01/11/2024
Conférence Renoir (Vu pas Vu, 5 novembre à Nice)
Seconde conférence de la saison autour des liens entre peinture, art et cinéma pour l'association culturelle Vu pas Vu avec une évocation de la famille, plutôt de la dynastie Renoir.
Pierre-Auguste Renoir, figure majeure de l’impressionnisme, est aussi le géniteur d'une lignée qui s'est vouée au cinéma avec ses fils Jean et Pierre. Le fameux réalisateur et le grand acteur ont puisé, chacun sa façon, dans l'héritage paternel, des couleurs et des cadres, une éthique et une exigence de leur art. Trait d'union idéal, Catherine Hessling fut à la fois le dernier modèle du peintre et la première muse du cinéaste.
Pierre-Auguste et Jean Renoir, photographie source Musée d'Orsay
Il sera aussi question du benjamin, Claude, céramiste et assistant de jean, de son fils Claude, grand directeur de la photographie, de Sophie, comédienne vue chez Eric Rohmer, comme de Jacques, photographe, directeur de la photographie également, et auteur du livre "Le Tableau amoureux" adapté au cinéma dans le "Renoir" de Gilles Bourdos.
Ce sera jeudi 7 novembre à 18h30, au Palladio, 6 Rue Adolphe de Rothschild, 06000 Nice.
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16/07/2024
Sergio Sollima, le cinéma au couteau : ouverture des précommandes
Cette fois-ci, c'est (vraiment) parti ! J'ai le plaisir, l'honneur et l'avantage de vous présenter mon nouvel ouvrage consacré au cinéaste Sergio Sollima. Le livre va sortir aux éditions Rififi et les précommandes sont ouvertes sur KissKissBankBank (lien sur l'image ci-dessous).
Après Sergio Corbucci, je me suis replongé dans les grandes heures du cinéma de genre italien, mais avec Sollima, ce serait réducteur. Tel un homme de la Renaissance, Sollima fut artiste et aventurier, voyageur et soldat, intellectuel et populaire, humaniste et maître de son destin. Né un an avant la prise du pouvoir par Mussolini, il s’engage comme partisan pendant la Seconde Guerre Mondiale. Marxiste et catholique, il sera tour à tour critique et écrivain de cinéma, dramaturge pour le théâtre, et enfin scénariste et réalisateur de films. Il fut amateur de westerns avant d’en réaliser lui-même, adepte des arts martiaux, sensible aux mouvements du monde de son temps. Il parlait un français impeccable, tout comme son ami Sergio Leone, et empruntait les routes d'Asie comme d'Amérique, se sentant citoyen du monde.
On lui doit une œuvre de cinéma qui s’étend sur trois décennies de l'histoire du cinéma italien. Comme pour tous les réalisateurs ayant œuvré dans le cinéma populaire à son âge d'or, soit de la fin de la seconde guerre mondiale à la crise de la fin des années soixante-dix, Sergio Sollima a touché à tous les genres en suivant les mouvements impulsés par les succès du moment. Scénariste de mélodrames puis de péplums dans les années cinquante, il débute dans la réalisation par une comédie à sketches, puis aborde successivement le film d'espionnage, le western, le polar, le thriller, œuvrant toujours avec intelligence et exigence.
Pour le western, ce sera Colorado (1966) avec Lee Van Cleef, suivi du Dernier face à face (1967) avec Gian Maria Volonte et Thomas Millian. Pour le thriller, Il offrira à Charles Bronson un des rôles majeurs de sa carrière européenne dans La Cité de la violence (1970). Pour le polar, ce sera Revolver (1973), point d'orgue du poliziottesco marqué par les années de plomb, opposant Oliver Reed à Fabio Testi. Il laisse sur grand écran une filmographie, plutôt modeste, de 13 films mais qui a marqué les esprits comme elle a le plus souvent séduit le public.
Quand les difficultés s'accumulent, il passe sans état d'âme au petit écran et poursuit sa carrière à la télévision publique, refusant de brader son talent comme nombre de ses collègues. Il marquera ainsi l’histoire du feuilleton sur le petit écran avec Sandokan en 1976 puis évoquera ses années de jeunesse avec deux mini séries remarquables : I ragazzi di celluloide en 1981 et 1984. Quelques films encore puis, après l'échec d’une nouvelle suite à Sandokan en 1996, il prend sa retraite des plateaux et se consacre à accompagner la redécouverte de son œuvre par de nouvelles générations. Une œuvre qui a bien traversé les années, que ce soit par l'élégance et l'inventivité de ses mises en scène, l'humanité sensible de ses récits, fables d'aventure mêlant intimement action et réflexion, et l'intelligence avec laquelle Sollima aborde ses thèmes de prédilection: les mécanismes de la violence, le sens de l'engagement et l'aspiration à la liberté.
Sergio Sollima, le cinéma au couteau est un livre de 252 pages broché, au format 17x24.
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27/06/2024
Les Sept Samouraïs au Ciné-club du Pathé Masséna
Les cinéphiles bien nés savent combien est casse-tête la fameuse liste des dix meilleurs films de tous les temps, pour reprendre le titre de l'excellent livre de Luc Chomarat (aux éditions Marest). En ce qui me concerne, Shichinin no samurai (Les Sept Samouraïs, 1954), du maître Akira Kurosawa, en ferait certainement partie. C'est dire ma joie quand on m'a proposé de présenter une séance de la reprise de la version restaurée au Pathé Masséna de Nice, vendredi 5 juillet à 19h30. Cela conclura de belle façon la saison du ciné-club avant la trêve estivale. Cette version, complète, a été présentée en avant-première dans la section Cannes Classic au dernier festival de Cannes. Pour la toute petite histoire, j'avais une place mais, après une grosse journée la veille, je me suis désisté en me disant que le film serait repris à la Cinémathèque. On ne se méfie jamais assez, la séance cannoise a été introduite par non moins que Hirokazu Kore-eda, ce qui devait être quelque chose ! Cela met la barre très haut pour vendredi prochain.
Photographie © Toho LTD
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12/06/2024
"Princesse Mononoké" au Pathé Masséna
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26/05/2024
Dalí et le cinéma
16:07 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salvador dali | Facebook | Imprimer | |
09/04/2024
"Le Tombeau des lucioles" au Ciné-club du Pathé Masséna
Grand moment à venir, ce vendredi 12 avril, dans le cadre du ciné-club du Pathé Masséna à Nice : projection du chef d’œuvre d'Isao Takahata, Le Tombeau des lucioles. On aurait envie de faire le malin pour ne pas avouer l'émotion que procure ce film qui redonne tout son sens au mot "bouleversant". Mais non. Prévoir quelques mouchoirs.
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28/11/2023
Rencontre avec Andrea Ferréol
La comédienne Andrea Ferréol sera reçue à la Cinémathèque de Nice, vendredi 8 décembre, à l'issue d'une projection de La Grande bouffe (1973), le film-monstre de Marco Ferreri. mais il serait dommage de réduire son impressionnante carrière à ce simple titre. Andrea Ferréol a tourné avec François Truffaut, Rainer Werner Fassbinder, Andrzej Wajda, Samuel Fuller, Claude Lelouch, Agnès Varda et de nombreux cinéastes italiens, tels Luigi Comencini ou Mario Monicelli.
J'aurais le plaisir d'animer la rencontre qui suivra la projection du film.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Cinémathèque de Nice.
Photographie DR
10:55 Publié dans Actrices, Evènement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : andrea ferreol | Facebook | Imprimer | |
29/09/2023
Ciné-club
Depuis la saison dernière, j'ai le plaisir d'animer un ciné-club au Pathé Masséna de Nice (31 avenue Jean Médecin). Une sorte de rêve qui a pris corps presque par hasard. Depuis septembre, je propose un cycle consacré aux voyages dans le temps avec quelques-uns des films qui m'ont marqué sur le sujet. C'est assez excitant d'accompagner Peggy Sur, Marty McFly, Taylor, Phil Connor, Benjamin Button et Camille qui redouble. Les dates et horaires sont ci-dessous et ce soir, à 19h30, je présente l'inoxydable mais indispensable Back to the future (Retour vers le futur, 1985) de Robert Zemeckis, tellement années 80.
08:39 Publié dans Cinéma, Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ciné-club | Facebook | Imprimer | |
09/06/2023
Deux ou trois choses...
Quoique l'on puisse penser de la réalisatrice Justine Triet, de son cinéma, de sa Palme d'Or cannoise et de son intervention, on ne peut pas laisser passer nombre d'interventions au mieux ignorantes, au pire malhonnêtes. Une petite mise au point s'impose et les personnes intéressées pourront se reporter aux structures officielles pour creuser la question, la question du pognon.
Non, un long métrage comme Anatomie d'une chute n'est pas financé par l'impôt. Les aides du CNC, dont la fameuse avance sur recette (fer de lance d'un système qui permet, pour le cinéma, l'exception culturelle que bien d'autres cinématographies nous envient de par le monde) proviennent d'un dispositif original mis au point à la Libération (1945, tout ça...) qui prélève une part des recettes sur les billets vendu par les salles. Tous les films participent (c'était un moyen qui s'est révélé efficace pour contrer l'hégémonie financière du cinéma américain) et tous les films français peuvent y prétendre. L'aide est une avance, ce qui veut dire qu'elle est remboursée en fonction des entrées.
Je n'ai pas le détail des résultats des films de Triet mais Victoria a très bien marché avec un taux de rentabilité de 107 % (voir ici) , donc ils abondent, à leur niveau au système qui soutient leur financement. Pour les Régions, c'est bien de l'argent public mais pour les longs métrages c'est clairement une aide à l’industrie, comme les régions peuvent aider n'importe quel autre secteur, et qui est conditionné à un retour, soit par les sommes que la production dépense sur. le territoire, soit par l'emploi de techniciens, comédiens, sous traitants, équipements. Et je ne parle même pas du retour en termes d'image et d'influence sur le tourisme. On est donc dans système donnant donnant et les ceusses qui critiquent l'intervention de Triet n'ont sans doute jamais rempli un dossier de demande d'aide financière. Enfin, pour les télévisions, c'est un peu pareil,. Les aides au bouclage du budget sont soit des préachats en vue de futures diffusions, soit des entrées en coproduction. Et même quand on parle de chaînes publiques, ça n'a rien d'un mécénat mais la joyeuse ronde des affaires.
En tant que professionnelle, Triet a toute légitimité pour parler de son métier et de sa filière. Il est assez gonflé de lui reprocher de défendre le système qui le structure et en permet le dynamisme. Il est bien plaisant qu'on lui reproche de prendre la parole pour appeler à la vigilance Comme si le gouvernement qui pousse aujourd'hui des cris d'orfraie, la main sur le cœur, ne touchait jamais aux acquits sociaux et ne prenait que de bonnes décisions. Comme si la culture n'était pas un secteur majeur de l'économie (ce chiffre parmi d'autre, elle représente sept fois plus que l’industrie automobile). Comme c'était le seul secteur à être aidé ! J'y vois ce vieux fantasme rance que les artistes seraient des gens différents du commun des mortels, vivant d'eau fraîche et d'inspiration. Et que ça serait bien qu'ils se taisent et nous fassent de jolis films inoffensifs. Ha, les braves gens !
11:49 Publié dans Cinéma, Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : justine triet | Facebook | Imprimer | |
13/02/2023
Gothique italien à la Cinématèque de Nice
Il est sorti, il est tout beau ! L'ouvrage écrit à quatre mains avec Eric Escofier est désormais une réalité grâce aux éditions Mono-Tone de Nice. Nous commençons à le diffuser et La Cinémathèque de Nice nous fait l'honneur et le plaisir d'une soirée spéciale le vendredi 17 février à 19h30. Présentation du livre, DJ set de Memphis Mao et projection du film de Mario Bava Les Trois visages de la peur (I tre volti della paura, 1963, avec Michèle Mercier, Boris Karloff, Lydia Alfonsi, Mark Damon et Jacqueline PIerreux, frissons d'époque garantis ! Et en plus, c'est entrée libre.
Pour commander le livre (20 € + port), contacter l'éditeur : memphismao@gmail.com
La soirée "Release Party" sur le site de la Cinémathèque de Nice
18:48 Publié dans Evènement, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | Imprimer | |