11/08/2019
Master of horror
John Carpenter dirige Donald Pleasence sur le plateau d'Halloween (1978).
10:15 Publié dans Curiosité, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : john carpenter | Facebook | Imprimer | |
27/10/2018
Retour à Haddonfield
Depuis le temps que l'on parlait d'un projet commun entre plumes du web qui reviendrait dans la vie réelle. C'est désormais chose faite autour de la célébration des quarante ans du film culte, l’expression a cette fois un sens, de John Carpenter : Halloween (La Nuit des masques, 1978). Nous le devons à l'énergie du Capt'ain Jocelyn Manchec qui a ramené vers le futur son blog Abordages pour en faire un bel objet de papier autour du film. Bel objet, dis-je car quand on le tient dans ses mains, on se retrouve projeté quelques décennies plus tôt, quand les passionnés s'armaient de ciseaux, de colle et de patience pour composer de revues à l’esthétique punk, aux textes tapés à la machine voire écrits à la main. Pas évident de retrouver, à notre époque de tous les bidouillages numériques, la spontanéité et le charme de ces feuilles fragiles. Jocelyn y est arrivé parce qu'il y croit. Et il a su réunir une chouette équipe qui y a cru aussi. Vous lirez donc dans ces pages photocopiées en noir et blanc des textes signés Édouard Sivière grand instigateur de Zoom Arrière, Vincent Roussel alias le Bon Dr Orlof, Jocelyn, Eric Aussudre, Aurélien Lemant, Lucas Loudaresse, et vous pourrez admirer de fort jolis calligrammes de Nicolas Tellop ainsi que la recette du tueur de la Chandeleur. Et j'y suis allé de mes souvenirs. Voilà. L'objet peut être demandé (contre enveloppe timbrée) à son concepteur via la page Facebook d'Abordages. Pour moi, l'exercice a été profitable et je n'ai qu'une question : Capt'ain, quand est-ce que l'on recommence ?
16:13 Publié dans Cinéma, Curiosité, Livre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : abordages, john carpenter | Facebook | Imprimer | |
17/05/2016
1988 en treize (autres) films
C'est 1988 sur Zoom arrière avec un peloton de tête éclectique comprenant les œuvres de Jean-Claude Brisseau, Sidney Lumet, John Huston, Krzysztof Kieślowski et quelques autres pointures. Mais 1988, pour moi, ce fut une belle année d'un cinéma plutôt américain et la découverte de différentes facettes du cinéma chinois. Steven Spielberg dominait l'ensemble, suivi de John Carpenter convoquant le diable dans une église désaffectée, Kevin Reynolds et sa bête de guerre, Kathryn Bigelow et ses vampires texans, Wong Kar-wai et l'apparition lumineuse de Maggie Cheung, Jackie Chan dans un numéro ébouriffant, Rob Reiner et son conte de fée hilarant, John McTiernan Yeepee Kay-hey et son vilain de classe, Ching Siu-tung et son baiser surnaturel, Francis Ford Coppola funèbre et magistral comme Huston, Michel Deville et l'érotisme de Miou-Miou, Paul Verhoeven et son policier d'acier, et un inédit que je ne découvrirais que bien plus tard, le beau film d'Alexandre Askoldov.
21:42 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : zoom arrière, steven spielberg, francis ford coppola, john carpenter, kathryn bigelow, wong kar-wai, jackie chan, ching siu-tung, michel deville, alexandre asklodov, john mctiernan | Facebook | Imprimer | |
17/12/2015
1984 en neuf (autres) réalisateurs
Orwell me chatouille, 1984, c'est maintenant sur Zoom Arrière, avec la consécration de Sergio Leone pour son film fleuve, suivi de près par Eric Rohmer et ses nuits branchées, les pilotes de Philip Kaufman, et quelques autres estimables bandes dont un étonnant cochon en super 8. Mais il y a un peu plus bas dans le classement des réalisateurs admirables qui ont fait alors ma joie, et ma joie demeure. Rétrospective en neuf photographies de tournage. Photographies DR.
13:16 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : john carpenter, john huston, steven spielberg, bertrand blier, brian de palma, david cronenberg, les zaz, bill forsyth, sam peckinpah | Facebook | Imprimer | |
22/09/2015
1981 sur un plateau
Et pour prolonger le plaisir du retour vers 1981 avec l'équipe de Zoom Arrière, voici quelques uns de mes films favoris de l'année illustrés par des scènes de tournage. Avec Michael Cimino, Steven Spielberg et George Lucas, John Boorman, François Truffaut, Sergio Corbucci, Martin Scorcese, et John Carpenter. Photographies DR (United Artists, Universal, l'Unità, les films du Carosse) :
08:03 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : michael cimino, steven spielberg, george lucas, john boorman, françois truffaut, sergio corbucci, martin scorcese, john carpenter | Facebook | Imprimer | |
31/05/2007
Big John
23:15 Publié dans Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : John Carpenter, archives, photographie | Facebook | Imprimer | |
21/03/2005
Assaut, Rio, Bravo !
Chance, c’est surtout le nom du personnage joué par John Wayne dans le Rio Bravo de Howard Hawks. Ce pseudonyme, c’est un acte de filiation. On connaît l’admiration de Carpenter pour Hawks, et, au sein de son œuvre, pour ses thématiques, son sens de l’espace et le dispositif minimaliste qui élève Rio Bravo au rang des grandes tragédies classiques.
Ce qui est moins connu, c’est que la véritable inspiration d’Assaut, c’est un autre western, moins aboutit, plus ancien, réalisé en 1953 par John Sturges : Fort Bravo, dans lequel des nordistes avec leurs prisonniers sudistes sont coincés dans un trou en plein désert, assiégés par une horde d’indiens invisibles qui les bombardent dans un silence coupé de sifflements par une multitude de flèches. Si on prend la peine d’analyser les situations des trois films, on voit bien qu’Assaut a bien plus à voir avec le Fort qu’avec le Rio.
Alors, ça me fait un peu marrer, à l’occasion de la sortie du remake d’Assaut, d’entendre parler tout le monde de la filiation avec Rio Bravo. Du remake, rien à dire, je ne l’ai pas vu et puis j’irais pas. Comme pour L’Aube des Morts et Massacre à la Tronçonneuse, il s’agit de versions édulcorées, aseptisées, formatées, de grandes œuvres subversives des années 70. Roméro, Hooper et Carpenter faisaient de la vraie série B, des films engagés qui passaient par le fantastique et l’horreur pour s’attaquer violemment à la société de l’époque. Aujourd’hui, ils sont presque tous réduits au silence. Mais leur oeuvre est toujours très présente et le meilleur hommage que l’on puisse leur rendre, c’est de s’abstenir d’aller voir leur tristes clones qui seront oubliés dans deux ans.
13:25 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : John Carpenter, Howard Hawks, remake | Facebook | Imprimer | |