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03/08/2005
Enervé
Mais c'est sans doute trop réfléchi pour les gens du BLIC. Il vaut mieux nuire à la santé du cinéma en transformant les halls en confiseries, en augmentant le prix des places, en ouvrant des multiplexes, en programmant des films indignes de ce nom, en bombardant de publicité la première partie de séance, en ignorant les courts métrages, en favorisant les films pop corn, en jouant le jeu de ceux qui sortent des grosses productions avec plus de mille copies en France, en méprisant la diversité des cinémas, en s'asseyant sur la culture et en méprisant le public.
Et merde, là, je l'avais dit que j'étais énervé.
06:35 Publié dans Salles | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : droits | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
salut!
je me demande si ça ne vient pas direct des usa.
si tu as remarqué, les films français sont très peu touchés par le phénomène, comme le reste des pays européens.
ils sont devenus paranos, je ne pense pas qu'il faille chercher plus loin :o)
Écrit par : speedy80 | 03/08/2005
Bonjour à vous, Je suis d'accord sur la paranoia de plus en plus aigue d'une partie de nos amis américains, mais je crains que cela ne fasse partie d'un mouvement plus large et d'autant plus dangereux. Un mouvement qui tend à faire de l'objet culturel (que ce soit un livre, un film, une peinture, une musique...) une source de dividende et donc géré comme tel. Du coup, on le protège à coup de droits, de brevets et d'interdictions et, dans cette logique, le public n'est plus qu'un consomateur prié de casquer un maximum, que l'on méprise et dont "on" se méfie, à priori. D'ou les messages d'avertissement.
Comme disait mon père, "On est un c..".
Écrit par : vincent | 03/08/2005
Même si ledit message dénote évidemment de l'infâmie capitaliste et paranoïaque dans toute sa splendeur, je la trouve néanmoins d'une limpidité totale quant à ses intentions et le public visé.
Pour que nos chers pirates de salon puissent commettre leurs forfait bien à l'abri derrière leurs écrans plasma (traitez-moi d'anti-cathodique, mais c'est quand même un peu dépassé), il faut pour cela un "travail" en amont en non des moindres : l'enregistrement du film dans une salle américaine ou québecoise (pour les VF en avance) : ce qu'on appelle dans le jargon un "screener". Le pirate (le vrai) enregistre ainsi le film à l'aide d'une caméra numérique, compresse le tout et le met ensuite à disposition sur internet.
Dans cette optique, c'est en priorité à lui que le message de l'infâmie s'adresse.
Maintenant, quant à savoir si le pirate doit avoir des scrupules à truander la dernière bouse estivale d'un grand studio, c'est un autre débat sur lequel chacun ici a sa petite idée...
Écrit par : Giant Panda | 03/08/2005
Merci pour ces explications techniques, cher Panda, mais ça ne change pas grand chose au fond du problème. Celui qui vient faire un "screener", sait bien ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Le message, passez moi l'expression, il s'en tape le derrière par terre sur l'air du god save the queen. Le message, avec sa barre de téléchargement si explicite, s'adresse bien à l'utilisateur potentiel et cet utilisateur a plus de chances d'être dans son salon que dans la salle. Nous pataugeons bien dans l'hypocrisie la plus totale. ou la simple bêtise, au choix.
Écrit par : Vincent | 03/08/2005
L'argument se tient...
Écrit par : Giant Panda | 03/08/2005
C'est clair deja si les places de cinema etaient a 3 euros tous les jours au lieu de 10 on irait encore plus souvent. Et en plus ils veulent que les gens s'abonnent pour 18 euros tous les mois a la carte soi disant pleine de privileges ..... pfff
Écrit par : Lilithdarkangel | 03/08/2005
salut,
je possède une carte illimité et je vais au ciné autant que possible. Mais parfois, impératifs familiaux obligeant, je ne peux aller voir tous les films que je souhaiterai. Parfois certains films ne restent à l'affiche que très peu de temps comme par exemple "les parisiens" de Lelouch. Donc je télécharge les films que je n'ai pu aller voir en salle. Suis je un pirate ? je ne le pense pas étant donné que je m'acquitte de mon abonnement mensuel, que j'aille voir 50 films ou aucun c'est pareil pour moi.
Ce qui me gêne donc dans cette campagne anti-piratage, c'est de mettre tout le monde dans le même sac. Ces grandes firmes devraient arrêter leur hypocrisie et de songer à remplir leurs bas de laine et se consacrer plutôt sincèrement à la noblesse du 7e art.
Écrit par : ducado | 04/08/2005
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