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13/11/2004

Vieil ami

mm01cd0c455b8eee98.jpegIl y a des films que l'on retourne voir comme de vieux amis. Hana Bi de Takeshi Kitano, j'avais mis du temps à le rencontrer. Lors de sa sortie, il nous a fallu attendre quatre longs mois pour le voir débarquer dans notre ville. Finalement, nous sommes partis à quatre à trente kilomètres pour une séance un soir dans la petite salle d'une MJC.
 
J'ai été heureux de le revoir, de le retrouver, cet après midi. Toujours aussi bavard ! Une belle histoire d'amour et de désespoir déguisée en polar. Une histoire sur le pouvoir de l'art aussi, avec ce policier paralysé qui manque de se suicider et qui reprend goût à la vie en se mettant à dessiner... des dessins de Kitano.
 
Hana Bi, ce qui signifie "feux d'artifices", reste pour le moment le sommet du cinéma de Kitano, un cinéma de l'épure, du cadre, de la violence sèche comme exutoire à la stupidité d'un monde dans lequel on se sent maladroit. Un cinéma plein d'humour aussi, l'humour parfois déconcertant de celui qui a été une grande vedette comique de la télévision japonaise avant de se révéler un des cinéastes majeur de notre époque qui n'en compte pas tant.

Hana Bi, je l'ai revu cet après midi et il se porte comme un charme !
 
Le DVD 

Premier jour

Toute ma vie, j'ai utilisé de nombreux moyens pour conserver la trace des films vus, des séances et des salles. J'ai toujours aimé faire partager mes enthousiasmes et mes déceptions, m'exprimer sur le "come" et le "perche".

Aujourd'hui, je me lance, à cette heure indue, dans ce nouveau moyen d'expression.

Bloggons donc.

Histoire de commencer fort, j'ai vu, ce soir, Nous nous sommes tant aimés d'Ettore Scola. Beau film. La séance a eu lieu dans le cadre du ciné club Cinémas Sans Frontières du cinéma Mercury de Nice. Il y a eu un débat à l'issue de la projection, débat calme car les gens étaient sans doute un peu assomés par les audaces et la force du film. Scola ose des choses qui laissent rêveur aujourd'hui : reconstitution de la scène de la fontaine de La dolce vita avec les vrais Fellini et Mastroianni, noir et blanc et couleurs, procédés de narration complexes, commentaires en direct...

Mais pourquoi ne fait on plus ça aujourd'hui ?

Hein ?

Allons, c'est histoire de commencer. On se revoit bientôt. Je vais aussi essayer de vous donner des informations utiles. on verra, je verrais et vous aussi, si je tiens la distance.

Bonsoir