25/09/2024
La belle équipe
Le réalisateur Clive Donner bien entouré avec la distribution éclatante du film Quoi de neuf Pussycat ? ( What's New Pussycat?, 1966) avec, dans le désordre, Woody Allen, Ursula Andress, Katrin Schaake, Peter O'Toole, Capucine, Romy Schneider, Peter Sellers, Eddra Gale et Paula Prentiss. Photographie © Sunset Boulevard/Corbis
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27/06/2024
Les Sept Samouraïs au Ciné-club du Pathé Masséna
Les cinéphiles bien nés savent combien est casse-tête la fameuse liste des dix meilleurs films de tous les temps, pour reprendre le titre de l'excellent livre de Luc Chomarat (aux éditions Marest). En ce qui me concerne, Shichinin no samurai (Les Sept Samouraïs, 1954), du maître Akira Kurosawa, en ferait certainement partie. C'est dire ma joie quand on m'a proposé de présenter une séance de la reprise de la version restaurée au Pathé Masséna de Nice, vendredi 5 juillet à 19h30. Cela conclura de belle façon la saison du ciné-club avant la trêve estivale. Cette version, complète, a été présentée en avant-première dans la section Cannes Classic au dernier festival de Cannes. Pour la toute petite histoire, j'avais une place mais, après une grosse journée la veille, je me suis désisté en me disant que le film serait repris à la Cinémathèque. On ne se méfie jamais assez, la séance cannoise a été introduite par non moins que Hirokazu Kore-eda, ce qui devait être quelque chose ! Cela met la barre très haut pour vendredi prochain.
Photographie © Toho LTD
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30/04/2024
Zoom Arrière n°8 : Les films de Werner Herzog
Pour son huitième numéro, l'équipe de Zoom Arrière vous propose un voyage dans le cinéma de Werner Herzog, figure majeure du jeune cinéma allemand des années 70 et 80, devenu un maître du cinéma contemporain.
La campagne de pré-commandes est ouverte sur Ulule (cliquez sur l'image ci-dessous) pour acquérir ce superbe numéro et ses non moins superbes contreparties. Et n'hésitez pas à transmettre l'information !
Des rivières de l'Amazone aux glaces de la base Antarctique McMurdo, de la grotte Chauvet aux chemins escarpés de Cuzco, des plages de l'ancien Dahomey au désert dévasté du Koweït, de volcans en sommets, des océans aux forêt profondes, Werner Herzog est un cinéaste voyageur inlassable, à l'immense curiosité, moteur d'un œuvre protéiforme et exaltante.
Adolescent, il croise la route de Klaus Kinski et, impressionné, en conçoit l'intuition qu'il réalisera des films et dirigera l'impossible comédien. Ce qu'il fera. Werner Herzog est l'homme des signes qui peuplent le monde et des appels d'un destin imprévisible auxquels il faut savoir répondre. Il aura construit ses films sur d'innombrables rencontres et autant de coups de tête. Religieux, voire mystique, il sait accueillir l'imprévisible, le merveilleux, et la poésie de la vie, tout en conservant une détermination sans faille dans sa vision de cinéaste.
Ses tournages sont autant d'aventures physiques que spirituelles et ses films, plus de quatre-vingt fictions et documentaires, courts et longs métrages, autant de visions artistiques sensibles qui explorent la condition humaine dans toute sa démesure, sa folie, sa grandeur.
L'équipe de Zoom Arrière est heureuse de vous convier à déambuler à travers les multiples facettes de l'impressionnante filmographie de ce grand marcheur pour qui : « ...voyager à pied est une vertu ». On ne saurait rêver meilleur compagnon de route.
Le huitième numéro de Zoom Arrière revisite donc son œuvre : longs et courts métrages, fictions et documentaires, analyses transversales, bibliographie et filmographie, commentés et analysés par nos contributeurs, à travers plus de soixante-dix textes.
Certains de ces textes s’opposent, d’autres convergent. Tous se complètent pour rendre hommage à un créateur unique.
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15/04/2024
Truffaut en ligne
15:18 Publié dans Cinéma, Réalisateur, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois truffaut | Facebook | Imprimer | |
26/12/2023
2023 en quelques films
C'est le temps du bilan ! Une année plutôt bien fournie avec près de 200 films vus et un peu trop souvent, revus. Belle année avec des films excitants signés de mes réalisateurs de chevet et quelques belles découvertes. Un phénomène qui m'inquiète quelque peu : j'ai vu plusieurs films dont je ne me souviens de rien. Mais alors de rien du tout, sans pour autant que j'ai le souvenir de m'être ennuyé ou d'être tombé sur une bouse (là, curieusement, les souvenirs sont plus précis). C'est peut être l'âge... Reste, plus classique, plusieurs films que j'ai aimé sans être transporté outre-mesure. Et puis dans ma liste des regrets, mais que je compte rapidement combler : Guédiguian et Kaurismaki. Alors, voilà :
The Fabelmans de Steven Spielberg © Universal
Il sol dell'avvenire (Vers un avenir radieux) de Nanni Moretti © Xenix Film
Le procès Goldman de Cédric Kahn © Moonshaker
Whaou ! De Bruno Podalydès © Anne Francoise Brillot
Fifi de Jeanne Aslan et Paul Saintillan © New Story
L'été dernier de Catherine Breillat © Pyramide Films
Kimi-tachi wa dō ikiru ka (Le Garçon et le héron) de Hayao Miyazaki © Le Studio Ghibli
Yamabuki de Yamasaki Juichiro © Survivance
Reality de Tina Satter © Mickey & Mina LLC
Umberto Eco, la biblioteca del mondo de Davide Ferrario © Cinema Guild
Et la série Esterno notte de Marco Bellocchio © Anna Carmelingo
Et aussi dans la catégorie "oui mais", Anatomie d'une chute de Justine Triet, La famille Asada de Ryôta Nakano, Zone of interest de Jonathan Glazer, Inchallah un fils de Amjad Al Rasheed, Rapito (L'Enlèvement) de Marco Bellocchio, Monster de Hirokazu Kore-eda, Adagio de Stefano Sollima, Coup de chance de Woody Allen et Barbie de Greta Gerwig que je trouve douée pour la comédie musicale.
16:00 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bilan, steven spielberg, nanni moretti, hayao miyazaki, bruno podalydes | Facebook | Imprimer | |
22/10/2023
Avec Catherine
Photographie DR
21:11 Publié dans Actrices, Cinéma, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catherine deneuve; françois truffaut | Facebook | Imprimer | |
05/10/2023
Une conversation
En février 1970, Simon Hartog réunit Pierre Clémenti, Glauber Rocha, Miklós Jancsó et Jean-Marie Straub pour parler boutique : http://derives.tv/conversation
Discussion retranscrite par Patrick Letessier (1970), traduite de l’anglais par Mehdi Benallal (2008).
Version anglaise initialement publiée dans Cinematics no. 4 et disponible sur rouge.com.au
10:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre clémenti, glauber rocha, miklós jancsó, jean-marie straub | Facebook | Imprimer | |
29/09/2023
Ciné-club
Depuis la saison dernière, j'ai le plaisir d'animer un ciné-club au Pathé Masséna de Nice (31 avenue Jean Médecin). Une sorte de rêve qui a pris corps presque par hasard. Depuis septembre, je propose un cycle consacré aux voyages dans le temps avec quelques-uns des films qui m'ont marqué sur le sujet. C'est assez excitant d'accompagner Peggy Sur, Marty McFly, Taylor, Phil Connor, Benjamin Button et Camille qui redouble. Les dates et horaires sont ci-dessous et ce soir, à 19h30, je présente l'inoxydable mais indispensable Back to the future (Retour vers le futur, 1985) de Robert Zemeckis, tellement années 80.
08:39 Publié dans Cinéma, Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ciné-club | Facebook | Imprimer | |
03/09/2023
Jarmush sur ARTE
ARTE.tv propose depuis le 1er août jusqu'au au 31 décembre 2023, cinq des films tournés par le cinéaste américain Jim Jarmusch dans la première partie de sa carrière. Musique, errance, rencontres singulières et humour désenchanté. Au programme : Permanent Vacation, son film de fin d'études, Down by Law, Mystery Train, Night on Earth et le western culte Dead Man. En complément, c'est l'occasion de se plonger dans le numéro que l'équipe de Zoom Arrière à concocté autour de la filmographie de l'auteur (à commander sur le site en cliquant sur la couverture ci-dessous, attention, il en reste peu !).
15:08 Publié dans Cinéma, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim jarmush, zoom arrière | Facebook | Imprimer | |
11/07/2023
Sophie dite Fifi
Fifi (2022), un film de Jeanne Aslan et Paul Saintillan
Quelques mots sur un film qui risque de ne pas déplacer les foules, ce qui serait bien dommage. Fifi, premier long métrage signé à quatre mains par Jeanne Aslan et Paul Saintillan reste pourtant mon plus joli souvenir de l'édition 2023 de Cannes. Une sélection scolaire dont j'avais assuré la présentation et le débat avec le coréalisateur. Un des plaisirs des festivals, c'est de pouvoir découvrir des films sans rien en savoir et être transporté. Ça ne marche pas toujours. Fifi, c'est l'histoire d'une jeune adolescente vivant dans une banlieue de Nancy et dont la famille (recomposée avec entre-autres petit frère insupportable et grande sœur mère-célibataire) lui pèse. Le destin lui donne un coup de pouce quand elle retrouve une copine de classe qui vit, elle, dans la jolie villa d'un quartier chic. Sur une impulsion, elle embarque les clefs et pense profiter du départ en vacances de la famille pour trouver un refuge et profiter un peu du calme luxe et volupté de l'endroit, une expérience tirée de le jeunesse de la coréalisatrice. Manque de chance... ou pas, Stéphane, le fils aîné, jeune adulte, y débarque pour un job d'été (remplir des enveloppes pour un organisme caritatif) et faire le point sur sa vie. Le film va explorer tout en délicatesse et humour la relation qui s'établit entre ces deux personnages qui se cherchent.
Avec finesse, les auteurs abordent la question amoureuse sans en faire un enjeu central. Ce qui se joue entre Fifi et Stéphane tient plus d'un rapport entre sœur et frère, d'une amitié nourrie d'échanges, le livre (Kafka), la musique (Schubert), le travail partagé, mais surtout une manière de se reconnaître dans l'autre, « parce que c'était lui, parce que c'était moi » et toutes ces sortes de choses. De la même façon, Aslan et Saintillan évitent avec élégance le film à thèse avec différences sociales bien marquées. Elles sont présentes mais prises à contre-pied. Fifi vit dans une famille modeste mais le beau-père est sympathique, la mère très (trop) compréhensive, et si le quotidien n'est pas facile, il ne tombe jamais dans le misérabilisme. Tout ceci passe par la mise en scène, des plans posés, une caméra discrète mais précise, un montage net, le choix attentif des décors et accessoires avec une prédilection pour les couleurs vives et gaies qui font des plans un enchantement pour les yeux. Comme le dira Saintillan, ce n'est pas parce qu'ils sont pauvres qu'ils doivent avoir des coussins maronnasse. La photographie, limpide, chaleureuse, estivale, c'est de saison, est signée d'Alan Guichaoua, qui a travaillé avec Guillaume Brac sur A l'Abordage ! et Contes de juillet, et avec Alain Guiraudie sur Rester vertical. Dialogues et situations vont également à contre-courant de ce que le spectateur pourrait attendre, voire redouter. Pas de caméra épileptique, pas de crises de nerfs, pas de violence, ce qui n'empêche pas la force des sentiments.
Ça et là, on cite volontiers Rohmer, mais Fifi me semble surtout proche de Brac comme du cinéma de Mickaël Hers, un cinéma délicat des rapports humains qui fait plaisir à découvrir. Une grande part de la réussite du film tient à l’alchimie créée entre les deux acteurs, Céleste Brunnquell en Fifi, vue dans la série En Thérapie, et Quentin Dolmaire en Stéphane, qui a démarré avec Arnaud Depleschin et joue un aimable second rôle dans le récent Le Processus de paix (2023) d'Ilan Klipper. Jeanne Aslan et Paul Saintillan ont aussi cette faculté trop rare de savoir camper des personnages secondaires vivants, les membres des deux familles en premier lieu. Bref, un film à découvrir et deux réalisateurs à suivre, ça fait plaisir.
Pour les niçois, le film est à l'affiche au cinéma Jean-Paul Belmondo, ex-Mercury
Photographies Copyright New Story
15:23 Publié dans Cinéma, Film | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jeanne aslan, paul saintillan | Facebook | Imprimer | |