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31/08/2009

Influences

Were you influenced by the likes of Robert Aldrich, Samuel Fuller, or Sergio Leone? What other directors have had a positive effect on you ?

Quentin Tarantino : Oh, yeah. You better believe they were big influences. Sergio Leone is my favorite director of all time. I don’t think this is it, but I remember when I first started the movie after Jackie Brown, it was one of the things that I wanted to be my The Good, The Bad, and The Ugly, and it was. I love those guys’ work. Oddly enough though, as much as I love Sergio Leone, if you are familiar with a lot of those directors, I think my work resembles more of Sergio Corbucci. Not that I am trying to do either of those guys, but he is the other master as far as I’m concerned. I think my films are closer to his than Leone’s.

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Avez vous été influencé par dens gens comme Robert Aldrich, Samuel Fuller, ou Sergio Leone ? Quels autres réalisateurs ont eu un effet positif sur vous ?

Quentin Tarantino : Oh, oui ! Vous pouvez dire qu'ils ont été des influences majeures. Sergio Léone est mon réalisateur favori de tous les temps. Je ne crois pas être arrivé à cela, mais je me souviens que quand j'ai commencé le film après Jackie Brown, je voulais que ce soit mon Le bon, la brute et le truand, et ça l'était. J'adore le travail de ces gars. Assez étrangement, autant j'aime Sergio Leone, si vous êtes familier de ces réalisateurs, je crois que mon travail ressemble plus à celui de Sergio Corbucci. Ce n'est pas que je cherche à être l'un ou l'autre de ces gars, mais il est l'autre maître en ce qui me concerne. Je pense que mes films sont plus proches des siens que de ceux de Leone.

Entretien avec Quentin Tarantino sur Screencrave (en anglais). Traduction laborieuse de mes petites mains. La photographie vient de Movie-moron, je n'ai pu résister aux mains de Mélanie dans le celluloïd.

Commentaires

Décidément ! QT ne changera pas... il se situe plutôt du côté des petites mains* que du maestro... cet excès d'humilité le rend tout de suite beaucoup plus sympathique... :)
Intéressante interview mais il oublie le troisième Sergio, Sollima... auquel son cinéma doit aussi bcp et pas uniquement parcequ'il lui a emprunté les morceaux de Morricone...
Avez-vous vu le Castellari dont il dit s'être inspiré ? (je me souviens surtout de Nero - en indien ! -dans Keoma, un western très sadique de la plus belle facture)

* à ne pas prendre bien sûr au premier degré, je me prosterne devant Il grande silenzio, Django et Companeros (Kinski, Nero et Milian, belle trilogie infernale que voilà !)

Écrit par : Frederique | 31/08/2009

L'influence de Sollima est peut être moins revendiquée parce que ses mises en scène sont plus ancrées dans un certain classicisme. Comme il y a une dimension mélancolique, opératique chez Leone. Corbucci a de véritables audaces et un côté radical dans lesquels Tarantino se reconnait sans doute plus.
Je n'ai toujours pas vu le film de Castellari, je me tâte pour acheter le DVD en Italie. Il y a un peu à grappiller sur Youtube. Mais ça m'a l'air très différent de ce qu'en a fait QT.

Écrit par : Vincent | 31/08/2009

Cher Vincent, merci pour cette leçon italienne. Je ne regrette donc pas ce que j'ai écrit en ce jour de BlogDay sur votre compte...
Et oui, je vous ai blogdaylisé, vous ne m'en voudrez pas j'espère. Et je vous rassure, vous êtes en excellente compagnie :)

PS. Parlons-en de YouTube, j'y ai découvert Le grand silence tout tronçonné mais complet !!!! Corbucci, radical ? Attendez-voir, j'm'en vais le demander à ce cher Klaus... :)

Écrit par : Frederique | 01/09/2009

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