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16/03/2007

L'entretien avec le grand homme

On commence par voir des films. De plus en plus. Puis on parle des films. Puis on lit des revues, des livres, des études sur les films et le cinéma. Puis l'on réfléchi sur les films et le cinéma. Et l'on commence à écrire sur les films et le cinéma. Et l'on sort les grands mots et les grandes théories. Et puis l'on disserte, on critique, on analyse. Et puis on tombe sur (ou l'on retrouve) cet entretien avec John Ford réalisé en 1971 par Peter Bogdanovich.

 

 

Traduction (personnelle je vous préviens)

Ford : Allez, action

Bogdanovich : M Ford, j'ai remarqué que votre vision de l'Ouest était devenue de plus en plus triste et mélancolique... Si l'on compare Wagonmaster (Le convoi des braves) à The man who shot Liberty Valance (L'homme qui tua Liberty Valance) ?

Ford : Non.

Bogdanovich : Etes vous conscient de ce changement de ton ?

Ford : Non.

Bogdanovich : Maintenant que j'en parle, y-a t'il quelque chose de vous souhaiteriez dire à ce sujet ?

Ford : Je ne sais pas de quoi vous parlez.

Bogdanovich : Puis-je vous demander quels aspects particuliers du western vous plaisent, depuis le début ?

Ford : Je ne sais pas.

Bogdanovich : Etes vous d'accord que le sujet de Fort Apache (Le massacre de Fort Apache), c'est que la tradition militaire est plus importante que l'individu ?

Ford : Coupez !

14/03/2007

Catherine Deneuve, moments

Quand elle enfile ses bas pour que Belmondo puisse avoir le plaisir de les enlever dans La sirène du Mississipi.

Son regard lointain dans Tristana.

Quand elle prépare le cake d’amour dans Peau d’âne.

Quand elle refait le lit de Xavier Beauvois et asperge discrètement de son parfum l’oreiller dans Le vent de la nuit.

Ses cheveux roux et ses lunettes dans Agent trouble.

Quand elle prend un bain de soleil dans Pola X.

Quand elle s’apprête à sortir, hésitant sur son chapeau (Oh puis oui ! Oh puis non !) dans Les demoiselles de Rochefort.

Quand, attachée, Michel Piccoli lui jette de la boue au visage dans Belle de Jour.

Son regard perdu dans Répulsion.

Quand elle sort de la voiture sous la neige à la fin de Les parapluies de Cherbourg.

Quand elle aboie dans Dancer in the dark.

Son énergie juvénile et ses gestes sautillants dans La vie de château.

Quand ses jambes s’emmêlent à celles de Fanny Ardant dans 8 femmes.

Ses cheveux mouillés dans Liza, Le sauvage et L’africain.

Quand, en combinaison, elle se regarde dans la glace dans La reine blanche.

Son menton haut, autoritaire, dans Le dernier métro.

 

La cinémathèque française lui rend hommage tout le mois de mars et jusqu’en avril. A lire, un long entretien avec l'actrice.