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24/05/2008
Joli mai : Deux approches
« [...] je suis romain donc fataliste, le fascisme va se réinstaller dans mon pays, des films innocents se croient politiques (comme Petri qui dit : « je fais des films communistes » et qui ne fait que des jolis films centristes). Je vois tout cela s'agiter dans des codifications nationales et limitées. Je pense... qu'on peut parler justement de politique à l'intérieur d'une fable. Si on fait du cinéma pour un millier de personnes d'accord d'avance, on se trompe autant que celui qui exploite la mode du cinéma politique pour faire de l'argent. Moi, je crois en l'homme et je fais des films sur la rencontre d'hommes. »
Sergio Léone
Entretien avec Emile Verdi
Cinéma 72 N° 166 – Mai
« Je crois à la diffusion de masse quand il existe un parti de masse.(…) Le cinéma est un instrument de parti. (…) Nous, pour l'instant, nous disons que le cinéma est une tâche secondaire dans la révolution mais que cette tâche secondaire est actuellement importante et qu'il est donc juste d'en faire une activité principale. »
Jean-Luc Godard
A propos du groupe Dziga Vertov
Source : Revue Manifeste
00:00 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mai 68, jean-luc godard, sergio léone | Facebook | Imprimer | |