13/01/2011
Ella
Photographie publicitaire d'Ella Raines, source Lost women of Hollywood.
14:00 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : ella raines | Facebook | Imprimer | |
10/01/2011
Les joies du bain : hommage
Ah, les charmes des bains japonais ! Belle occasion de rendre hommage à la non moins belle Hideko Takamine, muse de Naruse et d'Ozu, disparue à la fin de l'année dans une indifférence à peine polie et les regards soudainement embués de ses véritables admirateurs. Photographies tirée du magnifique Ukigumo (Nuages flottants - 1955) de Mikio Naruse. Source Wild Side.
05:15 Publié dans Actrices, Les joies du bain | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | Imprimer | |
04/01/2011
Ann Francis dans les étoiles
Anne Francis stars in Forbidden Planet.
Photographie via Top Hollywood
Wo oh oh oh oh oh
At the late night, double feature, picture show.
21:17 Publié dans Actrices, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ann francis | Facebook | Imprimer | |
25/11/2010
Chère Ingrid
Très chère Ingrid Pitt, quelle tristesse ce matin, parcourant l'un de mes blogs favoris, d'apprendre votre disparition ce mardi. Quelle vie romanesque vous avez eue. Vous avez peu tourné, chère Ingrid, mais vous avez marqué le cinéma fantastique d'une empreinte à nulle autre pareille. Avec vos grands yeux bleu d'acier, vos lèvres pleines d'une sensualité macabre, votre corps conquérant aux formes émouvantes, votre menton altier et votre maintient de reine de la nuit, vous avez gravé en nos cœurs l'image de la vampire implacable et désirable. Que j'eus aimé être perçé de vos dents délicates. En deux films, vous amenez l'érotisme vampirique à un nouveau palier. Que dire de votre façon d'étreindre les jeunes vierges de The Vampire Lovers, sinon que la façon dont vous consumez d'amour Kate O'Mara vaut bien les manières de Catherine Deneuve chez Tony Scott. Vous avez symbolisé, mieux qu'aucune autre, les films aux couleurs chaudes et écran large de l'horreur à l'anglaise, de cette libération des mœurs de la fin des années 60 qui n'excluait pas encore la poésie ni une certaine forme de naïveté. Mais combien vous nous avez fait rêver, en déshabillé transparent, parcourant d'un pas posé, fantomatique, les couloirs des anciennes demeures d'Europe Centrale. Vous êtes à jamais de ces icônes qui hantent les musées et les adolescents. Votre metteur en scène, Roy Ward Baker, est partit en avant, il y a un mois. J'aime à imaginer qu'il vous attendait, ayant préparé le studio, grands candélabres d'or, larges teintures pourpres, un château gothique au loin sur une toile peinte. Et puis au centre, une belle vasque de bronze pleine d'un bain laiteux, entourée de jeunes filles en voiles blancs prêtes au service de la comtesse sanglante. Dans un coin, à demi dans l'ombre, Peter Cushing crispe sa main sur un pieu de bois. Et vous entrez, chère Ingrid, dans la plénitude de votre beauté. Et j'en appelle au grand Will pour ce modeste hommage : Voici un noble cœur qui se brise. Bonne nuit, douce princesse de la nuit, que des essaims d’anges noirs vous bercent de leurs chants.
Photographie Famous Monsters of Filmland 121 (collection personnelle)
19:54 Publié dans Actrices, Courrier du coeur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ingrid pitt | Facebook | Imprimer | |
27/10/2010
Au-delà des mots
De quoi illuminer sa journée quand on arrive chez Ray de Flickhead : Debra Paget dans l'inoubliable costume de Der Tiger von Eschnapur (Le tigre du Bengale - 1959) de Fritz Lang via Grandes choteras de ayer y hoy, un Tumblr absolument époustouflant qui comblera les plus fétichistes d'entre nous.
09:07 Publié dans Actrices, Cinéma, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : debra paget, fritz lang | Facebook | Imprimer | |
08/10/2010
La dernière tentation
Je prendrais volontiers la place de l'un des deux larrons, le bon ou le mauvais, peu importe. Raquel Welch et son inoubliable bikini préhistorique photographiée par Terry O'Neill. Via Flickhead, merci Ray. (Cliquez pour agrandir).
19:50 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : raquel welch | Facebook | Imprimer | |
01/10/2010
Hécatombe
Il y a des semaines où, si l'on est un peu sentimental, il vaudrait mieux être haltérophile que cinéphile.
Gloria Stuart, la Rose âgée de Titanic (1997) de James Cameron, mais aussi actrice chez John Ford dans Air mail (1932) et The Prisoner of Shark Island (Je n'ai pas tué Lincoln – 1937) où elle campait la femme du malheureux héros. A 100 ans, belle carrière.
Hélas beaucoup plus jeune, Sally Menke était la monteuse attitrée de Quentin Tarantino, collaborant avec lui de Reservoir Dogs (1992) à Inglourious Basterds l'an passé. On frémit en pensant au boulot que ce devait être pour organiser les jeux du temps et de l'espace de pareils films. Elle avait également travaillé pour Oliver Stone et Xavier Beauvois. Respect.
Arthur Penn, je dois avouer que je n'aimais pas trop son cinéma, en particulier ce qu'il a fait dans le western, Little big man (1970) étant une purge consensuelle et oscarisée (Que les dieux en leur bonté nous protègent des rictus de Dustin Hoffman) et son Billy the Kid de The left handed gun (Le gaucher – 1958) est tellement loin de celui de Sam Peckinpah. Bon, il reste le cinéaste américain intellectuel (de gauche bien sûr) type, tel que l'admirent les français (de droite comme de gauche), tellement plus facile à aimer que Fuller, Aldrich ou Eastwood. Seul The Miracle Worker (Miracle en Alabama – 1962) m'avait vraiment impressionné et puis Missouri Breaks (1975) est assez bouffon pour être drôle, d'autant que la partition de John Williams est fort réussie.
Tony Curtis, je salue l'homme qui aura tenu si sensuellement Marilyn dans ses bras. Ses fantaisies télévisées amicalement nôtres auront presque fait oublier qu'il fut un acteur formidable pour Wilder, Kubrick, Edwards (Ah ! Le sous marin rose, l'éclair sur les dents du grand Leslie), Mackendrick, Fleischer qui le rendit crédible en viking puis en étrangleur. On lui pardonnera d'avoir été parfois plus léger comme avec les collants verts de l'homme reptile (Je balance, mais c'est affectueux). Pendant des années, j'avais sur une étagère une figure de carton qui le représentait ainsi. J'ai été marqué.
23:40 Publié dans Actrices, Cinéma, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : arthur penn, tony curtis, gloria stuart, sally menke | Facebook | Imprimer | |
01/09/2010
La Sandrelli
16:30 Publié dans Actrices, Cinéma, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : stefania sandrelli, pietro germi | Facebook | Imprimer | |
28/08/2010
Tristesses
Patricia Neal était habituée aux bras des géants. Gary Cooper dans The foutainhead (Le rebelle – 1949), incroyable film de King Vidor, John Wayne dans Opération Pacific (Opérations dans la Pacifique – 1951) de Georges Waggner puis In harm's way (Première victoire – 1965) d'Otto Preminger où elle était deux fois lieutenant, et Michael Rennie dans le classique de la science fiction The day the earth stood still (Le jour où la terre s'arrêta – 1951) de Robert Wise, film où elle se faisait également porter dans les bras de l'immense robot Gort. Vue également chez Elia Kazan, Michael Curtiz ou Martin Ritt, elle a joué l'émouvante 2-E qui entretenait le personnage de Georges Peppard dans Breakfast At Tiffany's (Diamants sur canapé – 1961). Encore un peu de la légende de Hollywood qui s'éteint.
Photographie Dr Macro
La disparition de Bruno Cremer m'inspire à peu près l'inverse de celle de Bernard Giraudeau. Outre que j'aimais beaucoup son visage tourmenté et sa présence entre nonchalance et intensité, sa filmographie se révèle éclectique et excitante, traversant des horizons très divers du cinéma français, de ses débuts avec José Bénazéraf à sa fidélité à Pierre Schoendoerffer, de ses expériences avec quelques francs-tireurs comme René Allio, Anne-Marie Mieville, Edouard Niermans et surtout ses trois films avec Jean-Claude Brisseau, de ses rôles marquants pour Claude Sautet, Bertrand Blier, Yves Boisset, Costa-Gavras (il était L'homme de trop), Patrice Chereau ou René Clément (il est très bien en colonel Rol Tanguy), du meilleur film de François Ozon où sa présence absente hante tout le métrage en passant par le cinéma populaire de Labro ou Lelouch, sans oublier ses incursions dans un cinéma plus international avec Luchino Visconti, Vincente Aranda et assez marquant en ce qui me concerne, le rôle de Victor Manzon dans Sorcerer (Le Convoi de la peur – 1977) de William Friedkin. C'est à son image, ça a de la gueule.
Photographie DR
Je sais, j'avais dit que je préférais nettement Hayao Miyazaki à Satoshi Kon, mais quand même. Apprenant via Raphaël la disparition à 46 ans des suite d'un cancer du réalisateur et dessinateur japonais, cela me fait un peu mal. Je connais et apprécie quand même énormément Perfect blue (1997) et Paprika (2006). A son âge, un cinéaste n'en est qu'à se débuts (ou presque) même si Kon avait une très belle carrière derrière lui, déjà. C'est très triste parce que, contrairement aux deux précédents, il n'y a pas le sentiment d'un achèvement mais celui de promesses qui ne se réaliseront jamais.
Photographie DR
23:42 Publié dans Actrices, Panthéon, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : satoshi kon, bruno cremer, patricia neal | Facebook | Imprimer | |
06/08/2010
Sublimes...
Les femmes chez Mauro Bolognini : Elsa Martinelli et Antonella Lualdi dans La notte brava (Les garçons - 1959), Ottavia Piccolo dans Bubù (Bubu de Montparnasse - 1971), Claudia Cardinale dans Libera, amore mio... (Liberté, mon amour ! - 1975) et Barbara Bouchet dans Per le antiche scale (Vertiges - 1975). A suivre très bientôt sur Kinok. Photographies : captures DVDs Carlotta.
Le site officiel consacré à Mauro Bolognini.
09:50 Publié dans Actrices, Cinéma, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mauro bolognini | Facebook | Imprimer | |
01/08/2010
De profil
Miriam Hopkins, photographie DR
17:55 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : miriam hopkins | Facebook | Imprimer | |
21/07/2010
C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases
Non moins étrange est la relation entre les gens de cinéma, les acteurs souvent, les réalisateurs parfois, et les cinéphiles, quand les premiers disparaissent. On ne les connaît généralement qu'à travers leurs rôles et leur personnage public mais ils nous sont proches. Leur rendre hommage, c'est revenir sur une sorte de compagnonnage intellectuel, sur une filmographie qui recoupe notre propre parcours d'amateur de pellicule. Il y a parfois des surprises à se retourner ainsi.
Prenons Bernard Giraudeau qui a certainement eu une belle vie et une carrière remplie. Il me donnait une impression de proximité et de régularité. Pourtant, en regardant sa filmographie, j'ai eu un peu la même impression qu'avec Paul Newman. Rien ne ressortait ou si peu de chose. Quelques solides nanards, beaucoup de films moyens, des souvenirs lointains et bien pâles. Pas désagréables mais rien de fort, à l'image de son film Les caprices d'un fleuve (1996), beau projet trop sage. Que me reste-il de Bernard Giraudeau ? L'impression laissée par Bras de Fer (1985) de Gérard Vergez, le souvenir amusé du démarquage de western italien Les longs manteaux (1986) de Gilles Behat, oublié et difficilement visible, le prêlat onctueux de Ridicule (1996) de Patrice Leconte et le regret de n'avoir jamais vu Poussière d'ange (1986) dont on dit tant de bien.
Cela pourra paraître étrange, et un peu pervers (on ne se refait pas), de mettre cette disparition partout célébrée en regard de celle d'Alfredo Sanchez Brell dit Aldo Sanbrell, Sambrell et une bonne dizaine de pseudonymes. Il est resté finalement sur son lit d'hôpital à Alicante. Sanbrell est à l'opposé de Giraudeau. C'est un second rôle avant tout, et il a tout fait. Sa filmographie compte 160 films selon IMDB pour le cinéma et la télévision et il y a là-dedans des films épouvantables par paquet de douze, des films insipides à mourir. Mais Sanbrell traverse trente ans de l'histoire du cinéma et la route de cinéastes comme Nicholas Ray, David Lean, Luis Bunuel, Vittorio Cottafavi, Richard Fleischer ou Tom Gries. Avec son allure emblématique du western italien, il aura contribué à son niveau à en créer le mythe, à en définir les codes. Il a joué dans les cinq westerns de Sergio Leone, dans deux Sergio Corbucci majeurs (l'admirable vilain de Navajoe Joe en 1966) et dans les meilleurs films de Damiano Damiani (Quien sabe ? En 1966) et Sergio Sollima (Faccia a faccia en 1967). Avec Aldo Sanbrell, nous sommes dans la légende. Inutile de dire que cela me parle d'une tout autre façon.
Et au rayon des icônes, je viens d'apprendre la disparition de la belle Vonetta Mc Gee, la partenaire de Jean Louis Trintignant dans Il grande silenzio (Le grand silence – 1969) de Sergio Corbucci. Elle avait aussi joué pour John Huston et Clint Eastwood. Madame, serviteur.
05:48 Publié dans Acteurs, Actrices, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : bernard giraudeau, aldo sanbrell, vonetta mc gee | Facebook | Imprimer | |
21/06/2010
Où il y a Gene, il y a du plaisir
Photographie : DR
00:13 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : gene tierney | Facebook | Imprimer | |
14/06/2010
Le sourire de Lisa Ryder
Photographie : New Line Cinéma source Scrabby Horror
00:11 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : lisa ryder | Facebook | Imprimer | |
10/05/2010
Stormy Weather
08:04 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lena horne | Facebook | Imprimer | |
23/01/2010
Angel face
21:48 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jean simmons | Facebook | Imprimer | |
03/09/2009
Trois fois femme
Ieri, oggi, domani (Hier, aujourd'hui, demain - 1963) de Vittorio De Sica avec la Loren, bientôt sur Kinok. (Captures DVD Carlotta).
16:26 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sophia loren, vittorio de sica | Facebook | Imprimer | |
16/06/2009
Diana Rigg aux mille visages
22:56 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : diana rigg | Facebook | Imprimer | |
07/02/2009
Images de la Loren
19:36 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : sophia loren, vittorio de sica | Facebook | Imprimer | |
15/12/2008
Vingt femmes, vingt visages, vingt actrices
Voici une liste comme je les aime. Le défi est proposé actuellement sur plusieurs blogs de cinéphiles américains : donner vos 20 actrices préférées. Comme je fais partie de ceux qui approuvent la formule : « Le cinéma a été inventé pour filmer les femmes », je me suis emballé, rêvant depuis plusieurs jours sur les photographies mises amoureusement en ligne par Ray de Flickhead, Kimberly de Cinébeats ou Peter de Coffee, coffee and more coffee. Remontant à l'origine de cette liste, il me semble que c'est Nathaniel du blog Film expérience qui compile les différentes contributions. Évidement, ça a été un crève-coeur et je pense pouvoir faire une dizaine de listes avec autant de noms différents. Je suis donc partit sur l'humeur du moment et j'ai délibérément mis de côté mes plus belles idoles, Catherine, Marilyn et Marlène me pardonneront, pour m'attacher à quelques visages qui pour être moins évidemment connus n'en sont pas moins admirables.
08:40 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : liste | Facebook | Imprimer | |