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12/01/2020
Une décennie en 10 + 10 films
Exercice délicat que celui de faire un bilan de la décennie écoulée. Mais je ne vais pas me dérober. Disons que sur un plan personnel, ce fut une période assez mouvementée et que, sur plusieurs années, cela a pas mal perturbé ma fréquentation des salles et jusqu'à celle à la maison. Et puis comment m'en sortir avec dix titres quand mon réalisateur fétiche a été si prolifique avec autant de réussites ? Je me suis donc penché d'une part sur ce que j'avais fait pour la décennie précédente et sur l'exemple de la taulière de La Nuit du chasseur de films, ce qui m'a permis de dégager le terrain et de constater non sans plaisir qu'il y avait une continuité entre mes choix d'il y a dix ans. Trêve de justifications alambiquées, place aux titres :
Lincoln (2012) de Steven Spielberg avec Ready Player One (2018), War Horse (2011), The Post (Pentagon Papers, 2018) et Bridges of Spies (Le Pont des espions, 2015)
Soshite Chichi ni Naru (Tel père, tel fils, 2012) de Hirokazu Kore-eda avec Manbiki kazoku (Une Affaire de famille, 2018), Umi yori mo mada fukaku (Après la tempête, 2016) et La Vérité (2019)
Memory Lane (2010) de Mickaël Hers avec Amanda (2018) et Ce Sentiment de l'été (2015)
Kaze tachinu (Le Vent se lève, 2013) de Hayao Miyazaki
Kaguya-hime no monogatari (Le Conte de la princesse Kaguya, 2013) de Isao Takahata
Mud (2012) de Jeff Nichols avec Loving (2016)
Mia madre (2015) de Nanni Moretti avec Habemus Papam (2013)
Paterson (2016) de Jim Jarmush avec Only Lovers Left Alive (2013)
Timuktu (2014) d'Abderrahmane Sissako
Leto (2018) de Kirill Serebrennikov
Et dix de plus :
La Villa (2017) de Robert Guédiguian avec Au fil d'Ariane (2014)
Detroit (2017) de Kathryn Bigelow
Tonnerre (2013) de Guillaume Brac avec Un monde sans femmes (2011) et Contes de juillet (2017)
Un homme qui crie (2010) de Mahamat-Saleh Haroun
Bright Star (2010) de Jane Campion
Dylda (Une Grande fille, 2019) de Kantemir Balagov
Burning (2018) de Lee Chang-dong avec Poetry (2010)
Bella addormentata (La Belle endormie, 2012) de Marco Bellocchio avec Il tradittore (Le Traitre, 2019)
Cold War (2018) de Pawel Pawlikowski
Mademoiselle de Joncquière (2018) d'Emmanuel Mouret avec Caprice (2015) et L'Art d'Aimer (2011)
Photographies : Copyright 20th Century Fox, Eye For Film, et DR.
A lire également chez le Bon Dr Orlof.
22:39 Publié dans Blog, Film, Panthéon | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
Tu te doutes que j'ai un gros bémol sur un cinéaste (ceci dit, je n'ai vu que "Lincoln" dans ceux que tu cites et il ne m'a pas, loin s'en faut, réconcilié avec le bonhomme) et sur une autre (je n'ai pas vu "Detroit" mais "Zero Dark Thirty" m'avait fortement déplu).
En revanche, je me retrouve dans beaucoup de tes choix, surtout Nichols, Brac, Mouret, Hers, Jim et Nanni, évidemment ;)
On se dit rendez-vous dans 10 ans ? (pour les tops mais j'espère qu'on aura des occasions de se croiser d'ici là)
Écrit par : dr orlof | 13/01/2020
Je m'attendais ton bémol, mais tu avoueras que j'ai de la constance :)
Bigelow, je la connais mal mais outre ses premiers films, j'ai été très impressionné par celui-ci. Pas vu celui que tu cites et surtout j'ai toujours regretté de ne pas avoir vu "Démineurs". Les fragments que j'ai pu voir m'ont emballés.
Ceci dit je me rends compte que j'ai oublié Eastwood qui aurait pu prendre la place, ayant aimé quatre de ses films de la période, "American Sniper", "Jersey Boys", "J. Edgar" et le dernier "The Mule". Mais bon c'est le jeu...
Écrit par : Vincent | 14/01/2020
Ha ha ha ha
Ne change pas !
Écrit par : FredMJG | 14/01/2020
Vu mon âge (canonix) je ne crois pas :)
Écrit par : Vincent | 16/01/2020
J'évite ce genre d'exercices par peur de devenir fou. Il y a pas mal de films dans ta liste que je n'ai pas vus. Mais je suis heureux d'y voir Kore-eda, Bellochio... Le troisième acte de Mud m'avait déplu alors que j'avais beaucoup apprécié le film jusque là. A revoir.
Écrit par : Lionel G. | 19/01/2020
Bonsoir, Lionel, oui j'ai faillit y laisser ma santé mentale aussi :) et puis toujours des regrets... mais c'est le jeu et puis ce n'est jamais figé. "Mud" reste mon préféré de Nichols et puis, même sans l'avoir revu depuis, l'impression qu'il m'avait faite est toujours aussi forte. A vrai dire je l'ai en DVD et j’hésite toujours à le revoir.
Écrit par : Vincent | 19/01/2020
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