27/08/2022
Mastroianni et Super 8
Marcello Mastroianni observe un film en Super 8. Belle photographie à l'ambiance hollandaise. Je serais bien curieux de voir cette pellicule. Photographie DR, source Tumblr.
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12/08/2022
Aux portes de Skull Island
« Je vous dis qu'il y a quelque chose derrière ce mur que l'homme blanc n'a jamais vu… ». L'imposant décor du King Kong (1933) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack, le seul ! L'unique ! Conservé un temps dans les studios, il finira brûlé lors du tournage de l'incendie d'Atlanta pour Gone With The Wind (Autant en emporte le vent, 1939).
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05/08/2022
Estivale
Catherine Deneuve décontractée sur le tournage de La cagna (Liza, 1972) de Marco Ferreri. Photograhie DR.
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01/08/2022
Le rouge et le noir
Gene Tierney et Richard Widmark posetn pour Night And The City (Les Forbans de la nuit, 1950) de Jules Dassin, grand classique du film noir. Photographie © Wildside.
09:13 Publié dans Acteurs, Actrices, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gene tierney, richard widmark | Facebook |
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29/07/2022
A l'oeil !
Françoise Dorleac sur le plateau de La Peau douce de François Truffaut en 1963, le mystère de la caméra révélé... Photographie DR.
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06/07/2022
Hue !
Jean-Louis Trintignant et Catherine Spaak s'amusent bien dans La matriarca (L'Amour à cheval, 1968) de Pasquale Festa Campanile. Photographie Clesi. Cin.ca.
15:47 Publié dans Acteurs, Actrices, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean-louis trintignant, catherine spaak | Facebook |
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01/07/2022
Trintignant
En ce qui me concerne, Jean-Louis Trintignant fait partie de ces acteurs qui m'ont accompagné tout au long de ma vie de cinéphile. Il a toujours été là, un visage, une voix, un regard familiers que j'ai vite identifiés comme uniques. Un comédien que j'ai toujours eu plaisir à retrouver de rôle en rôle, quelque soit la qualité du film. Jean-Louis Trintignant n'a jamais été mauvais (sauf peut être dans L'Agression (1975) de Gérard Pirès) même dans des films qui ne le méritaient pas, et si je continue à me tenir à l’écart du cinéma de Michael Haneke, je suis certain qu'il y est excellent. J'ai vite aimé chez lui son côté à la fois mystérieux et proche, sa réserve, ses personnages timides dont le visage s'éclairait de ce sourire incroyable et souvent ambigu qui n'appartient qu'à lui. Il pouvait ainsi être le jeune homme sous l'emprise de Brigitte Bardot chez Vadim, comme le séducteur-pilote pour Claude Lelouch. Il pouvait incarner l'ingénieur philosophe et si maladroit face à Maud-Françoise Fabian chez Eric Rohmer, comme l'architecte séducteur et séduisant dans Les Biches (1967) de Claude Chabrol. Trintignant est le roi des contraires. J'adore ses personnages de salauds auxquels il donnait une inquiétante humanité, du trafiquant d'armes de Under Fire (1983) de Roger Spottiswoode au terne fasciste Marcello Clerici de Il conformista (Le Conformiste, 1970) de Bernardo Bertolucci, du gangster psychopathe Émile Buisson pour Jacques Deray au collabo qui piège les étudiants dans Paris brûle-t-il ? (1966) de René Clément. Et à côté de ça, il était le juge d'instruction intègre de Z (1969) de Costa-Gavras, l'intellectuel manipulé de L’Attentat (1973) d'Yves Boisset, ou le dynamique radioamateur de Si tous les gars du monde (1956), son premier rôle pour Christian-Jaque.
Ma nuit chez Maud, avec Françoise Fabian
L'une des facettes de sa carrière qui m'a séduite toujours plus, c'est la partie italienne de sa filmographie. Jean-Louis Trintignant a été de ces jeunes comédiens français qui, dans les années soixante, ont pu affirmer leur talent et trouver des rôles à leur mesure dans un cinéma transalpin alors en pointe de la modernité et du dynamisme. Comme Belmondo, Delon ou Perrin, Trintignant a goûté à la dolce vita et lui doit quelques-uns des personnages qui ont fait sa gloire et qui ont contribué à l'inscrire dans la mémoire collective, même s'il semblait en faire peu de cas lors d'une intervention tardive à la Cinémathèque Française. Sa facette timide et juvénile s'est ainsi exprimée chez Valerio Zurlini pour le très beau Estate violenta (Été violent, 1959) et surtout chez Dino Risi dans Il sorpasso (Le Fanfaron, 1962). Dans les deux cas, Trintignant est un étudiant pris dans une histoire qui le dépasse et qui se révèle dangereuse. Il est confronté à des personnages plus mûrs que lui, incarnés par Eleonora Rossi-Drago en veuve de guerre chez Zurlini, Vittorio Gassman, grande gueule et la sublime Catherine Spaak chez Risi. Son charme maladroit s'oppose à celui plus entreprenant de Spaak qu'il retrouve dans La matriarca (L'Amour à cheval, 1968) de Pasquale Festa Campanile. Tout médecin qu'il est, il se retrouve à quatre pattes devant la belle dans une scène aussi hilarante que troublante. Son inquiétante étrangeté fait merveille chez Bertolucci et chez Corbucci (je vais y revenir) mais aussi dans deux films peu connus, l'un des premiers opus de Tinto Brass, Col cuore in gola (Le Cœur aux lèvres, 1967) et l'étonnant La morte a fatto l'uovo (La Mort à pondu un œuf, 1968) de l’inclassable Giulio Questi, deux thrillers pré-giallo où se mêlent érotisme, meurtres et surréalisme. Trintignant se révèle très à l'aise dans ces univers décalés où l'on pourra trouver des traces de ses futures réalisations dans années soixante dix, Une journée bien remplie (1973) en particulier.
Sans mobile apparent, sur le port de Nice
Au-delà de tout ça, Jean-Louis Trintignant est surtout lié pour moi à d'anciens souvenirs de cinéma. De ces images, de ces scènes qui s'impriment en profondeur et fondent notre rapport intime avec les films. Je me souviens de sa course incroyable tout autour du port de Nice dans Sans mobile apparent (1971) de Philippe Labro. Sa maîtresse est abattue par un tueur et Trintignant, qui joue un policier, tire dans la fenêtre d'un immeuble de l'autre côté du bassin. Puis il s'élance comme un dératé pour en faire le tour sur une musique d'Ennio Morricone. La longueur inhabituelle de la scène, qui rend tangible la performance physique de l’acteur, son visage déformé par l'effort, sa main serrée sur son revolver, m'avaient impressionné au point que, moi qui n'aime pas courir, j'ai souvent cette scène en tête quand je dois le faire. Et j'ai toujours dans l'idée de reproduire son exploit, projet sans cesse repoussé par ma réticence aux activités sportives. Plus tard j'ai revu le film et j'ai adoré ce qu'il avait fait du personnage de Carella, un flic psycho-rigide qui méprise ses subordonnés, passe son temps à se laver les mains, pelote sa maîtresse pour la faire parler et reste insensible au décolleté inoubliable de Stéphane Audran.
D'une autre manière il m'avait marqué dans Le Secret (1974), un thriller de Robert Enrico où Trintignant joue un homme qui prétend s'être évadé d'un centre de détention secret et trouve refuge auprès d'un couple de citadins installés en pleine campagne (Philippe Noiret et Marlène Jobert). Pendant tout le film, on se demande si Trintignant est sincère ou fou, et l'acteur excelle à ce jeu « entre-deux ». Je n'avais rien compris au film et j'en avais détesté la fin qui n’éclairait rien des enjeux. Longtemps, c'est resté pour moi le modèle de ces films français des années soixante dix paranos à la noirceur gratuite. Lui aussi je l'ai revu il y a peu et je dois admettre qu'il y a une belle tension dans la chose, et je suis plus ouvert à ce type de récits. L'art de l’ambiguïté propre à Trintignant y trouve un excellent emploi. Je l'ai aussi aimé en agent immobilier dans le dernier film de François Truffaut, Vivement dimanche ! (1983). A l'époque de la sortie du film, c'était le premier Truffaut que je voyais en salle, dans l'ordre de sa sortie, et j'ignorais bien entendu que ce serait le dernier. J'avais adoré ce rapport avec Fanny Ardant, une nouvelle fois ce côté séducteur maladroit et fébrile, dominé par cette femme si classe, si élégante, si drôle. C'est peut être bien le premier personnage d'adulte auquel j'ai pu m’identifier à ce point, non pas dans une idée d’idéalisation, mais de proximité.
Tournage de Vivement dimanche ! avec Truffaut et Ardant
Et puis bien sûr, il y a son pistolero muet dans Il grande silenzio (Le Grand silence, 1968) de Sergio Corbucci. C'est sans doute un de mes plus grand traumatismes de cinéphile, au point que c'est le déclencheur du livre que j'ai commis sur le réalisateur italien. Quand j'ai découvert ce western atypique, ô combien, je ne savais pas qui était Corbucci, mais le nom de Trintignant m'avait attiré. Ça reste pour moi l'un de ses plus grand rôle, par ce qu'il exprime sans aucun dialogue, mélange de pathétique, de douleur, de sensualité et de froideur, avec même quelques pointes d'humour, par sa crédibilité aussi en tireur d'élite, face à un Klaus Kinski qui joue tout en retenue, dans cette histoire macabre et désespérée. La présence de Trintignant est capitale dans la fascination que je n'ai cessé de ressentir face à ce film unique. Et dans la fameuse fin alternative, son visage, en contradiction totale avec tout ce qui a précédé, s’éclaire de son immense sourire, pour toujours.
Il grande silenzio, un homme, un pistolet...
Photographies DR
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11/09/2021
Quelle joie de vivre !
Belmondo et Dorleac. Photographie DR
22:34 Publié dans Acteurs, Actrices, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean-paul belmondo, françoise dorleac | Facebook |
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25/03/2021
Tavernier, une chanson
J'espère que personne ne s'offusquera de ce titre pour le texte qui suit et qui entend rendre un hommage sincère à Bertrand Tavernier disparu ce 25 mars. C'est le souvenir de celui d'une critique, celle de Un dimanche à la campagne si ma mémoire est bonne, et qui me semble bien correspondre à une certaine image que Tavernier réalisateur pouvait avoir. Celle d'un cinéaste populaire que l'on ne ménageait pas toujours, à qui l'on a reproché une forme classique un peu vite taxée académisme. Ce titre m'avait déplu à l'époque, moi qui aimait ses films depuis que je les connaissais, moi qui ne les trouvait pas académiques et qui apprécie le classicisme au cinéma, autre manière de parler d'élégance et de sincérité. Mais ça m'est resté, c'est étrange mais c'est comme ça. Les films de Tavernier me semblent pourtant très divers, prenant des risques, cherchant des formes qui s'adaptent à leur fond, populaires souvent mais audacieux quand il le faut. Récemment encore je m'étais demandé comment il pourrait rendre le style et le mouvement du dessinateur Christophe Blain pour l’adaptation de la bande dessinée Quai d'Orsay. Et bien, il a trouvé, par le montage, par la manière de diriger Thierry Lhermitte, des solutions étonnantes pour un film qui ne l'est pas moins. Ce n'est pas quelque chose qu'il mettait en avant. Le récit et les personnages passaient avant, comme son humanisme viscéral qui éclatait dans les dynamiques de L627 (1992) ou Ça commence aujourd'hui (1999), sa sensibilité dans Une semaine de vacances (1980) avec une Nathalie Baye exceptionnelle ou Autour de minuit (1986), beau et nocturne comme un solo de Dexter Gordon, son humour mordant dans Le Juge et l'assassin (1976), ou Coup de torchon (1981), sa manière de se confronter à la violence dans L'Appât (1995). Classique, oui, dans son refus du second degré, du moralisme ou d'une distance avec des personnages qu'il voulait de chair et de sentiments. « Il n'y a pas d'arabes, il n'y a que des dealers » dit le policier de L627, une phrase qui m'est restée et qui semble bien résumer le cinéma de Tavernier. Une franchise du regard. Une morale de l'action.
Tournage de Coup de Torchon, avec Philippe Noiret. Films de la tour / Little Bear
Les souvenirs se bousculent. Je suis reconnaissant à Tavernier de tout ce qu'il m'a apporté à travers ses films. Le portrait de l'enseignante dans Une semaine de vacances, découvert à une époque où j'étais encore au lycée. Le moyen-âge lyrique et réaliste de La Passion Béatrice (1989) avec la révélation de Julie Delpy. Le Jazz avec Autour de minuit dont j'ai usé le disque de la bande originale et qui, avec le Bird (1988) d'Eastwood, est à l'origine de mon goût pour cette musique. Les visions originales et décalées de la Régence, de la colonisation, du cinéma sous l'occupation dans le formidable Laisser Passer (2002), ses portraits de Lyon, moi qui suis si parisien...
Tavernier était un conteur qui se délectait de ses récits, et c'était un passeur. C'est aussi le critique et le cinéphile que je regrette aujourd’hui. Comme Claude-Jean Philippe et Patrick Brion, il a contribué à construire ma cinéphilie par de nombreuses découvertes. Si je n'étais pas toujours d'accord avec ce qu'il écrivait ou disait (ce qui est bien normal), j'adorais sa manière éclectique d'aborder l'histoire du cinéma, de s'enthousiasmer pour un western ou un peplum italien. C'était un insatiable curieux qui avait connu John Huston, Stanley Kubrick, Riccardo Freda et Raoul Walsh. Et John Ford. Bon sang, cet homme avait connu John Ford et avait écrit de bien belles chose sur lui : « Peut-être s'est-il rendu compte que son oeuvre demeurait inébranlable, comme ces rochers de Monument Valley, qu'elle n'avait jamais changé et ne changerait sans doute jamais, mais que tout, autour d'elle, disparaissait, s'effondrait ou se transformait, et qu'il ne restait plus que quelques rochers immenses, perdus au milieu d'un immense désert. »*. Sa dernière œuvre, son ultime voyage, s'est effectué à travers le cinéma français et cela avait été un enchantement (qui m'a incité, entre autres, à revenir à Jacques Becker). Tavernier embrassait avec simplicité, avec une passion tranquille mais vibrante, une histoire dont il fait lui aussi partie.
*« La Chevauchée de Sganarelle », Amis américains (Institut Lumière/Actes Sud, 2008)
22:15 Publié dans Panthéon, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : bertrand tavernier | Facebook |
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10/02/2021
Un homme d'action
Sam Peckinpah sur le tournage de The Wild Bunch (La Horde sauvage, 1969), photographie Bernie Abramson (Source Variety)
15:38 Publié dans Cinéma, Panthéon, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sam peckinpah | Facebook |
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