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27/06/2006
Johnny Guitar
Johnny: Tell me something nice.
Vienna : Sure, what do you want to hear?
Johnny: Lie to me. Tell me all these years you've waited. Tell me.
Vienna : (without feeling) All those years I've waited.
Johnny: Tell me you'd a-died if I hadn't come back.
Vienna : (without feeling) I woulda died if you hadn't come back.
Johnny: Tell me you still love me like I love you.
Vienna : (without feeling) I still love you like you love me.
Johnny: (bitterly) Thanks. Thanks a lot.
(Extrait du scénario original)
13:15 Publié dans Panthéon | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : western, Nicholas Ray, dialogues | Facebook | Imprimer | |
20/06/2006
Je ne l'aurais pas cru
08:00 Publié dans Acteurs | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinema | Facebook | Imprimer | |
16/06/2006
Django
Le moment me semble bien choisi pour vous faire partager l'ouverture de ce film emblématique du western italien : Django, réalisé en 1966 par Sergio Corbucci. Film matrice, créateur d'un mythe qui inspirera des légions (romaines) de déclinaisons (latines), souvent imité mais bien sûr jamais égalé, Django est un diamant noir. Les quelques minutes de l'ouverture suffisent à exprimer la radicalité du projet de Corbucci. Jamais un héros de western n'était arrivé à pied, à l'exception de John Wayne dans Hondo de John Farrow, mais il marchait de face, au soleil, un chien sur les talons. Deux ans plus tôt, Sergio Léone faisait arriver l'homme sans nom, Clint Eastwood, sur un âne, c'était un premier pas ironique. Django lui, enveloppé dans sa cape noire, chemine péniblement sous une fine pluie, de dos, trébuchant dans la boue, traînant son mystérieux cercueil comme une croix. Le paysage n'est pas ouvert sur de vastes étendues mais, désolé, se refermant entre deux collines chétives.
Franco Nero raconte avec humour comment lors du tournage de cette scène, Corbucci lui a donné comme instructions d'avancer sans se retourner et qu'il lui dirait quand stopper. Au bout d'une dizaine de minutes, n'entendant rien venir, il se retourne et découvre que l'équipe s'est fait discrètement la malle. Un certain sens de la plaisanterie.
Corbucci retourne soigneusement tous les signes habituels du genre pour donner une vision étonnamment neuve et sombre. Second élément qui place d'emblée Django à mille lieues au-delà de Per un pugno di dollari (Pour une poignée de dollars - 1964) et de ce qui avait été fait jusqu'ici, l'irruption du fantastique gothique. Le cercueil, bien sûr, mais aussi ces lettres rouges sang, dont la police serait adaptée aux films de la Hammer anglaise ou à ceux de Mario Bava. Si les premiers westerns italiens se plaçaient sous le signe de l'imitation, si Léone allait « s'inspirer » du Yojimbo de Kurosawa et engager un cow-boy authentique, Corbucci va puiser son inspiration visuelle dans une tradition bien européenne et à-priori aussi éloignée que possible de l'univers du western. Comme il le fera deux ans plus tard dans Le grand silence, il n'hésite pas à s'asseoir sur le genre. Il ne rend pas hommage, il ne fait pas de clin d'oeil, il subvertit, il dynamite dans un grand éclat de rire sardonique. Car l'humour ne manque pas dans Django, un humour noir all'dente comme lors de la scène de l'oreille. Un humour qui passe ici par les paroles de la chanson pop chantée par Roberto Fia sur la musique de Luis Bacalov. Une chanson qui parle d'amour perdu, d'une femme aimée, du soleil qui brillera demain. Une chanson dont les mots sont en contradiction totale avec ce qui nous est montré sur l'écran. Une chanson qui laisse croire que le film sera une nouvelle histoire de vengeance. Mais l'entreprise de subversion des codes menée par Corbucci va jusqu'à s'en prendre au western italien lui-même et ce thème de la vengeance laisse brutalement place, à mi parcours du film, à des motivations plus vénales. Corbucci va au bout, jusqu'à cette rédemption improbable au cœur d'un cimetière. Revenu du royaume des morts, c'est chez eux que Django retourne pour puiser les dernières forces nécessaires à son ultime combat.
A lire, le très bel article de Francis Moury sur DVDrama auquel il me semble que Ludovic rend hommage.
Django, have you always been alone?
Django, have you never loved again?
Love will live on, Oh Oh Oh...
Life must go on, Oh Oh Oh...
For you cannot spend you life regreatting.
Django, you must face another day.
Django, now your love has gone away.
Once you loved her, whoa-oh...
Now you've lost her, whoa-oh-oh-oh...
But you've lost her for-ever, Django.
When there are clouds in the skies, and they are grey.
You may be sad but remember that love will pass away.
Oh Django!
After the showers is the sun.
Will be shining...
Once you loved her, Whoa-oh...
Now you've lost her, Whoa-oh-oh-oh...
But you've lost her for-ever, Django.
When there are clouds in the skies, and they are grey.
You may be sad but remember that love will pass away.
Oh Django!
After the showers is the sun.
Will be shining...
Django!
Oh Oh Oh Django!
You must go on,
Oh Oh Oh Django...
23:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : cinéma, sergio corbucci, western | Facebook | Imprimer | |
15/06/2006
John Payne, avec un « P »
Je ne sais pas où coucher
Tu restes avec moi
Et cette discussion entre les deux hommes dans la chambre de Tennessee qu'ils partagent, Cowpoke torse nu et avantageux langoureusement lové dans ses draps.
Tu devrais te marier
Mais il faut épouser une femme !
On croirait presque le finale du Grand détournement mais c'est sans doute involontaire.
Le film allie le charme vif de la série B (comme Bud Boetticher) de années 50 avec bagarres, fusillades, poursuite et la distribution masculine ; à la sophistication d'une mise en scène de série A (Comme Allan Dwan, le réalisateur) dans le traitement de la couleur, de l'espace, et la distribution féminine de haute tenue, Rhonda Fleming, Coleen gray et une troupe de charmantes jeunes femmes parmi lesquelles les yeux experts reconnaîtront la débutante Angie Dickinson. Le film dégage une beauté fascinante notamment dans les scènes se déroulant dans la maison close. Richesse des décors, harmonies des teintes magnifiées par le Technicolor, sens du détail, j'ai pensé à la direction artistique de certains grands mélodrames de Douglas Sirk. Très impressionnante aussi une scène de jeu de poker à l'atmosphère sombre de film noir et à l'intensité proprement suffocante. Je sais désormais de John Payne savait jouer et que des films tels que celui-ci en valent la peine.
00:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allan dwan, john payne, western | Facebook | Imprimer | |
14/06/2006
Deneuve, en passant
05:25 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | Imprimer | |
13/06/2006
(Petite) nouveauté
08:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | Imprimer | |
10/06/2006
Images et musique
Well brunettes are fine man
And blondes are fun
But when it comes to getting the dirty job done
I'll take a red headed woman
A red headed woman
It takes a red headed woman
To get a dirty job done
Well listen up stud
Your life's been wasted
Til you've got down on your knees and tasted
A red headed woman
A red headed woman
It takes a red headed woman
To get a dirty job done
Tight skirt, strawberry hair
Tell me what you've got baby, waiting under there
Big green eyes that look like, son
They can see every cheap thing that you ever done
Well I don't care how many girls you've dated, man
But you ain't lived till you've had your tires rotated
By a red headed woman
A red headed woman
It takes a red headed woman
To get a dirty job done
Images : Rhonda Fleming dans Tennessee's partner, un film d'Allan Dwan
Paroles : Red headed woman Copyright © Bruce Springsteen (ASCAP)
23:30 Publié dans Actrices | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actrice, Rhonda Fleming, Bruce Springsteen | Facebook | Imprimer | |
09/06/2006
Puisque l'on en parle...
10:30 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma | Facebook | Imprimer | |
08/06/2006
Inventaire
11:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Jean-Luc Godard | Facebook | Imprimer | |