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14/09/2022

Zoom Arrière sur Microciné

Le titre de cette note pourra paraître un peu abscons. Il fallait faire concis. L'équipe de Zoom Arrière a été invitée à participer à une émission en ligne, Microciné, animée par Samir que je remercie ici, pour parler de la sortie de notre ouvrage collectif consacrée au cinéaste Paul Vecchiali. Nous nous sommes donc retrouvés, avec Vincent (le blog du Dr. Orlof) et Christophe (Avis sur des films) pour aborder l’œuvre de ce cinéaste qui nous est cher et les publications de Zoom Arrière qui nous le sont tout autant. Près d'une heure de discussion serrée qui, je l'espère, ne semblera pas trop longue. 

Pour commander le livre, c'est toujours par ICI.


25/07/2022

Stanley Kubrick, l'art du récit

Une passionnante conférence autour du cinéma de Stanley Kubrick donnée par Laurent Vachaud pour la Cinémathèque Française (cliquez sur la photo pour accéder à la vidéo).

Screenshot 2022-07-25 at 09-02-38 Stanley Kubrick l'art du récit. Conférence de Laurent Vachaud - La Cinémathèque française.png

03/02/2021

"L'expérience commune des arts"

Ce n'est pas que l'on désespère mais on commence à trouver le temps long loin des salles de cinéma. Chacun l'exprime à sa manière mais voici quelqu'un qui le fait de manière émouvante et forte, Steven Spielberg pour la revue Esquire. Texte en anglais avec ma traduction maison :

« In the current health crisis, where movie theatres are shuttered or attendance is drastically limited because of the global pandemic, I still have hope bordering on certainty that when it’s safe, audiences will go back to the movies. I’ve always devoted myself to our movie-going community — movie-going, as in leaving our homes to go to a theatre, and community, meaning a feeling of fellowship with others who have left their homes and are seated with us. In a movie theatre, you watch movies with the significant others in your life, but also in the company of strangers. That’s the magic we experience when we go out to see a movie or a play or a concert or a comedy act. We don’t know who all these people are sitting around us, but when the experience makes us laugh or cry or cheer or contemplate, and then when the lights come up and we leave our seats, the people with whom we head out into the real world don’t feel like complete strangers anymore. We’ve become a community, alike in heart and spirit, or at any rate alike in having shared for a couple of hours a powerful experience. That brief interval in a theatre doesn’t erase the many things that divide us: race or class or belief or gender or politics. But our country and our world feel less divided, less fractured, after a congregation of strangers have laughed, cried, jumped out their seats together, all at the same time. Art asks us to be aware of the particular and the universal, both at once. And that’s why, of all the things that have the potential to unite us, none is more powerful than the communal experience of the arts. »

« Dans la crise sanitaire actuelle, où les salles de cinéma sont fermées ou la fréquentation est considérablement limitée en raison de la pandémie mondiale, j’ai encore un espoir proche de la certitude que, lorsque ce sera sûr, le public reviendra au cinéma. Je me suis toujours consacré à notre communauté de gens qui vont au cinéma - aller au cinéma, dans le sens de quitter nos maisons pour aller en salle ; et communauté, dans le sens d'un sentiment de camaraderie avec d’autres qui ont quitté leurs maisons et sont assis avec nous. Dans une salle de cinéma, vous regardez des films avec les personnes importantes de votre vie, mais aussi en compagnie d'étrangers. C’est la magie que nous vivons lorsque nous sortons pour voir un film, une pièce de théâtre, un concert ou un spectacle. Nous ne savons pas qui sont tous ces gens assis autour de nous, mais lorsque l'expérience nous fait rire, pleurer, applaudir ou contempler, et puis quand les lumières s'allument et que nous quittons nos sièges, les personnes avec lesquelles nous nous dirigeons vers le le monde réel ne sont plus désormais de parfaits étrangers. Nous sommes devenus une communauté de cœur et d’esprit, ou du moins semblables d'avoir partagé pendant quelques heures une expérience puissante. Ce bref intervalle dans une salle n’efface pas les nombreuses choses qui nous divisent: la race ou la classe ou la croyance ou le sexe ou la politique. Mais notre pays et notre monde se sentent moins divisés, moins fracturés, après qu'une assemblée d'étrangers a ri, pleuré, sauté de leurs sièges ensemble, tous au même moment. L'art nous demande d'être conscients du particulier et de l'universel, à la fois. Et c’est pourquoi, de toutes les choses qui ont le potentiel de nous unir, aucune n’est plus puissante que l’expérience commune des arts. »

 

16/11/2020

Hommage à Michel Piccoli (conférence en ligne)

Conférence en ligne réalisée pour le premier confinement, qui donne une désagréable impression de déjà-vu, consacrée à Michel Piccoli, histoire de rendre hommage à ce grand comédien. C'était en direct pour Cannes Université.

17/09/2020

Fantômes et Cinéma (conférence en ligne)

Durant le confinement, j'ai eu l'occasion de m'essayer à la vidéo-conférence en direct pour Cannes Université. Alors que je me demande s'il ne va pas falloir y revenir, je vous partage ces grands moments. Voici celle que j'ai consacrée aux fantômes de cinéma, petit historique et discours de la méthode. 

 

16:50 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : conférence |  Facebook |  Imprimer | |

30/03/2020

Grands espaces

C'est l'un des plus beaux films du monde ! Découvrez ce beau texte de Jean-Marie Buchet publié en 1963 sur Script. Revue belge du cinéma 7 autour de Hatari ! (1963), de Howard Hawks avec John Wayne, Elsa Martinelli, des rhinocéros et des girafes. Cliquer sur l'image.

Hatari.png

Photographie capture d'écran © Paramount Pictures

28/03/2020

"It Ain’t Like It Used to Be. But It’ll Do"

A lire si vous avez un peu de temps et que vous connaissez assez d'anglais, un long article de Tim Pelan sur Cinephilia and Beyond au sujet de The Wild Bunch (La Horde sauvage, 1969) de Sam Peckinpah. "Comment The Wild Bunch est devenue à la fois l'éloge d'un passé mythique et un modèle pour un nouveau type de films d'action". plein de superbes photographies et des liens pour télécharger le scénario original. Cliquez sur l'image.

Peckinpah.jpg

Sam Peckinpah sur le tournage. DR.

16/09/2019

Question de principe

Comme dirait Ringo, "c'est une question de principe". Même si je ne regarde plus cette émission depuis longtemps (comme le reste de la télévision d'ailleurs), le Cinéma de Minuit, son générique avec ses couples et sa musique, c'est un monument national. Et la manière dont l'émission a été traitée, bien emblématique de la façon dont la télévision moderne traite le cinéma, est indigne. Patrick Brion, sans lui, Claude Jean Philippe, Gérard Jourd'hui et Eddy Mitchell, je n'aurais jamais pu me forger la cinéphilie qui est la mienne aujourd'hui. J'aime sa voix, j'aime ses choix, je n'oublie pas qu'à une époque il avait le pouvoir de mettre de l'argent pour aider à restaurer et découvrir les films. Nous en sommes bien loin, hélas. Son travail est immense et restera, même s'il doit aller le faire ailleurs. Une pétition a été initiée par Christophe Ruggia, auquel se sont joints Ariane Ascaride, Bertrand Tavernier, Mathieu Amalric, etc. Alors je partage et je signe, sans illusion sur ceux qui prennent ce genre de décision, pour signifier à Patrick Brion mon admiration et lui dire merci.

Pour accéder à la pétition, cliquez sur la photographie ci-dessous.

Cinema de minuit.png

05/03/2015

Florinda Bolkan

1969- Flo_bolk-MettiSeraCENA set 1969 (26) FSB-380.jpg

La belle Florinda Bolkan sur le plateau de Metti una sera a cena (1969) de Giuseppe Patroni Griffi. Photographie issue de son site personnel DR.

19/07/2011

James Gray sur Foco

Il y a quelques temps, j'ai reçu la proposition de participer au numéro de la revue en ligne Foco consacrée au réalisateur James Gray. J'en remercie Bruno Andrade du blog O signo do dragao, son co-éditeur avec Felipe Medeiros. J'étais un peu intimidé, car Gray a suscité une abondante littérature et, si j'avais en son temps été sensible à la révélation de Little Odessa, je n'avais pas été entièrement convaincu par We own the night sur lequel il faudra certainement que je revienne. Mais c'était une bonne occasion de découvrir The yards que j'avais manqué. C'est désormais chose faite et le Foco n° 3 de juillet est en ligne et je me retrouve au milieu d'un superbe ensemble en portugais, espagnol, italien et français, avec notamment un texte de Christophe d'Avis sur des films. Une seconde partie regroupe un entretien avec Éric Rohmer issus des Cahiers du Cinéma n° 172 de novembre 1965, traduit en portugais par Felipe Medeiros, et plusieurs autres textes (en portugais et certains en français). Bonne lecture.

james gray,foco

Le film qu'il faut faire – The yards de James Gray

Têtu. Stubborn comme disent nos amis anglophones. La détermination semble être le trait dominant du caractère de James Gray, l'un des réalisateurs américains les plus excitants de ces vingt dernières années. Il annonce la couleur dès The yards en 2000. Pas question, après le coup d'éclat de Little Odessa en 1994, de transiger sur le film qu'il voulait, tout au fond de lui, faire. Il mettra cinq années à monter The yards, puis sept années de plus après l'échec public du film, avant d'en proposer une version plus séduisante peut être, sans doute, avec We own the night (La nuit nous appartient) en 2007 qui, sans céder ni sur ses thématiques ni sur son esthétique, trouve son public et l'impose comme grand cinéaste classique de son époque. Rasséréné, Gray peut alors passer à autre chose et filmer la simple histoire d'amour de Two lovers l'année suivante. Quinze années, quatre longs métrages, mais James Gray a imposé James Gray au sein d'un système où règne le factice et le facile.

Rétrospectivement The yards est peut être le film essentiel de cette œuvre, son inflexion et sa clef, prolongement de Little Odessa et matrice plus âpre de We own the night. Le film contient cette obstination sans faille de James Gray et peut se lire comme métaphore de son propre parcours et des questions qu'il pose au jeune metteur en scène. Le film est à la fois celui qu'il veut faire, celui qu'il offre au public et une réflexion sur leur fabrication. A travers le personnage principal de Leo Handler joué par Mark Wahlberg, Gray donne un autoportrait dans lequel il exorcise ses peurs et ses doutes. Comment l'on peut se mettre à tourner en rond, comment l'on en vient à se livrer aux compromis, comment, à se laisser aller à sa pente naturelle, l'on en vient à trahir, à perdre son amour et au final, à se retrouver au même point qu'au départ.

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Photographie © BAC Films

22:50 Publié dans Cinéma, Web | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : james gray, foco |  Facebook |  Imprimer | |