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03/05/2015

Lectures pour tous

Sur Zoom Arrière, c'est 1976, l'année de la grande peur ! Martin Scorcese et Stanley Kubrick tiennent le haut du classement de l'équipe. Pour moi, cela reste l'année du requin : "L'été venu, sur les vastes plages de la Baule, bien [que l'enfant impressionnable] n'ait pas été voir ces Dents de la mer du nouveau jeune prodige hollywoodien Steven Spielberg prudemment interdit aux moins de 13 ans, il ne pourra gonfler sans angoisse son bateau Sevylor. L'angoisse le serre au souvenir des affiches et le frisé bêlant Gérard Lenorman peut bien tenter de le rassurer avec Gentil dauphin triste (pouf, pouf), la vastitude des espaces marins effraie. Et il sera plus raisonnable d'aller faire une partie de baby-foot."

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Ailleurs, vous pourrez lire sur Les Fiches du Cinéma Édouard discourir sur Béla Tarr et Cédric sur le Timbuktu d'Abderrhamane Sissako. Tepepa compare le film d'Edwin Sherin (et un peu Burt Lancaster) et le livre de Elmore Leonard : Valdez is coming. Les nuits du chasseur de film met Peter Coyote dans le bain, et moi les histoires de baignoires, j'aime ça !¨Sur Nage nocturne, Les (assez beaux) restes d’avril sur lesquels je me sens plus en phase qu'avec ceux de mars. Plein de films de Nagisa Oshima sur le journal du bon Dr Orlof. Ici, Rosette chante Pas farouche, même titre que son prochain roman qui sort le 6 mai. Ben E. King a passé l'arme à gauche. So long Stand by me.

15:12 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blogs |  Facebook |  Imprimer | |

24/03/2015

Lectures pour tous

Sur Zoom arrière, c'est l'occasion de retourner en 1975. Sur Les nuits du chasseur de films, les garçons sont de sortie pour un cache-cache printanier. Citizen poulpe écrit un long article sur le Tonnerre de Guillaume Brac et je me dis qu'il serait temps que je finisse le mien. À rebours d'une certaine critique officielle, les blogueurs ont accueilli avec plus d'intérêt le dernier opus eastwoodien, et plus de finesse me semble-t-il. Florilège :

"... Clint Eastwood en a pleinement conscience et American Sniper, loin de toute hagiographie, se révèle une entreprise de déconstruction de l'héroïsme américain." sur For now we see through a glass darkly

"Pour Eastwood, il est évident que l'acte de tirer n'est pas un acte anodin : pas d'éloge donc des troufions ni de croisade contre de prétendus barbares mais une description minutieuse de la folie guerrière vécue de l'intérieur." chez le Bon Dr Orlof

" Il est sûr que les américains possèdent un sens patriotique qui nous échappe sans doute. J'ai vu moi un excellent film de guerre avec des scènes qui n'éludent pas l'horreur de ce qui se produit sur ces champs de bataille improvisés en plein cœur des villes détruites." chez Pascale Sur la route du cinéma.

"Dans l'ombre du Dr Clint classique, il se trouve toujours un Mr Eastwood maniériste pour venir distordre la perspective ordinaire." chez Timothée Gérardin dans Fenêtre sur cour.

"Le cinéaste garde ses distances avec lui, ne lui offrant que sa compassion pour ce destin cruel, déshumanisé qui a été décidé pour lui par d’autres et qui l’a mis à l’écart de la vie." par Erwan Desbois sur Playlist Society (Via FredMJG)

blogs,clint eastwood

Photographie Keith Bernstein

16/07/2014

Lectures pour tous

L'évènement du mois, c'est sans conteste, sa modestie dû-elle en souffrir, la grande fête virtuelle des 10 ans du journal cinéma du bon Docteur Orlof que je m'obstine à appeler Pierrot pour des raisons nostalgiques, alors qu'il s'appelle Vincent comme toutes les âmes bien nées. Nos blogs ont une histoire parallèle, mais j'y reviendrais en novembre. Tout juillet, peut être au-delà, la blogosphère, la twitosphère, la face de boucosphère et les gens normaux qui lisent encore du papier célèbrent en mots et en images l'anniversaire d'un bastion cinéphile de haute tenue. J'y serais, je n'aurais manqué cela pour rien au monde.

Autre plume remarquable en son genre, l'ami Mariaque, le Capt'ain d'Abordages, revient avec Mancheck sous tirée "l’addition pourrait être salée", où il propose une très agréable forme de journal cinéphile, sur les traces de celui de Manchette, JP. Dommage que l'on ne puisse pas commenter, je lui exprime ici tout le plaisir que j'ai à le suivre.

blogs

Après 1967 sur lequel j'ai quelque peu fait l'impasse (pardon, pardon), Zoom Arrière se penche sur l'année 1968. Sous les pavés, les films, et de belles choses, la tête dans les étoiles. Bientôt 1969, sacrée année où j'ai repéré pas moins de six films potentiellement au sommet en ce qui me concerne. Encore des choix déchirants alors qu'il fait si chaud. Ce n'est pas humain. A lire en complément la note fleuve avec plein de photographies de FredMJG dont les goûts pour le vrai cinéma qui sent la poudre du côté d'Alméria m’emplit le cœur d'envies révolutionnaires, adelante ! Et puis merci pour m'avoir mis sous les yeux les films de Glauber Rocha.

Édouard de Nightswiming (en pause) et de Nage nocturne (en action) intègre l'équipe DVD des Fiches du Cinéma et entre en fanfare avec un bel article sur le coffret "Jean Epstein, poèmes bretons". 

Sur ce, je vais peut être me remettre au travail...

Photographie : MGM

14/07/2008

La tournée des popottes

Le printemps a été difficile pour les blogs. Après Flickhead, c'est un autre blog qui m'est cher qui s'est interrompu. Notre musique, rebaptisé depuis peu Préfère l'impair a cessé de publier. Mais son auteur poursuit, sous une autre identité, ses écrits. J'espère que les textes de Notre musique resteront en ligne, je maintiendrais le lien tant que ce sera le cas. J'avais lu, il y a quelques temps, un article sur les blogs qui leur donnait un cycle de vie de trois à quatre ans. Ça vaut ce que ça vaut, mais il est vrai que c'est depuis cette année que j'ai pu constater des bouleversements notables dans mes lectures régulières. Cela doit être mon côté collectionneur de coupures de presse, mais j'espère que tous ces textes, que j'ai souvent trouvés passionnants, pourront trouver une forme qui garantisse leur survie. Sinon, divers impondérables ont interrompu, provisoirement, le blog de l'ami Mariaque et Dollari Rosso. Revenez nous vite.

Parmi les blogs récemment ouverts, je me permets de recommander Avis sur des films de l'excellent Christophe qui a vu autant si ce n'est plus de films de John Ford que moi. Beaucoup de cinéma classique américain, une plume qui ne mâche pas ses mots, j'admire surtout la concision de ses textes, moi qui suis plutôt adepte de la tartine. Dans un autre registre, Forgotten silver est animé par un spécialiste de l'édition DVD et s'est fait une spécialité des bizarretés du cinéma. Saviez vous qu'Alain Delon avait faillit jouer Marco Polo en 1965 ? Saviez vous que sur le plateau d'Indiana Jones and the temple of Doom, Harrison Ford avait été fouetté par Barbra Streisand ? Saviez vous que Belmondo ne meurt peut être pas à la fin de l'Héritier de Philippe Labro ? Ce blog regorge de documents incroyables souvent glanés sur le net et d'informations sur les documentaires, fins alternatives et scènes coupées. Une cave aux trésors. Dans un registre informatif, plutôt rare sur la Toile qui préfère souvent l'avis critique, Histoires de tournages, désormais hébergé chez Devildead.com, est également animé par un professionnel du DVD. Il propose dans des textes denses le récit de tournages qui ont l'originalité de ne pas forcément s'intéresser à des classiques incontournables mais à du cinéma populaire, parfois un peu oublié comme Opération Opium de Terence Young ou le Zorro de Duccio Tessari avec Delon. Oui, celui-ci, il l'a bel et bien fait.

Quelques liens encore, histoire de meubler l'été :

Chez le toujours prolifique O signo Do Dragao, un entretien avec Vittorio Cottafavi par Michel Mourlet et Paul Agde.

Un vaste ouvrage à télécharger en pdf sur le site de son auteur : John Ford par Tag Gallagher.

Les photographies d'Angelo Frontoni sur le tournage du Mépris de Jean-Luc Godard, une exposition du Museo Nazionale del cinéma de Turin.