Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2005

Sir Alfred

Un site pour tous les dingues de l'oeuvre d'Alfred Hitchcock, information récupérée sur Ecrans.

medium_alfred.jpg

Plein de photographies et tout un tas d'autres choses, en italien pour les textes.

25/06/2005

Une gâchette en or

Ce n'est pas pour la profondeur de ses analyses que je fréquente régulièrement le site de Shobary. Mais pour un amateur de westerns italiens comme moi, c'est un très intéressant site ressource. L'amateur éclairé comme celui qui souhaite s'initier au genre y trouvera de nombreux extraits sonores, des images, des portraits d'acteurs emblématiques et surtout de nombreuses bandes annonces.

Côté critique, disons que nous ne partageons pas la même approche. Les films sont évalués à l'aide de ... cercueils. Quand on sait l'importance de cet objet dans l'imaginaire des westerns italiens (Les Forcenés et Django de Sergio Corbucci, les nombreux cimetiéres chez Léone... ) on peut penser à du second degré. Mais non, à la lecture, les films sont évalués selon des critères superficiels, le plus douteux étant celui du nombre de personnes tuées par chacun des protagonistes principaux. Voilà qui ne fera pas grand chose pour l'analyse du genre. Pour le reste, c'est une mine d'informations.

Pour ce qui est de textes réellement critiques, je vous incite à visiter A fistful of western, en anglais ou bien la base de données du western italien, en italien.

16/06/2005

Un petit coup de nostalgie, allez

Quelques mots d'explication sur le lien vers ce site : Coucoucircus, apparu depuis peu sur votre droite.

Il s'agit d'un site qui s'amuse à compiler un nombre impressionant de musiques de feuilletons télévisés. Bien sûr, nombre d'entre eux viennent tout droit de mon enfance. Pour situer : L'Ile Mystérieuse, Deux Ans de Vacances, Belle et Sébastien, Chéri Bibi...

Attention, arrivé là, je dois préciser que je ne cultive pas le côté régressif qui amène certains à se vautrer dans les Gloubi-Boulga nights. Non, mille fois non ! Mais j'apprécie de retrouver ces sons venus de l'époque ou il n'y avait que trois chaines de télévison.

Je vous laisse avec cette photographie, empruntée au site, avec une question : qui est- cette fine équipe ?
medium_autobusimp.jpg

13/04/2005

La théorie du bon navet

Personnellement, j’aime assez voir à l’occasion un véritable bon mauvais film. Je ne sais pas si cela relève d’un goût pervers ou d’une soupape de décompression à une cinéphilie classique, mais j’aime le cinéma dans sa globalité ce qui inclus le navet authentique.

Attention à l’importance des expressions !
Série B se réfère à un phénomène économique, celui des films de « première partie », plus courts, au budget réduit. Une série B peut être un grand film. Et dans l’absolu, on ne fait plus de série B depuis plus de 30 ans sauf John Carpenter.
Série Z ne correspond à rien, si ce n’est une façon de dire que le budget comme les intentions sont particulièrement misérables. Mais si l’on recrute de bons navets dans les séries Z, on y trouve surtout des films insignifiants, ennuyeux et simplement mal fichus.

Alors, attention, un bon navet, tout d’abord, c’est rare. Pour approcher d’une définition, je dirais que le bon navet est d’abord réjouissant et généralement pas dans le sens que le réalisateur et son équipe ont voulu lui donner. Un bon navet est souvent drôle, mais involontairement. Un bon navet ne pratique pas le second degré, puisque c’est dans le décalage entre les intentions et le résultat que le spectateur va trouver son plaisir. Un bon navet doit se prendre, un peu, au sérieux et c’est pour cela que les comédies ne donnent qu’exceptionnellement de bons navets. Une comédie est faite pour faire rire. Si elle échoue, c’est qu’elle n’est pas drôle, donc elle devient nulle et ne suscite que l’affligement.
Le bon navet relève très souvent du cinéma de genre ou cinéma d’exploitation, peplum, fantastique, western, polar… mais pas toujours. Un film ambitieux qui se plante peut donner un joli navet. Ce n’est pas non plus un problème de budget, il existe de superbes navets qui ont coûté la peau des fesses.

Bon, alors, ce navet trois étoiles ? Et bien, c’est un film dont l’un, plusieurs ou totalité des éléments constitutifs est complètement à côté de la plaque. C’est un acteur particulièrement mauvais jusqu’au risible (Brigitte Nielsen dans Red Sonja), un scénario plein de trous et de clichés (Le Pacte des Loups, pas un film fauché, hein ?), des dialogues qui laissent sans voix (Les Guerriers du Bronx, au hasard), un doublage surréaliste (Le zozotement du héros de Doc Savage Arrive !), des effets spéciaux touchants de naïveté (le Sixième Continent et ses suites), ou un peut tout ça à la fois (Godzilla contre Megalon qui est une perle).

J’insiste sur le fait qu’il est difficile de faire un bon navet, car il faut tenir la distance et ne pas perdre le spectateur susceptible de sortir en se disant qu’il perd son temps et sa vie devant une daube. Non, il faut de la constance dans le ridicule, du renouvellement dans les situations improbables et, quelque part, une certaine foi dans le cinéma. Et c’est pour cela qu’on peut aimer le bon navet. D’autant que la part de naïveté inhérente au genre peut donner d’étranges moments de poésie pure comme chez Ed Wood.

Assez de philosophie, des actes ! Quelques photos (sous copyright) pour illustrer mon propos et un lien indispensable (merci à Yohan) : www.nanarland.com

Ce site est non seulement indispensable si vous voulez tout savoir sur Max Thayer et la version turque de Star Wars, mais il est hilarant, plein d’extraits vidéo et audio, de photographies et de chroniques et même de philosophie. Un « must » comme on dit outre manche.

En anglais, donc, un autre site tout aussi fourni avec de nombreuses vidéos : www.badmovies.org

Allez-y, vous n’en reviendrez pas