10/02/2021
Un homme d'action
Sam Peckinpah sur le tournage de The Wild Bunch (La Horde sauvage, 1969), photographie Bernie Abramson (Source Variety)
15:38 Publié dans Cinéma, Panthéon, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sam peckinpah | Facebook | Imprimer | |
28/03/2020
"It Ain’t Like It Used to Be. But It’ll Do"
A lire si vous avez un peu de temps et que vous connaissez assez d'anglais, un long article de Tim Pelan sur Cinephilia and Beyond au sujet de The Wild Bunch (La Horde sauvage, 1969) de Sam Peckinpah. "Comment The Wild Bunch est devenue à la fois l'éloge d'un passé mythique et un modèle pour un nouveau type de films d'action". plein de superbes photographies et des liens pour télécharger le scénario original. Cliquez sur l'image.
Sam Peckinpah sur le tournage. DR.
07:10 Publié dans Fascination, Panthéon, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sam peckinpah | Facebook | Imprimer | |
17/12/2015
1984 en neuf (autres) réalisateurs
Orwell me chatouille, 1984, c'est maintenant sur Zoom Arrière, avec la consécration de Sergio Leone pour son film fleuve, suivi de près par Eric Rohmer et ses nuits branchées, les pilotes de Philip Kaufman, et quelques autres estimables bandes dont un étonnant cochon en super 8. Mais il y a un peu plus bas dans le classement des réalisateurs admirables qui ont fait alors ma joie, et ma joie demeure. Rétrospective en neuf photographies de tournage. Photographies DR.
13:16 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : john carpenter, john huston, steven spielberg, bertrand blier, brian de palma, david cronenberg, les zaz, bill forsyth, sam peckinpah | Facebook | Imprimer | |
14/04/2012
La tête d'Alfredo Garcia en poupe
Pendant sombre de l'élégiaque The Ballad of Cable Hogue (Un nommé Cable Hogue - 1970), Bring Me the Head of Alfredo Garcia (Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia - 1974) est admirativement arraisonné sur Abordages. Photographie DR source Sunset gun.
09:49 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sam peckinpah, abordages | Facebook | Imprimer | |
06/05/2010
Les joies du bain : gratte moi le dos
Tout est dans la manière et, visiblement, Jason Robards sait s'y prendre avec le dos voluptueux de Stella Stevens dans cette scène élégiaque de The Ballad of Cable Hogue (La ballade de Cable Hogue - 1970) de Sam Peckinpah. Le grand Sam est un spécialiste des scènes de bain, masculines comme féminines voire mixtes. Nous le rencontrerons donc à nouveau en cette rubrique.
Photographie : source DVD Beaver
15:16 Publié dans Les joies du bain | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sam peckinpah, jason robards, stella stevens | Facebook | Imprimer | |
10/10/2009
Ça brûle bien, les fourmis ? Ça va...
Sam Peckinpah et William Holden, attentifs sur le tournage de The wild Bunch (La horde sauvage - 1969). Photographie source If Charlie Parker Was A Gunslinger.
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21/10/2008
Sam à propos de Peckinpah
"Je dois avouer que, pour ma part, je ne suis pas très facile dans le travail, car je suis extrêmement exigeant, extrêmement dur sur un plateau. Je n’admets pas les gens qui prennent le cinéma pour un "business", je n’admets pas que l’on travaille d’un film à l’autre par routine. Je veux que l’on croie au film sur lequel on travaille, ou bien que l’on refuse d’y participer... A chacun de mes tournages, j’ai un service de cars pour relier en permanence le lieu de tournage à Hollywood, afin que toute personne de l’équipe ; jusqu’au moindre technicien, qui ne travaille pas avec le même enthousiasme que moi, pour le film, soit renvoyée immédiatement..."
En ligne sur Allez-au-cinéma.com, un entretien réalisé par Guy Braucourt pour la revue Cinéma 69 (n° 141 décembre 1969). Le grand homme y parle de sa carrière depuis ses débuts à la télévision jusqu'à The Ballad of Cable Hogue, du western, de la violence, de ses confrères et des producteurs. Est-il vraiment necessaire que je vous dise que c'est passionnant ?
11:49 Publié dans Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : sam peckinpah | Facebook | Imprimer | |
21/07/2006
Peckinpah, Hawks et Léone
Howard Hawks n'aimait pas trop le cinéma de Sam Peckinpah. Interrogé sur La horde sauvage par Jim McBride, il lui répond (de mémoire) : « j'ai le temps de tuer trois types, de les emmener au cimetière et de les enterrer avant qu'un seul des siens ait fini de tomber au ralentit. ». Pourtant, à revoir le film une nouvelle fois, le fameux « sentiment de perte » que l'on ressent à la fin du film a beaucoup à voir avec le cinéma tel que le concevait Hawks. Si l'on s'attache à ce point aux personnages bien qu'ils nous aient été montrés dans toute la crudité de leur violence, c'est que l'on a appris à vivre avec eux pendant deux heures. Appris à connaître ces professionnels liés par une activité aventureuse dans laquelle ils excellent, ces hommes qui forment un groupe, tendu certes, mais uni par une même éthique, cette même éthique qui leur permet de se comprendre sans se parler avant d'entamer leur marche finale vers la mort. Une éthique de la vie commune, du groupe, qui prend toute sa dimension dans les deux très beaux moments de détente : après le hold-up manqué et lors de la séquence de la bouteille après le vol réussi des armes. Un art de vivre ensemble qui culmine lors de la séquence clef du village mexicain, séquence élégiaque qui rend poignante le passage de leur départ, séquence qui fut largement improvisée sur le tournage, et qui est symboliquement reprise lors du générique de fin. Sur tous ces aspects, les hommes de la horde sont proches du groupe de pilotes de Geoff Carter dans Seuls les anges ont des ailes, de la bande du shérif Chance dans Rio Bravo où des traqueurs d'animaux d'Hatari. Si à l'évidence Peckinpah était fasciné par l'esprit fordien, ses groupes les plus réussis (Major Dundee, La Horde sauvage, Croix de fer) ont une dynamique toute hawksienne. Ce qui devait laisser perplexe le « renard argenté » car ce que Hawks ne pouvait accepter, c'est la dimension qui fait l'ambiguïté du film et sa réussite, c'est le fait que cette éthique soit portée par des bandits, des tueurs. Les personnages de Hawks sont des personnages positifs et lorsqu'il décrit un groupe de bandits comme dans Scarface, il n'y a aucune fascination envers eux. Et quand Tony Montana meurt, pas de sentiment de perte, rien qu'un regard glacé sur son cadavre.
Sergio Léone semble n'avoir pas trop aimé non plus le cinéma de Sam Peckinpah. Il élude les questions à ce sujet. On pourra penser qu'il le voyait à l'époque comme un rival ou, compte tenu de son fort ego, comme quelqu'un qui cherchait à importer, à ramener en Amérique, le style qu'il avait créé. Plus profondément, lui qui venait de sortir Il était une fois dans l'Ouest quelques mois auparavant, devait sentir que Peckinpah avait réussi quelque chose qui lui échappait et qu'il n'atteindrait que dans son film suivant, Il était une fois la révolution, atteindre une véritable profondeur humaine. Léone, comme Peckinpah, admirait les films de John Ford et son esprit tout en en sentant les contradictions. Leurs oeuvres respectives sont des méditations sur ce cinéma et sa morale : la naissance d'une nation, le Nord et le Sud, le chemin de fer, le progrès, la fin d'un monde, le western en tant que créateur de mythe, l'esprit pionnier, une certaine façon d'être, tout est repris, questionné dans leurs films. Mais Leone devant La horde sauvage devait sentir que ses films s'en tenaient jusqu'alors à de magnifiques exercices de style avec une dimension enfantine, celle qu'il revendiquait des gamins qui jouent aux cow-boys (littéralement citée dans Et pour quelques dollars de plus). Jusque là, ses personnages n'ont rien de très humain mis à part Tuco, le premier de ses héros picaresques, et Jill, son premier personnage féminin fort. Les héros de Peckinpah portent un poids autrement conséquent d'humanité, Pike, Thorthon et Dutch en particulier. Quand ils se regardent, ce n'est pas pour s'affronter, se jauger, c'est pour communiquer des sentiments et c'est cette force des sentiments qui les rend si vivants et le film si vrai. Et puis Léone qui avait toujours bataillé pour obtenir de grands acteurs américains, devait envier le fait que Peckinpah, après avoir fait jouer des légendes comme Joel McCrea et Randoph Scott, travaillait avec deux acteurs particulièrement représentatifs de la troupe de Ford : Maureen O'Hara pour son premier film et Ben Johnson, Tector Gorch dans La horde sauvage, qui joue aussi dans trois autres des ses oeuvres. Bien sûr, Leone avait eu Henry Fonda, mais c'était pour renvoyer une image pervertie du héros de La poursuite infernale. Et ainsi, c'est dans Il était une fois la révolution, qui se passe au Mexique pendant la révolution (forcément), que Léone développera deux ans plus tard son véritable premier couple, Juan et John, fonctionnant sur la profondeur de sentiments contradictoires mais réciproques.
00:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Sam Peckinpah, Howard Hawks, Sergio Léone, western | Facebook | Imprimer | |
18/07/2006
Des frissons dans le dos
00:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Sam Peckinpah, western | Facebook | Imprimer | |
16/11/2005
Ce n'est pas trop tôt
13:30 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : western, Sam Peckinpah | Facebook | Imprimer | |