure. Rétrospective en neuf photographies de tournage. Photographies DR. 

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09/12/2015

Distingué ! (Merci, Pascale)

Ou le "blogger Recognition award" en français dans le texte, distinction amicalement attribuée par Pascale du blog Sur la route du cinéma, un blog prolifique et eastwoodien avec lequel Inisfree entretien plusieurs liens d'importance comme la plate-forme Haut et fort, son statut VIB, la longévité, la persévérance et une relation aussi personnelle qu'intime avec le cinéma.

Pascale m'a donc "taggé" comme à la grande époque des blogs où se construisait ainsi une communauté avec ses amitiés virtuelles, ses enthousiasme et ses coup de gueule. Tout ceci qui a migré, cela a beaucoup été dit, sur les réseaux sociaux où, en bon vétéran, je trouve que "c'est plus pareil". Mais c'est pas grave d'autant qu'il reste de jolis lieux de résistance. Du coup, je ne résiste pas au tag et j'en remercie vivement Pascale d'autant qu'elle gratifie Inisfree d'un "indispensable" qui fait rougir ma modestie bien connue (mais si). Je me dois ensuite de suivre les règles et pour commencer de les donner : Un gros merci à l'auteure du tag (c'est fait), un petit historique de mon blog, quelques conseils à destination des petits nouveaux, en enfin distinguer 15 blogueurs. C'est parti !

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Si Inisfree m'était contée

A vrai dire, j'ai déjà raconté l'histoire d'Inisfree lorsque j'ai fêté ses 10 ans d'existence l'année dernière. Ce qui me fait penser que j'ai de nouveau laissé passer l'anniversaire du 13 novembre. Je vous renvoie donc à ce lien pour tout, mais alors tout savoir. Presque. Le choix du nom, Inisfree, village rêvé par John Ford pour son homme tranquille, s'est assez vite imposé. Il fallait que ce soit le nom d'un endroit, un endroit de cinéma. J'avoue avoir hésité un temps avec Rio Bravo. Cette fois vous savez tout.

Les bons conseils d'Onc' Vincent

Conseil 1 : Faites vraiment comme vous le sentez. Le ton, la longueur, le sujet, le point de vue, la régularité, le blog, c'est la liberté.

Conseil 2 : Les petits commentaires entretiennent les bonnes relations et c'est tellement plus agréable à lire qu'un "J'aime".

Conseil 3 : Même si vous gardez un œil dessus, ne vous laissez pas bouffer par les statistiques, les "likes" et tout le fatras de compétition. Seuls comptent les vrais échanges et votre plaisir.

Conseil 4 : N'écoutez pas les conseils des blogueurs vétérans. 

La dizaine magnifique

La règle dit 15, Pascale en a distingué 8. Je vais m'en tenir à 10, j'aime les comptes ronds. Et puis, des blogs remarquables, il suffit de lire la colonne de gauche, il y en a quelques uns et si je ne les suis pas tous aussi régulièrement que je le devrais, j'ai pour chacun un véritable attachement. Pour la beauté du jeu, je distinguerais néanmoins mes plus fidèles compagnons virtuels. Mesdames, messieurs, à vous de jouer ! :

23:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : inisfree |  Facebook |  Imprimer | |

20/10/2015

En 1982

L'équipe de Zoom Arrière revisite l'année 1982 et met en tête Blade runner, le film de Ridley Scott. Je me rappelle en effet de ce film planant, inédit alors, envoûtant comme une bande dessinée de Moebius qui reste un grand moment de cette époque. Pour moi, comme l'on peut s'y attendre, l'évènement ce fut la confirmation de Steven Spielberg avec E.T. the extraterrestrial. Après les aventures d'Indiana Jones, je découvrais un cinéaste qui construisait une de ses scènes, des plus fameuses, autour d'un hommage à John Ford quand la bestiole regarde The quiet man (L'homme tranquille - 1952) à la télévision et crée un pont télépathique avec le petit garçon qui se met à agir inspiré par le personnage de John Wayne. Au-delà de l'hommage cinéphile, il faut comprendre ce qui se joue de fondamental et comment je fus touché au plus profond dans ce rapport étrange que nous entretenons avec les êtres des écrans. Curieux et sublime film que cet E.T. dont j'avais découvert l'affiche devant un cinéma en Amérique, car 1982 fut pour moi, aussi, mon premier et à ce jour dernier voyage aux USA. Un voyage vécu alors comme une sorte de pèlerinage en terre promise, la terre de mes héros. Il y eu New-York et les décors de tant de films avec un synchronisme particulier sur le West Side Story (1961) de Robert Wise et Jérôme Robbins, puis la Georgie avec ses décors de bayou et ses maisons vieux sud, Scarlett, tout ça... E.T. donc qui me séduisit avant son passage remarqué à Cannes puis la déferlante médiathèque de fin d'année qui en irrita certains et fit perdre toute retenue aux autres. Par chance, je pus ne considérer que le film, un film sur la corde raide de l'émotion mais qui me prend toujours, après tant de visions, au même endroit, avec la même intensité.

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Steven Spielberg et ses jeunes acteurs sur le plateau du film. Photographies DR Universal.

20/09/2015

Retour en 1981

1981, c'est maintenant, sur Zoom arrière :

"Je me souviens de l'été 1981. Les dernières grandes vacances chez ma grand-mère en Picardie. Je découpe les grandes pages de VSD, en noir et blanc, et un article surtout excite mon imagination tout le mois d'août. Il présente le nouveau héros devant envahir les écrans la rentrée : Indiana Jones. Chapeau mou, barbe de trois jours, fouet sur l'épaule, blouson de cuir, le regard franc de Harrison Ford dans la lignée de son personnage de Han Solo qui m'avait tant séduit l'an passé. Aux commandes, outre Georges Lucas, il y a un réalisateur dont j'ai pour l’instant manqué tous les rendez-vous : Steven Spielberg. Et je me souviens de la série d'affiches dans le passage souterrain de la gare quand je suis rentré à Nice, cette affiche où le héros semble sortir du mur, comme du souvenir d'un autre cinéma, celui que je connais bien. Cette affiche, je vais la mettre au dessus de mon lit et elle va y rester près de trente ans."

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04/06/2015

1977 en 12 (autres) films

Bien sûr, 1977 sur Zoom arrière, c’est l'un des tout meilleurs films de Woody Allen, l'ultime Buñuel, Truffaut et les femmes, Resnais et Providence, le Casanova de Fellini et le sublime premier film de Victor Erice. Et puis un bien bel éditorial signé Céline du blog Critique Clandestine. Mais 1977, c'est aussi Marty Feldman en Gary Cooper, une belle et grande saga familiale française, l'ultime chef d’œuvre du western à l'italienne, Une chanson sublime et Clarence Clemmons entre Minelli et De Niro, la dure vie d'enfant de paysans italiens et pauvres, des jeunes filles en fleur dans le désert Australien, un poliziottesco de grand style sur une musique de Stelvio Cipriani, un mystère rouge profond, des héros vieillissants et émouvants du côté de Sherwood et de Carson City, Barbara Bouchet nue et puis, quand même, un film qui fait parler dans toutes les cours de récréation les petits garçons qui se rêvent en héros interstellaires. C'était dans notre galaxie, à notre époque, hier en 1977. 

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03/05/2015

Lectures pour tous

Sur Zoom Arrière, c'est 1976, l'année de la grande peur ! Martin Scorcese et Stanley Kubrick tiennent le haut du classement de l'équipe. Pour moi, cela reste l'année du requin : "L'été venu, sur les vastes plages de la Baule, bien [que l'enfant impressionnable] n'ait pas été voir ces Dents de la mer du nouveau jeune prodige hollywoodien Steven Spielberg prudemment interdit aux moins de 13 ans, il ne pourra gonfler sans angoisse son bateau Sevylor. L'angoisse le serre au souvenir des affiches et le frisé bêlant Gérard Lenorman peut bien tenter de le rassurer avec Gentil dauphin triste (pouf, pouf), la vastitude des espaces marins effraie. Et il sera plus raisonnable d'aller faire une partie de baby-foot."

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Ailleurs, vous pourrez lire sur Les Fiches du Cinéma Édouard discourir sur Béla Tarr et Cédric sur le Timbuktu d'Abderrhamane Sissako. Tepepa compare le film d'Edwin Sherin (et un peu Burt Lancaster) et le livre de Elmore Leonard : Valdez is coming. Les nuits du chasseur de film met Peter Coyote dans le bain, et moi les histoires de baignoires, j'aime ça !¨Sur Nage nocturne, Les (assez beaux) restes d’avril sur lesquels je me sens plus en phase qu'avec ceux de mars. Plein de films de Nagisa Oshima sur le journal du bon Dr Orlof. Ici, Rosette chante Pas farouche, même titre que son prochain roman qui sort le 6 mai. Ben E. King a passé l'arme à gauche. So long Stand by me.

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24/03/2015

Lectures pour tous

Sur Zoom arrière, c'est l'occasion de retourner en 1975. Sur Les nuits du chasseur de films, les garçons sont de sortie pour un cache-cache printanier. Citizen poulpe écrit un long article sur le Tonnerre de Guillaume Brac et je me dis qu'il serait temps que je finisse le mien. À rebours d'une certaine critique officielle, les blogueurs ont accueilli avec plus d'intérêt le dernier opus eastwoodien, et plus de finesse me semble-t-il. Florilège :

"... Clint Eastwood en a pleinement conscience et American Sniper, loin de toute hagiographie, se révèle une entreprise de déconstruction de l'héroïsme américain." sur For now we see through a glass darkly

"Pour Eastwood, il est évident que l'acte de tirer n'est pas un acte anodin : pas d'éloge donc des troufions ni de croisade contre de prétendus barbares mais une description minutieuse de la folie guerrière vécue de l'intérieur." chez le Bon Dr Orlof

" Il est sûr que les américains possèdent un sens patriotique qui nous échappe sans doute. J'ai vu moi un excellent film de guerre avec des scènes qui n'éludent pas l'horreur de ce qui se produit sur ces champs de bataille improvisés en plein cœur des villes détruites." chez Pascale Sur la route du cinéma.

"Dans l'ombre du Dr Clint classique, il se trouve toujours un Mr Eastwood maniériste pour venir distordre la perspective ordinaire." chez Timothée Gérardin dans Fenêtre sur cour.

"Le cinéaste garde ses distances avec lui, ne lui offrant que sa compassion pour ce destin cruel, déshumanisé qui a été décidé pour lui par d’autres et qui l’a mis à l’écart de la vie." par Erwan Desbois sur Playlist Society (Via FredMJG)

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Photographie Keith Bernstein

09/03/2015

Des cinéphiles et des Dieux

Voici un nouveau questionnaire qui tombe bien à propos, concocté par Ludovic de Cinématique, sur les Dieux et le Cinéma. Mon Dieu que dire, sinon que le blog Inisfree, à l'image de son modèle fordien se veut terre d'harmonie et de tolérance, quoique sa plume soit aussi peu croyante qu'il est possible. Mon Olympe est un plateau où se réunissent de simples hommes autour d'une caméra, préférant les « moteurs » et « action » aux « Amen » et « Allah Akhbar », ma terre promise se situe du côté de Monument Valley, mes temples sont des salles aux écrans immaculés, mes icônes des photographies d’exploitation. Et Dieu dans tout ça ? Et bien voyons...

1) Parmi tous ceux qui ont été représentés au cinéma, quel est votre dieu préféré ?

Le monolithe kubrickien de 2001 (1968)

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2) Quel édifice religieux, présent dans un film, vous a donné envie de vous y attarder ?

Les édifices en ruine où s'isolent les amants de The quiet man (L'homme tranquille) de Ford ou L'amour d'une femme (1953) de Grémillon.

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3) Quel personnage de prêtre vous a le plus marqué ?

Klaus Kinski, prête révolutionnaire et halluciné dans El Chuncho (Quien sabe ? - 1966) de Damiano Damiani.

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4) Quel est le film le plus blasphémateur que vous connaissez ?

Viridiana (1960) de Luis Bunuel

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5) Quel Jésus de cinéma vous semble le plus fidèle à l’original ? Et le moins ?

Tous ceux que l'on ne voit pas, ou presque, mais qui sont évoqués dans Ben Hur (1958) de William Wyler, Life of Brian (1979) des Monty Pythons, Il ladrone (Le larron – 1980) de Pasquale Festa Campanile. Je citerais aussi Cambreau, joué par Ian Hunter dans le très curieux et allégorique Strange cargo (Le cargo maudit - 1940) de Frank Borzage.

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Le moins, je me souviens d'un curieux film de Luigi Comencini, Cercasi Gesù (L'Imposteur - 1983) avec Beppe Grillo.

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6) Pour quel film mythologique, avez-vous un faible ?

Si je m'en tiens à la mythologie pure, Ercole al centro della terra (Hercule contre les vampires - 1961) de Mario Bava. Excalibur (1981) de John Boorman est un enchantement pour ce qui est des mythes celtes.

Dans le registre des peplums religieux, The sign of the cross (Le signe de la croix – 1934) de Cécil B. De Mille est extraordinaire avec son combat des nains contre les amazones et ses vierges chrétiennes dévorées par des crocodiles.

7) Quel est votre film de moines (ou de nonnes) favori ?

Raining in the moutain (1979) de King Hu, je n'avais jamais vu ça avant.

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8) Parmi les films abordant la religion juive, quel est votre préféré ?

Le plus original, Pork and milk (2004) de Valérie Mrejen sur jeunes juifs ayant réussi à se sortir du milieu ultra orthodoxe. Historiquement, le Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury.

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9) Même question pour l’islam ?

Mes collègues ayant beaucoup cité le magnifique Al Massir (Le destin - 1997) de Youssef Chahine, je mentionnerais , c'est d'actualité, le Timbuktu de Abdherramane Sissoko

10) Quel film a su le mieux traduire l’intensité du monde païen ?

Princesse Mononoké (1996) de Hayao Miyazaki sur le conflit entre les anciens Dieux et les hommes.

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11) Sous les traits de quelle actrice aimeriez-vous voir une apparition de la Vierge Marie ?

Edwige Fenech !

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12) Dans quelle œuvre avez-vous trouvé dépeint le plus fidèlement un rituel religieux ?

Chez John Ford, il y a toujours une façon très originale et sensible, simple, d'aborder les rituels de la religion catholique : la fête dans l'église en construction de My Darling Clementine (La poursuite infernale – 1946), la messe de Noël de Donovan's reef (La taverne de l’irlandais – 1963), la cérémonie funèbre dans They where expandable (Les sacrifiés – 1945), l'enterrement expéditif de The searchers (La prisonnière du désert – 1957)... Il sait à l'occasion monter d'autres religions comme le chant de mort des apaches dans Rio grande (1950).

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13) Un miracle vous permet d’entrer véritablement à l’intérieur d’un film : lequel ?

J'irais bien faire un tour du côté d'Inisfree

14) Quel est votre Diable préféré ?

Les diables français hauts en couleurs, Jules Berry ou Michel Simon.

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15) Avez-vous découvert une religion au cinéma ?

A peu près toutes, y compris les plus étonnantes comme les rites vaudous chez Tourneur et Rudolph Maté, les Haoukas chez Rouch, les Amish et les aborigènes chez Weir, les juifs ultra-orthodoxes chez Gitaï ou Lumet, les orthodoxes chez Cimino et Tarkovski, les religions asiatiques...

16) Quel est à vos yeux le plus grand cinéaste chrétien ?

Luis Bunuel, parce qu'il maîtrise le sujet, Pasolini juste derrière.

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17) Dans la république islamique dépeinte par Michel Houellebecq dans son dernier roman, Soumission, quels cinéastes ou quels films auraient, à votre avis, droit de cité ?

Je ne sais pas trop à quoi ressemblerait cette république islamique, n'étant pas lecteur de Houellebecq, mais j'imagine que l'on trouverait le même genre de films que ce qui sort actuellement comme par exemple en Iran Facing Mirrors (Face aux miroirs - 2011) de Negar Azarbayjani . En Arabie Saoudite, les salles sont interdites depuis les années 80, mais il existe une salle IMAX à Khobar, donc voilà, au pire on pourra voir des films en IMAX.

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18) Quel film vous obligerait-on à revoir sans cesse si vous séjourniez aux Enfers ?

L’œuvre complète de Michael Haneke, quoi d'autre ?

19) Étant entendu que la cinéphilie est pour vous une sorte de religion, quel en est le ou les dieux ? Le ou les prophètes ? Les rites principaux ?

Disons un Panthéon, une Olympe en forme d'immense studio de tournage où se créent toutes les histoires et où les prophètes-critiques chantent les louanges des Réalisateurs-Dieux et des actrices-Déesses.

Les fidèles respectent les rites de la salle, de l'ouverture du rideau, de la tombée de l'obscurité, de l'apparition du divin rai de lumière, de la sainte Version Originale et du silence en projection, sauf pour rire ou psalmodier « C'est pas possible ! ». Parfois, avant la projection, le moine-projectionniste vient présenter une relique de la céleste pellicule qui suscitera des murmures d'admiration. A l'issue de la cérémonie, il est possible d'applaudir ou de siffler, mais avec tact. Vient ensuite la lecture des écritures des vénérés prophètes ou le recueillement devant les saintes icônes affichées dans le hall. Les fidèles peuvent alors se retrouver autour d'une bière et se livrer à des joutes verbales et contradictoires autour des miracles filmés en évitant les débordements physiques et le point Goodwin.

20) Y-a-t-il une scène ou un film qui ait un jour choqué vos convictions, que celles-ci soit de nature religieuse ou non ?

Ce qui me choque au cinéma, c'est quand on veut me prendre pour une bille. Donc cela arrive. Je m'en tiendrais à mon grand traumatisme classique, Il grande silenzio (Le grand silence – 1968) où Sergio Corbucci m'a dévasté en montrant la victoire complète du mal dans un western.

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09/02/2015

Lectures pour tous

En attenant un compte rendu de mon passage au festival de court métrage de Clermont-Ferrand, il y a de quoi lire en ligne. L'équipe de Zoom arrière vous invite à revenir sur l'année 1973 pendant que s’égrène le compte à rebours de 1974 sur face bouc, mais aussi vous propose un regard sur 2014. Le site italien Niente popcorn évoque la riche carrière de l'un de nos réalisateurs fétiches, le grand Sam Peckinpah. Senses of ciema revient sur le dernier et très beau film de Claude Sautet, Nelly et Mr Arnaud (1995). Sur Cinématique, Ludovic publie un beau texte passionné sur le nouveau film de Robert Guédiguian, Au fil d'Ariane (2014), passé trop vite dans les salles malgré ses évidentes qualités. Pour les amateurs de listes, enfin, signalée par Gérard Courant, une liste des cent films italiens qui comptent, avec quand même quelques manques côté cinéma populaire, mais plein de pistes pour parfaire sa culture en la matière. 

gerard-meylan-au-fil-d-ariane.jpg

Photographie Diaphana

16/01/2015

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