Bout de papier (18/09/2007)
Je savais que j'avais ça quelque part. Quand j'étais bien plus jeune, je découpais les morceaux de Télé 7 jours avec les fiches des films (notez le noir et blanc). Il m'en reste quelques-uns dont ce document qui date du passage de Nada au ciné-club d'Antenne 2 (je supposes). C'est une image qui m'est restée et sans doute en découvrant finalement le film, j'ai satisfait enfin à un désir né du regard sombre de Fabio Testi, de la grimace de Lou Castel et de l'air "James Bond" de Maurice Garrel. Ce qui est amusant, c'est que la photographie centrale ne correspond à aucune scène du film et donne une image plutôt héroïque des personnages principaux. C'est peut être ça qui m'avait fasciné alors, en bon amateur de western.
21:40 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Claude Chabrol | 
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Commentaires
C'est vraiment Vincent le genre de notules que j'apprécie particulièrement, qui reflète si bien comment se forge, parfois sur des approximations ou de fausses impressions premières, une cinéphilie solide qui accompagne une vie.
Écrit par : Ludovic | 20/09/2007
Quand le programme télé arrivait, je faisais le tour des films de la semaine. Combien de désirs et de frustrations (censure parentale entre autres) ont forgé des rêves de films. Vous aussi, Ludovic, vous avez commencé en découpant des bouts de papier ?
Écrit par : Vincent | 20/09/2007
Pas en découpant mais en faisant des listes, à n'en plus finir : des films vus ou pas encore vus, permis ou interdits, intéressants ou mauvais, français ou américains, avec fin ouverte ou pas, avec nudité ou pas, avec passage musical, avec citation littéraire etc...
Écrit par : Ludovic | 21/09/2007
C'est avec de jolies notes comme celle là qu'on se sent moins seul! Je crois que ma cinéphilie s'est également nourrie de ces papiers collés, de ces listes, de ces classements pour lesquels je garde une affection. Pour ma part, petit provincial habitant à la campagne, j'ai consulté pendant des heures les programmes ciné de quelques "Pariscope" récupérés je ne sais où. Je me souviens de mon désir de voir les films affublés du "carré blanc" indiquant l'interdiction aux moins de 18 ans. C'est ce carré qui m'a donné envie de découvrir "Masculin féminin" de Godard, "Orange mécanique" de Kubrick, "L'année des 13 lunes" et "Les larmes amères de Petre van Kant" de Fassbinder ou encore "Salo" de Pasolini...
Écrit par : Dr Orlof | 22/09/2007