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23/08/2011

Opération Opium

terence young

J'avoue que je m'attendais au pire. Terence Young aux commandes d'une superproduction internationale produite par une émanation de l'ONU (Oui, l'organisation des nations unies) pour faire la propagande de leur action dans la lutte anti-drogue, c'eût pu être à frémir. Toutes choses étant relatives, c'est plutôt une bonne surprise que ce The poppy is also a flower, quatrième et dernier opus de cette série de films à visée didactique et destinée à la télévision. L'histoire de celui-ci est assez rocambolesque et mériterait bien un film. Pour les détails, on se reportera à l'intervention de Philippe Lombard sur les bonus de l'édition DVD. Pour les grandes lignes, il suffit de dire que Terence Young, très impliqué dans le projet, l'a développé dans un premier temps avec Ian Fleming, créateur de l'agent 007, avant que l'écrivain ne succombe à une crise cardiaque en 1964. Par la suite, Young amplifia le potentiel du projet en le proposant à une pléiade de vedettes qui acceptèrent de jouer gracieusement. Que ne ferait-on pas pour la bonne cause ? Et c'est ainsi que The poppy is also a flower finit par sortir sur les grands écrans des salles obscures.
Terence Young, lui, avait conquis gloire et fortune en mettant en scène trois des premiers James Bond. Les meilleurs diront certains. Toujours est-il qu'en 1965, il cherche à en sortir après le succès de Thunderball (Opération tonnerre). Mais Young, ne l'oublions pas, est aussi le redoutable réalisateur de projets plutôt contestables aux curieux croisements comme la rencontre Delon / Bronson / Mifune dans le rigolo Red sun (Soleil rouge) en 1971, celle de Bourvil et William Holden dans le lacrymal L'arbre de Noël en 1969, ou encore celle d'Omar Sharif et de Catherine Deneuve dans le lénifiant Mayerling en 1968. Sa carrière culmine en 1974 avec Le Guerriere dal seno nudo (Les Amazones) dont le titre original est explicite et qui doit être quelque chose. Mais quoi ?

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Le DVD

Photographie : capture DVD Carlotta

Le récit très complet de la génèse du film par Philippe Lombard sur DevilDead

13:47 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : terence young |  Facebook |  Imprimer | |

Commentaires

Bonsoir Vincent, comment allez-vous? J'ai vu "Les Amazones" y a longtemps sur la BBC vers 3 du matin dans le feu ciné club D'Axel Corty "Nikel Odeon", c'était pas bon! C'est une sorte de bouillie italo, ispano, british... C'est un ovni avec des jolies filles peux vétues qui se battent contre des Grecs dans une Antiquité non définie car à la fin... je ne sais plus? Désolé. Je vais allez dormir c'est mieux

Écrit par : claude kilbert | 23/08/2011

Bonjour, Claude, je vais bien, savourant mes derniers jours de congés. J'ai quand même bien envie de voir ces amazones qui m'ont l'air bien sexy et suffisamment kitsch pour être amusantes. A bientôt.

Écrit par : Vincent | 25/08/2011

Génial de partager! Je ne savais pas que l'ONU avait produit des films. Le problème est que ce genre de films attire ceux qui aiment la drogue, tandis que d'autres ne sont pas ttirés par le sujet..

Écrit par : Amnesia | 12/09/2011

Mais oui, Amnésia, on en apprend tous les jours. C'est bien de partager, faites tourner le oinj.

Écrit par : Vincent | 12/09/2011

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