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11/09/2008

Radio Inisfree

J'aime bien le site Deezer. Le choix est grand et les possibilités techniques intéressantes. Assez en tout cas pour que je vous propose désormais Radio Inisfree dans laquelle je vous mettrais les morceaux de musique de film que j'ai dégotté là-bas.  La radio est dans la colonne de droite, juste au dessous des archives. Et il y a du beau monde : Morricone et Sean, Sean, Tiomkin présenté par John Wayne, Fred Astaire, Marilyn Monroe sussurant River of no return, Joe Hisaishi, la chanson de Trinita et autres joyeusetés. Vous me direz si ça ne vous gène pas trop en lisant.

Sur la note Hommage, j'ai été un peu vite. Forgotten silver a précisé que le personnage de la bande annonce n'était pas Don LaFontaine, mais Hal Douglas « dans le style de ». Pour découvrir le vrai LaFontaine, au physique assez proche quand même, c'est juste dessous.

Flingobis a quitté la vieille mine et a ouvert son blog.

Pour les fordiens, le dernier numéro de Positif propose un article de Tad Gallagher sur Young Mr Lincoln (Vers sa destinée - 1939). C'est la traduction de celui-ci publié sur le site Senses of Cinema qui propose actuellement un autre article de Phil Wagner « John Ford Made… Monsters ? The Grotesque Tradition in Ford’s Work »

 

06/09/2008

Hommages de rentrée

Dans la chaleur du mois d'août, quelques disparitions passées presque inaperçues mais qui nous ramènent, à des degrés divers, à ce qui forme notre histoire personnelle du cinéma.

Isaac Hayes a passé l'arme à gauche. Universellement connu pour le thème du film Shaft, premier gros succès de la blaxploitation en 1971, il signera plusieurs autres bandes originales, contribuant à renouveler le son des films des années 70. Suffisamment marquant pour des réalisateurs de Hong-Kong le pompent sans vergogne pour illustrer leurs histoires de kung fu (One armed boxer de Wang Yu si je me souviens bien). Pas forcément très amateur de ce genre de musique, il reste pour moi le folklorique Duc de New-York dans Escape from New York de John Carpenter. Donc respect.

Duke of new york.png

Don LaFontaine qui vient de disparaitre était la voix des bandes annonces américaines. « In a world... », « In a time... », cette voix chaude, grave et posée nous a ouvert les portes des grands espaces. Connu jusqu'à la caricature, cet homme ne manquait pas d'humour comme le prouve cette bande annonce pour le film The comedian de Jerry Seinfeld dans lequel il se parodie lui-même. Plein d'informations et de liens chez Forgotten Silver, in a blog before time... Donc respect.

 

Manny Farber et Francis Lacassin sont décédés en août. Manny Farber était un critique de cinéma américain prestigieux, de la génération des James Agee ou Andrew Sarris. Peintre aussi. Je ne crois pas avoir lu un article de lui, mais je l'ai souvent vu cité dans les livres de cinéma, encore tout récemment dans l'ouvrage de McBride sur John Ford. Une référence qui m'était ainsi familière. Je vous invite à lire l'hommage qui lui est rendu via des écrits sur Jean-Luc Godard sur Balloonatic. Lacassin, c'était autre chose. Lui je l'ai lu et, même si je suis un peu jeune pour cela, je sais l'influence qu'il a eu dans la défense d'un cinéma marginalisé dans les années 50 et 60, le cinéma de genre, le fantastique, l'aventure, l'érotisme, la science fiction. Lacassin comme Ado Kyrou ou Jean Boulet, écrivait sur les soucoupes volantes, Dracula, Feuillade ou Tarzan dont il était le spécialiste. Peut être plus connu pour son travail sur la bande-dessinée et de directeur de collection (chez 10/18 c'est lui qui a publié toute l'oeuvre de jack London ou Bouquins), le titre de l'un de ses livres résume son idéal : Pour une contre histoire du cinéma. Donc respect.

Photographie : capture DVD Canal