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23/11/2012

Saines lectures

Dupont et Dupont.jpg

Le saut de l'ange (1971) de Yves Boisset - Photographie Capture DVD Studio Canal

12/01/2012

Premiers mélodrames

Peccatrice dell'isola.jpg

"J'attendais de devenir le nouveau Matarazzo. Matarazzo était le dieu du mélodrame, puis il y avait Brignone, et puis moi." (Sergio Corbucci, cité par Nocturno n° 96). Superbe affiche dans le style italien de l'époque pour le second film de Sergio Corbucci, La peccatrice dell'isola (1954) avec la belle Silvana Pampanini. Un des mélodrames qui constituèrent le début de sa carrière. Source : Benito Film poster.

19/10/2011

Cinématographe

 Chanson, Boris Vian, Alan Ladd

Bien sûr c'est devenu l'cinémascope mais ça remue toujours et ça galope

Et ça reste encore comme autrefois rempli d'cow-boys sans foi ni loi

Et d'justiciers qui viennent fourrer leurs pieds dans l'plat

 

Gare gare gare gare Gary Cooper

S'approche du ravin d'enfer

Fais attention pauvre crétin

Car Alan Ladd n'est pas très loin

A cinq mètres il loge une balle

Dans un crouton d'pain

 

Le cinématographe - 1955

Boris Vian/Jimmy Walter

Photographie DR (source All posters.com)

15/10/2011

L'art de Steranko

Puisque je l'évoque à l'occasion d'une discussion sur Balloonatic, je ne résiste pas à partager ces dessins préparatoires de Jim Steranko pour Raiders of the lost Ark (Les aventuriers de l'arche perdue - 1981) de Steven Spielberg avec Harrison Ford du temps qu'il faisait des choses passionnantes. Steranko, connu pour sa lenteur maniaque au travail est le dessinateur inspiré de très belles pages de Captain America, les X-men, Hulk et surtout Nick fury, agent du SHIELD. Son travail a été déterminant pour définir l'ambiance visuelle du film de Spielberg quoique son Indiana Jones ait un côté viril et musclé qui sera atténué dans le film. Images empruntées au superbe site The drawnings of Jim Steranko.

Jim Steranko, Steven Spielberg, dessin

Jim Steranko, Steven Spielberg, dessin

Jim Steranko, Steven Spielberg, dessin

31/07/2011

De la critique

04/04/2011

Visuel 2011

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Faye Dunaway par Jerry Schatzberg en 1970 (Source Festival de Cannes). 

17/02/2011

Le cygne de Jim Carrey

21/01/2011

Les films rêvés

Le cinéphile est généralement friand de projets avortés, de rencontres non abouties. Il aime à imaginer les films où auraient pu se croiser les acteurs et techniciens, les actrices et les auteurs qu'il adore. Sean Hartter est un designer qui donne corps à ces films rêvés, le temps d'un poster. Collages, choc des titans, demi-dieux et déesses de l'écran, livrés à la plus sauvage imagination. (source : Cinéma teaser)

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The matrix hatter.jpg

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Les posters de Sean Hartter sur son site

03/12/2010

Monologue

Le Corbucci - Godard Blogathon

Vous pouvez d'ores et déjà découvrir un superbe inventaire chez le bon Dr Orlof (qui vaut largement l'officiel abécédaire de Bernard Pellegrin) comme il fallait s'y attendre, les commémorations en tout genre vont fleurir dans les medias pour JLG. J'attends quelques contributions de choix et Ran me renvoie à un article sur Alphaville pour faire patienter ses réponses au questionnaire. Passons à "l'autre Sergio" sur lequel on pourra se rafraîchir la mémoire en suivant l'historique sur Inisfree.

Il bianco, il giallo, il nero (Le blanc, le jaune et le noir – 1975) de Sergio Corbucci s'ouvre sur un morceau de bravoure en matière de dialogue. Sauras-tu reconnaître, lecteur attentif, les nombreux titres originaux de westerns all'italiana et autres allusions au cinéma de l'époque ? Voici, à partir de la retranscription du site Spaghetti western database le monologue en version originale. Solution la semaine prochaine. 

La femme du shérif : « Per un pugno di dollari, per un miserabile pugno di dollari, che non sono neanche tuoi, devi già ripartire? Almeno lo facessi per qualche dollaro in più!, e invece, vamos a matar compañeros, sempre in giro con il buono, il brutto e il cattivo tempo (à l'un de ses enfants) Giù la testa, caro… Sei alla resa dei conti, ormai. Chi sono io, per te? Nessuno, ecco, il mio nome è nessuno. Tu devi metterti faccia a faccia con le tue responsabilità. Per queste creature ti danno un dollaro a testa, sei il mercenario peggio pagato di tutto il Texas, cangaceiro!, e noi siamo il mucchio selvaggio… Ma tu non vali nemmeno un dollaro bucato, e prima o poi finirai come quel bounty killer del Minnesota, Clay era il suo nome, ma poi lo chiamarono il magnifico… però ricordatelo, c’era una volta il west che dicevi tu: oggi, anche gli angeli mangiano fagioli, ma sì, corri uomo, corri! Altrimenti, ci arrabbiamo sul serio, e se Dio perdona, io no, perciò datti da fare, capito? (Elle gifle un autre de ses garçons) E tu smettila di fare il bestione! (Se retournant vers son mari) Vergognati, vergognati di fare vivere i tuoi bambini come dei barboni. Leone, questo devi diventare, se vuoi fare la rivoluzione nel mondo del west ».

Le sherif : « Ma che c’entriamo noi con la rivoluzione? »

La femme du shérif : « Avete sentito? Tanto di Ringo o di Django, sono sempre io che me lo piango ... »

20/07/2010

35 films en deux minutes

35mm de Felix Meyer (dégoté sur le site du Monde)

05/05/2010

Les affiches de Tyler Stout

Ce week-end, j'ai essayé, sans succès, de faire découvrir les beautés de Big trouble in Little China (Les aventures de Jack Burton – 1986) de John Carpenter à ma compagne. Mais une petite recherhe m'a permit de découvrir le travail de l'illustrateur Tyler Stout. Stout a réalisé des affiches originales pour des films diffusés à l'Alamo Drafthouse Cinema, une chaîne de salles fondée en 1997 à Austin, dans le Texas (d'où Alamo bien sûr), cinémas spécialisés dans les reprises, l'indépendant, les films-cultes, bref ce qui ressemble le plus à nos cinémas d'art et essai. Il est devenu rare que l'on fasse appel à un illustrateur pour les sorties ou ressorties de films en salle, aussi il est réjouissant de découvrir le travail de Tyler Stout qui revisite quelques pépites que l'on peut découvrir sur son site. De ce que j'ai pu voir, Stout n'est pas le seul à travailler pour les salles et il y a bien des jolies choses à découvrir. Cliquer pour agrandir.

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Le site de l'Alamo Drafthouse Cinema

Un entretien avec Tyler Stout sur Gomediazine

Reproductions : source Poster Cabaret et Geek-art copyright Tyler Stout

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03/10/2009

Furie

Je suis assez effaré des réactions autour de l'arrestation de Roman Polanski. Je ne suis pas très grand fan de son cinéma, mais ça n'a rien à voir. Je suis plutôt heureux des réactions des cinéastes, des organisateurs de festival et de notre ministre de la culture, pour une fois. Certes, certains arguments sont irrecevables et donc maladroits. Le talent et la notoriété n'ont pas à entrer en ligne de compte dans une affaire de justice. Mais bon sang que de torrents de boue, de la boue la plus nauséabonde, se déversent chaque jour. Besson (au hasard), ne se rend-t-il pas compte que, quand il nous dit au détour de ses contorsions que « j'ai une fille, elle a 13 ans, et que si elle se faisait violer, ce ne serait pas tout à fait la même chose », il nous ressert les vieux arguments moisis des partisans de la peine de mort ? Moi aussi, si on violait ma fille je ne sais pas ce que je ferais. Mais nous ne sommes pas en train de parler de vengeance mais de justice. Pas de l'action d'individus,  êtres de pulsions et de passions, mais des règles que se donne une société pour ne pas ressembler à un groupe de sauvages. Évidemment, c'est plus facile de faire parler ses tripes.

Les belles âmes ! On sent à longueur de commentaires haineux l'envie de punir, l'envie de faire mal, de briser une vie, d'autres vies, pour le principe, le goût du sang. Les complexités de l'affaire, l'attitude douteuse du juge, le pardon de la victime, la réparation matérielle de l'accusé et plus de trente années n'y font rien. On tient un « vicieux pervers », un « violeur d'enfant », il doit payer et si l'on pouvait, on le pendrait bien à un coin de rue. Parce que l'on sent bien que rien ne sera jamais assez. En plus c'est un artiste (tous pourris), et en plus il a du succès et de l'argent (pas moi). Voilà qui n'arrange pas son cas. C'est un puissant ce Polanski ! Ah, ce n'est pas un de ces financiers qui ont provoqué la crise, ni un de ces hommes d'organismes internationaux qui jouent avec les états ou déclarent les guerres, ou maintiennent leur peuple dans la misère, non, c'est un puissant !

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On joue sur les ressorts les plus abjects. On nous sort les violons. On se drape dans les grandes phrases « La justice doit être la même pour tous » nous déclament ceux qui, certainement, se contrefichent des filles de 13 ans mortes sous les bombes en Irak, en Afghanistan, à Gaza ; de celles qui tombent sous les balles ou sont violées à Conakry, en ce moment ; qui trouvent normal les enfants dans les centres de rétention, les enfants que l'on veut dépister à la maternelle, les enfants dont on arrête les parents sous leurs yeux, devant leur école, les enfants que l'on veut enfermer dès... 13 ans. Les notions de pardon, de rédemption, d'apaisement, de l'évolution d'un homme, ce n'est pas pour Polanski et son crime abominable et imprescriptible pensent ceux qui excusent les dégâts collatéraux, les frappes chirurgicales et les bavures et qui ne comprenaient pas pourquoi on en voulait encore à un Maurice Papon, pauvre vieux, pour des choses qui remontaient à tant de temps.

Toute cette haine que fait ressortir l'affaire Polanski me semble révélatrice de la sale ambiance de notre sale époque. Nous baignons dans la peur et l'angoisse, dans la surveillance généralisée de tous par presque tous, dans la méfiance et la rancoeur rance. Nous avons tourné le dos à l'idéal humaniste au nom des victimes que l'on nous agite tous les jours sous le nez et qui empêchent toute réflexion et qui nourrissent la censure. Et tous les jours, les hommes qui ont assis leur pouvoir sur cette peur nous en sortent une nouvelle, écrasant le Droit au nom des droits à grand coup de « Mais enfin, vous ne voudriez pas... ». Justement si, moi, j'aimerais bien. Il n'y a pas si longtemps, Nabokov écrivait et Kubrick filmait Lolita, Cayatte racontait Les risques du métier avec Brel et Scorcese faisait tourner Jodie Foster à 14 ans dans Taxi driver. Si, si. C'était il n'y a pas si longtemps, mais quand on écoute ces réactions autour de Polanski, je me dis qu'il y a de quoi se la prendre et se la mordre et que c'est infiniment loin. J'aimerais bien un peu de sang froid et que l'on arrête de nous prendre pour des gosses en agitant des croquemitaines pour nous faire peur. Nous faire peur pour nous faire obéir.

Photographie : Fury (1936) de Fritz Lang (source Shake your fist)

06/04/2009

Bon point

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Merci beaucoup, Ed.

22:51 Publié dans Curiosité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, john ford |  Facebook |  Imprimer | |

16/03/2009

Chez le bouquiniste

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23/07/2008

Questionnaire estival

C'est l'été, c'est le temps des questionnaires. En voici un que j'ai piqué chez Dasola. C'est une sorte de portrait chinois sur l'air « Si j'étais... ». Je me suis donc un peu repris après une série de réponses qui laissait libre cours à mes goûts habituels du type « S'il n'y a qu'un film, Rio Bravo est celui-là » pour rester un peu plus dans l'esprit de la chose. Ceci dit, les questions elles-mêmes sortent du cadre passé un moment. Bon, c'est pas bien grave. Vous êtes libres de vous amuser avec si vous voulez, mais il n'y a aucune obligation. Il y en aura un autre pour le mois d'août, je travaille dessus.

Un film : Dieu seul me voit de Bruno Podalydes.
Un réalisateur :
François Truffaut.
Une histoire d'amour :
La sirène du Mississipi de François Truffaut.

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Il s'agit de viser juste (Palombella rossa - Nanni Moretti)

Un sourire : Celui de Nanni Moretti.
Un regard : Le regard exaspéré de Wayne quand Angie Dickinson lui balance « 
Vous oubliez votre culotte, shérif » dans... Rio Bravo.
Un acteur : James Stewart.
Une actrice : Jeanne Balibar.

Un début : La scène d'ouverture de The searchers (La prisonnière du désert) de Ford.
Une fin : Modern Times de Chaplin.
Un générique : Un de ces génériques à la De Mille où l'on ouvre un gros livre.
Une scène clé : Peter O'Toole soufflant l'allumette dans Lawrence d'Arabie.
Une révélation : La plastique d'Edwige Fenech.
Un gag : La scène du miroir dans Duck soup avec les Marx Brothers.
Un fou rire : Les éclats de rire de The wild Bunch de Sam Peckinpah et Richard Dreyfuss chez Spielberg.
Une mort : Celle de Gene Tierney dans The ghost and Mrs Muir de Manckiewicz.
Une rencontre d'acteur : Franco Nero et Tomas Milian dans Companeros ! de Sergio Corbucci.
Un baiser : Celui entre James Stewart et Donna Reed au téléphone dans It's a wonderful life de Franck Capra.
Une scène d'amour: La scène du cimetière dans The quiet man de John Ford.
Un plan séquence : Stewart et Widmark assis au bord de la rivière dans Two rode together de Ford.
Un plan tout court: L'arrivée de Claudia Cardinale dans la ville de Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Léone.
Un choc plastique en couleurs: She wore a yellow ribbon de John Ford.
Un choc plastique en noir et blanc: Soy Cuba de Mikhail Kalatozov.
Un choc tout court: Le débarquement dans Saving Private Ryan de Steven Spielberg.
Un artiste surestimé : Mon cher Hanneke.
Un traumatisme : Le grand silence de Sergio Corbucci.
Un gâchis : Steve Kloves et Léos Carax.
Une découverte récente : Le cinéma de Luc Moullet.
Une bande son : Kéoma d'Enzo G. Castellari.
Un somnifère : L'éclipse de Michelangelo Antonioni.
Un monstre : King Kong.
Un torrent de larmes : John Wayne prenant Nathalie Wood dans ses bras à la fin de The searchers (La prisonnière du désert) de Ford.
Un frisson : Les pas de la créature dans Planète interdite.
Un artiste sous-estimé : Tsui Hark.
Un rêve : Mon voisin Totoro d'Hayao Miyazaki.
Un fantasme : le numéro Dancing in the dark de The band wagon (Tous en scène) de Vincente Minelli (à la place de Fred Astaire, bien sûr).

15/01/2008

Le luxe, le vrai

19/11/2007

Variations sur Rashomon

Un petit suplément pour le Kurosawa blog-a-thon. J'ai eu un peu de mal à retrouver le titre de ce court métrage expérimental de Nicolas Provost que j'avais découvert il y a quelques années à Clermont-Ferrand : Papillon d'amour.
 
 
 
Le site de Nicolas Provost

18/09/2007

Bout de papier

Je savais que j'avais ça quelque part. Quand j'étais bien plus jeune, je découpais les morceaux de Télé 7 jours avec les fiches des films (notez le noir et blanc). Il m'en reste quelques-uns dont ce document qui date du passage de Nada au ciné-club d'Antenne 2 (je supposes). C'est une image qui m'est restée et sans doute en découvrant finalement le film, j'ai satisfait enfin à un désir né du regard sombre de Fabio Testi, de la grimace de Lou Castel et de l'air "James Bond" de Maurice Garrel. Ce qui est amusant, c'est que la photographie centrale ne correspond à aucune scène du film et donne une image plutôt héroïque des personnages principaux. C'est peut être ça qui m'avait fasciné alors, en bon amateur de western.
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06/09/2007

Un p'tit ballon dans la tête

Jerry Rees a une façon bien particulière de revisiter les grands classiques du cinéma. Il propulse dans les images icôniques un petit ballon nonchalant. C'est remarquablement animé et intégré, une forme de détournement souvent drôle, parfois poétique, et ce ne sont pas les effets les plus discrets qui sont les moins réussis. Il existe une vingtaine de petits films disponibles sur Youtube (lien) dont une compilation de 6 minutes. Je vous en poste deux que j'aime bien. Rees est animateur de formation. Il a débuté chez Disney sur The fox and the hound (Rox et Rouky – 1981) puis l'expérimental Tron l'année suivante. Il a depuis travaillé sur une dizaine de films comme réalisateur. Visiblement, il s'amuse bien.

 

 

02/02/2007

Gemma, nippon style

De bien belles affiches en provenance du site japonais Syu-Wa dont je vous avait déjà parlé. De haut en bas : Adios Gringo de Giorgio Stegani, Arizona Colt de Michele Lupo, Il ritorno di Ringo (Le retour de Ringo) de Duccio Tessari, Un dollaro bucato (Le dollar troué) et Per pochi dollari ancora (Trois cavaliers pour fort Yuma ) tous les deux de Giorgio Ferroni.
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