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29/09/2023

Ciné-club

Depuis la saison dernière, j'ai le plaisir d'animer un ciné-club au Pathé Masséna de Nice (31 avenue Jean Médecin). Une sorte de rêve qui a pris corps presque par hasard. Depuis septembre, je propose un cycle consacré aux voyages dans le temps avec quelques-uns des films qui m'ont marqué sur le sujet. C'est assez excitant d'accompagner Peggy Sur, Marty McFly, Taylor, Phil Connor, Benjamin Button et Camille qui redouble. Les dates et horaires sont ci-dessous et ce soir, à 19h30, je présente l'inoxydable mais indispensable Back to the future (Retour vers le futur, 1985) de Robert Zemeckis, tellement années 80.

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09/06/2023

Deux ou trois choses...

Quoique l'on puisse penser de la réalisatrice Justine Triet, de son cinéma, de sa Palme d'Or cannoise et de son intervention, on ne peut pas laisser passer nombre d'interventions au mieux ignorantes, au pire malhonnêtes. Une petite mise au point s'impose et les personnes intéressées pourront se reporter aux structures officielles pour creuser la question, la question du pognon.

Non, un long métrage comme Anatomie d'une chute n'est pas financé par l'impôt. Les aides du CNC, dont la fameuse avance sur recette (fer de lance d'un système qui permet, pour le cinéma, l'exception culturelle que bien d'autres cinématographies nous envient de par le monde) proviennent d'un dispositif original mis au point à la Libération (1945, tout ça...) qui prélève une part des recettes sur les billets vendu par les salles. Tous les films participent (c'était un moyen qui s'est révélé efficace pour contrer l'hégémonie financière du cinéma américain) et tous les films français peuvent y prétendre. L'aide est une avance, ce qui veut dire qu'elle est remboursée en fonction des entrées.

Je n'ai pas le détail des résultats des films de Triet mais Victoria a très bien marché avec un taux de rentabilité de 107 % (voir ici) , donc ils abondent, à leur niveau au système qui soutient leur financement. Pour les Régions, c'est bien de l'argent public mais pour les longs métrages c'est clairement une aide à l’industrie, comme les régions peuvent aider n'importe quel autre secteur, et qui est conditionné à un retour, soit par les sommes que la production dépense sur. le territoire, soit par l'emploi de techniciens, comédiens, sous traitants, équipements. Et je ne parle même pas du retour en termes d'image et d'influence sur le tourisme. On est donc dans système donnant donnant et les ceusses qui critiquent l'intervention de Triet n'ont sans doute jamais rempli un dossier de demande d'aide financière. Enfin, pour les télévisions, c'est un peu pareil,. Les aides au bouclage du budget sont soit des préachats en vue de futures diffusions, soit des entrées en coproduction. Et même quand on parle de chaînes publiques, ça n'a rien d'un mécénat mais la joyeuse ronde des affaires.

En tant que professionnelle, Triet a toute légitimité pour parler de son métier et de sa filière. Il est assez gonflé de lui reprocher de défendre le système qui le structure et en permet le dynamisme. Il est bien plaisant qu'on lui reproche de prendre la parole pour appeler à la vigilance Comme si le gouvernement qui pousse aujourd'hui des cris d'orfraie, la main sur le cœur, ne touchait jamais aux acquits sociaux et ne prenait que de bonnes décisions. Comme si la culture n'était pas un secteur majeur de l'économie (ce chiffre parmi d'autre, elle représente sept fois plus que l’industrie automobile). Comme c'était le seul secteur à être aidé ! J'y vois ce vieux fantasme rance que les artistes seraient des gens différents du commun des mortels, vivant d'eau fraîche et d'inspiration. Et que ça serait bien qu'ils se taisent et nous fassent de jolis films inoffensifs. Ha, les braves gens !

A lire aussi.

13/02/2023

Gothique italien à la Cinématèque de Nice

Il est sorti, il est tout beau ! L'ouvrage écrit à quatre mains avec Eric Escofier est désormais une réalité grâce aux éditions Mono-Tone de Nice. Nous commençons à le diffuser et La Cinémathèque de Nice nous fait l'honneur et le plaisir d'une soirée spéciale le vendredi 17 février à 19h30. Présentation du livre, DJ set de Memphis Mao et projection du film de Mario Bava Les Trois visages de la peur (I tre volti della paura, 1963, avec Michèle Mercier, Boris Karloff, Lydia Alfonsi, Mark Damon et Jacqueline PIerreux, frissons d'époque garantis ! Et en plus, c'est entrée libre.

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Pour commander le livre (20 € + port), contacter l'éditeur : memphismao@gmail.com

La soirée "Release Party" sur le site de la Cinémathèque de Nice

16/11/2022

Conférence sur le cinéma de Bruno Podalydès à Draguignan

Mardi prochain, à 18h30, dans la Médiathèque Jacqueline de Romilly à Draguignan j'aurais le plaisir d'intervenir autour de l’œuvre de Bruno Podalydès.
De Versailles Rive gauche au récent Les deux Alfred, le réalisateur Bruno Podalydès déploie depuis les années 1990 un cinéma drôle et tendre avec une pointe de satire. Sa mise en scène est marquée par la bande dessinée, en particulier la "ligne claire" chère à Hergé, portée par une troupe de comédiens fidèles, son frère Denis en premier lieu."
Le mardi suivant, 29 novembre, la Médiathèque proposera une projection de Liberté-Oléron (2000)
 
Mardi 22 novembre 18h30
Médiathèque Jacqueline de Romilly
Pôle Culturel Chabran
660 avenue John Kennedy 83300 Draguignan
04 93 08 30 40
Sur inscription

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11/10/2022

Rencontre avec Mikhaël Hers à la Cinémathèque de Nice

Les lecteurs d'Inisfree connaissent mon admiration pour le cinéaste.  Je vais avoir le grand plaisir d’animer la rencontre avec Mikhaël Hers, reçu à la Cinémathèque de Nice dans le cadre d'Un Festival C'est Trop Court, le festival niçois du court métrage de l'association Héliotrope.

Jeudi 13 octobre, à partir de 18h00, vous pourrez découvrir son moyen métrage Primrose Hill et, après la rencontre avec le public, son premier long, Memory Lane.

Les trois autres longs métrages seront proposés sur la quinzaine à venir. Une occasion unique de découvrir l’œuvre et le réalisateur lui que Luc Moullet qualifiait de "plus grand cinéaste français de demain".
L'évènement sur facebouque

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Memory Lane, © Ad Vitam

 
 

16/09/2022

27 septembre, CinéMille : "Le regard caméra"

Pour la reprise de mes activités autour du cinéma, j'anime une conférence sur le thème du regard-caméra le mardi 27 septembre à 18h00, dans la Bibliothèque Raoul Mille à Nice (gare du Sud, avenue Malausséna). L'entrée est libre et, si vous le souhaitez, vous pouvez vous inscrire sur l'évènement Facebook.

De la Monika d'Igmar Bergman à l’œil d'Alex dans Orange mécanique, du plan final des 400 coups de François Truffaut au policier cinéphile de Rubber de Quentin Dupieux, je vous propose un petit voyage cinéphile autour du regard caméra où comment les cinéastes ont brisé le quatrième mur entre personnages et spectateurs. C'est le moment d'un petit hommage à un grand utilisateur de ce procédé, avec une scène passée à la postérité :