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31/12/2010
Trois jours en soutien aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof
Vendredi 07 - Samedi 08 - Dimanche 09 Janvier 2011
Cinéma Mercury, 16 Place Garibaldi - Nice
Plusieurs associations cinéphiliques niçoises et Amnesty International organisent les 7, 8 et 9 janvier au cinéma Mercury à Nice, des journées de soutien aux cinéastes iraniens Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof.
Les deux réalisateurs ont été condamnés voici quelques jours par la justice de leur pays à six ans d’emprisonnement, Jafar Panahi se voyant de plus interdit de tournage, de voyage à l’étranger et d’interviews pour une période de vingt ans, autrement dit pour le restant de sa vie professionnelle.
Le chef d’accusation – « participation à des rassemblements et propagande contre le régime » - ne tient évidemment pas la route et ne fait que renforcer l’absurdité et l’inanité du jugement.
A travers ces deux cinéastes, c’est toute la liberté artistique du cinéma iranien qui est aujourd’hui, plus que jamais, menacée de disparaître. Le milieu du cinéma international a aussitôt réagi en exigeant la libération immédiate et inconditionnelle des deux cinéastes.
Les associations co-organistarices de cette manifestation niçoise croient à la nécessaire liberté critique de l’artiste où qu’il se trouve et ont résolument décidé de se mobiliser pour faire entendre la voix de ceux que l’on cherche à bâillonner définitivement. Et parce que nous pensons que la meilleure arme d’un artiste est son œuvre, nous avons choisi de diffuser les cinq long-métrages de Jafar Panahi, tous multi-primés, et le dernier en date de Mohammad Rasoulof. Six films qui bénéficieront d’autant de présentations et seront systématiquement suivis de débats avec le public.
09:37 Publié dans Cinéma, Réalisateur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jafar panahi, mohammad rasoulof | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
C'est choquant de voir un cinéaste se retrouve en prison pour son travail, l'Iran actuel semble mépriser le cinéma qui est le reflet de de toute l"horreur de ce régime. Je me souviens d'un reportage poignant et à la limite du supportable sur la vie ou la non vie de toxicomanes à Théhéran!
Je travail à l'écoute de ces hommes et femmes en souffrances, l'association pour qui je travail met à dispositions des lieux de vie ou l'on ne juge pas, simplement un lieu d'écoute.
L'action de soutiens à ce cinéaste est fondamental et je la soutiens!
Merci Vincent de nous avoir informer sur cette action.
Écrit par : claude kilbert | 01/01/2011
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