26/12/2023
2023 en quelques films
C'est le temps du bilan ! Une année plutôt bien fournie avec près de 200 films vus et un peu trop souvent, revus. Belle année avec des films excitants signés de mes réalisateurs de chevet et quelques belles découvertes. Un phénomène qui m'inquiète quelque peu : j'ai vu plusieurs films dont je ne me souviens de rien. Mais alors de rien du tout, sans pour autant que j'ai le souvenir de m'être ennuyé ou d'être tombé sur une bouse (là, curieusement, les souvenirs sont plus précis). C'est peut être l'âge... Reste, plus classique, plusieurs films que j'ai aimé sans être transporté outre-mesure. Et puis dans ma liste des regrets, mais que je compte rapidement combler : Guédiguian et Kaurismaki. Alors, voilà :
The Fabelmans de Steven Spielberg © Universal
Il sol dell'avvenire (Vers un avenir radieux) de Nanni Moretti © Xenix Film
Le procès Goldman de Cédric Kahn © Moonshaker
Whaou ! De Bruno Podalydès © Anne Francoise Brillot
Fifi de Jeanne Aslan et Paul Saintillan © New Story
L'été dernier de Catherine Breillat © Pyramide Films
Kimi-tachi wa dō ikiru ka (Le Garçon et le héron) de Hayao Miyazaki © Le Studio Ghibli
Yamabuki de Yamasaki Juichiro © Survivance
Reality de Tina Satter © Mickey & Mina LLC
Umberto Eco, la biblioteca del mondo de Davide Ferrario © Cinema Guild
Et la série Esterno notte de Marco Bellocchio © Anna Carmelingo
Et aussi dans la catégorie "oui mais", Anatomie d'une chute de Justine Triet, La famille Asada de Ryôta Nakano, Zone of interest de Jonathan Glazer, Inchallah un fils de Amjad Al Rasheed, Rapito (L'Enlèvement) de Marco Bellocchio, Monster de Hirokazu Kore-eda, Adagio de Stefano Sollima, Coup de chance de Woody Allen et Barbie de Greta Gerwig que je trouve douée pour la comédie musicale.
16:00 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : bilan, steven spielberg, nanni moretti, hayao miyazaki, bruno podalydes | Facebook | Imprimer | |
28/12/2019
2019
Le moment est venu de se pencher sur cette belle année 2019 qui s'achève sur le sentiment d'avoir repris une nette vitesse de croisière en matière de films. Je suis encore bien loin de certains collègues, mais je suis moins honteux de publier mes préférences. L'année aura été marquée en outre par mon activité de conférencier, en particulier autour des cent ans de la Victorine à Nice, par les sorties des deux numéros de Zoom Arrière consacrés à Brian De Palma et Nanni Moretti, les deux numéros d'Abordages, et plusieurs autres collaborations qui m'ont ravies. Question films, il y a bien quelques regrets (Moretti, Guédiguian) que je vais rattraper au plus vite, mais c'est une année qui me semble très riche où j'aurais même amorcé une réconciliation avec le cinéma de Tarantino. De mes multiples explorations, je citerais la découverte des femmes cinéastes au temps du muet, Elvira Notari, Alice Guy, Lois Weber ou Germaine Dulac, histoire de savoir un peu de quoi on parle. Et puis, de merveilleux classiques comme Air Force (1943) de Howard Hawks ou Stars in My Crown (1950) de Jacques Tourneur. Pour la première fois, je ferais mention de séries. Pas difficile, ce sont les deux seules que j'ai suivies, mais ce sont aussi, pour moi, de beaux morceaux de cinéma. Je pourrais y ajouter I ragazzi di celluloide de Sergio Sollima, mini série en deux fois trois parties réalisée en 1981-1984, où le metteur en scène revient sur les années de sa jeunesse et de sa formation au Centro Sperimentale de Rome pendant les années du fascisme. Allez, c'est parti !
Dylda (Une Grande fille) de Kantemir Balagov
Le Mans 66 de James Mangold
Parasite de Joon-ho Bong
Dolor y gloria (Douleur et Gloire) de Pedro Almodóvar
Once Upon A Time... in Hollywood (Il Était une fois à Hollywood) de Quentin Tarantino
Il traditore (Le Traître) de Marco Bellocchio
Atlantique de Mati Diop
Rêve de jeunesse d'Alain Raoust
The Mule de Clint Eastwood
Toy Story 4 de Josh Cooley
Un court métrage :
L’espace commun de Raphaële Bezin (A voir ici)
Et deux séries :
Game of Thrones, saison 8, de Miguel Sapochnik et David Nutter
Chernobyl de Johan Renck et Craig Mazin
Copyrights : DR, ARP Sélection, Twentieth Century Fox, The Jokers/Les Bookmakers, Studio Canal/El Deseo, Sony Pictures, Ad Vitam, Netflix, Shellac, Warner Bros./Claire Folger, Disney/Pixar, Raphaële Bezin et HBO.
10:23 Publié dans Blog, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : bilan | Facebook | Imprimer | |
01/01/2012
2011 (le bilan ! le bilan !)
Curieuse année 2011, à prendre avec les précautions habituelles, à savoir mon décalage toujours important avec l'actualité des sorties en salle, de plus en plus remplacée par celle des sorties en DVD (Merci à Kinok une nouvelle fois) et de mes propres découvertes. Triste année où l'on a enterré avec le 35 mm une impressionnante cohorte d'acteurs et d'actrices, de réalisateurs et de techniciens que j'aimais bien. Belle année où finalement les images sont multiples, où Hers place ses comédiens dans la plus belle lumière possible, où c'est une jeune réalisatrice qui réinvente le western, où Moretti ne fait pas le film attendu, où Guédiguian revient au pastis-olives de ses débuts, où Sophie Quinton, où Ryan Gosling prend l'ascenseur, où Rassoulof fait de contraintes très réelles une esthétique, où l'on peut redécouvrir le super 8 de Jean-Louis Le Tacon et la vidéo années 70 d'Armand Gatti. Où j'ai vu plein de films avec Edwige Fenech.
Memory Lane (sortie fin 2010) de Michael Hers
Drive de Nicolas Winding Refn
Meek's cutoff de Kelly Reichardt
Habemus papam de Nanni Moretti
The adventures of Tintin de Steven Spielberg
Poupoupidou de Gérald Hustache-Mathieu
Traduire de Nurith Aviv
Au revoir de Mohammad Rasoulof
Les neiges du Kilimandjaro de Robert Guédiguian
The Promise: The Darkness On The Edge of Town Storyde Thom Zimny
Bien aimé aussi :
Contes de la nuit de Michel Ocelot
The way back (Les chemins de la liberté) de Peter Weir
Di Renjie (Détective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme) de Tsui Hark
Photographies : © Ad Vitam et © Le Pacte
16:55 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : bilan | Facebook | Imprimer | |
01/01/2010
La belle année 2009
C'est de saison, dès la mi-décembre, on commence à cogiter sur le bilan de l'année écoulée. Il est toujours possible de suivre le conseil de Pierre Léon et de faire un moratoire sur les listes, mais après tout, il n'est pas désagréable se revenir sur ce qu'a représenté l'année en matière de cinéma pour soi. Ce dernier mot est essentiel. Tout ceci n'a guère de valeur, à plus forte raison si l'on a dans l'idée de vouloir à tout pris être dans l'air du temps ou, pire, de vouloir le souffler. L'air du temps, je veux dire. Listes, listes, vous n'êtes révélatrices que de ceux qui vous dressent et n'avez de prix que votre sincérité et les pistes que vous offrez comme autant d'étrennes à nos mains tremblantes et nos yeux avides, toujours plus avides, d'images.
Voici donc mon petit bilan personnel avec quelques précautions d'usage. Je vais toujours assez peu en salle et j'ai sans doute raté pas mal de choses. Mais de ce que j'ai pu voir, 2009 est une très belle année qui a vu la majorité des cinéastes vivants et intéressants (y compris ceux qui ne m'intéressent pas) sortir un film. A quelques notables exceptions près, vous pouvez chercher ils ont tourné en 2009 et de ce que je ressens, il n'y a pas eu de véritable ratage. Il me semble même qu'il y a eu quelques œuvres marquantes sinon essentielles, mais cela, le temps le dira. Et quand il le fera, vous pourrez répondre avec la voix brisée d'émotion « J'y étais » et un murmure se répandra : « Voilà un brave ».
Sinon mon rapport avec les films passe toujours plus par le DVD, notamment via ma collaboration au site Kinok qui m'a permit quelques beaux rattrapages et la découverte des Oshima années 60 et Dwan années 50 ce qui n'est pas rien. Merci à Laurent pour ces ouvertures. Inisfree a passé le cap des cinq ans, on se sent plus sûr sur ses jambes. C'est le bon moment pour remercier mes lecteurs et mes commentateurs, surtout ceux qui font les deux à la fois. Assez parlé, c'est partit :
Dix films (sans ordre de préférence) :
Gake no Ue no Ponyo (Ponyo sur la falaise) Hayao Miyazaki
L'armée du crime Robert Guédiguian
Giù la testa ! (Il était une fois... la révolution - reprise 1971) Sergio Leone
Vincere Marco Bellocchio
Montparnasse Mikhaël Hers
Gran Torino Clint Eastwood
Inglorious basterds Quentin Tarantino
Bellamy Claude Chabrol
Welcome Philippe Lioret
L'initiation de Boris Carré et François-Xavier Drouet
Pedro Almodovar, Elia Suleiman, Luc Moullet, Emmanuel Mouret et Woody Allen
Deux amis :
Jérémie Lenoir pour Foniké (en guise de manifeste)
Xavier Ladjointe pour Ma vie avec ATTAC 06
Trois actrices :
Diane Kruger, Lola Naymark et Giovanna Mezzogiorno
Quatre courts :
Légende de Jean l’inversé Philippe la Mensch
Naglinn (Le clou) Benedikt Erlingsson
A matter of Loaf and Death (Un sacré pétrin) Nick Park
Man stirbt Patrick Doberenz et Philipp Enders
Belles découvertes :
Father and daughter (Père et fille - 2000) Michael Dudok de Wit
The rising of the moon (Quand se lève la lune – 1957) John Ford
Hotaru no Haka (Le tombeau des lucioles – 1988) Isao Takahata
Terror in a Texax town (Terreur au Texas – 1958) et The big Combo (Association criminelle -1955) Joseph H. Lewis
The notorious landlady (L'inquiétante dame en noir - 1962) Richard Quine
The lady Hermit (Les griffes de jade – 1971) Ho Meng Hua
Gli fumavano i colt... lo chiamano Camposanto (1971) Giuliano Carnimeo
Theater of blood (Théâtre de sang – 1973) Douglas Hickox
Signore e signori (Ces messieurs-dames - 1966) Pietro Germi
Feest ! (La fête ! - 1963) Paul Verhoeven
Photograhies : © Le Studio Ghibli / AgoraVox / Unifrance / © Moune Jamet / Jean-Baptiste Mondino / Festimage.be / capture DVD MGM
10:34 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bilan | Facebook | Imprimer | |