« lun. 10 sept. - dim. 16 sept. | Page d'accueil
| lun. 24 sept. - dim. 30 sept. »
21/09/2007
Don Luis et double programme
Les lecteurs d'Inisfree connaissent mon goût pour ces moments de réflexion collective que sont les blog-a-thons. Une durée, courte, et un sujet, original si possible. Des rendez vous pour passionnés. En voici deux auxquels j'espère avoir le temps de participer : Le Bunuel blog-a-thon sous titré « Cette étrange passion » initié par Flickhead se tiendra du 24 au 30 septembre. Ca va être court.
Et sur Broken projector, un Double bill-a-thon qui vous propose de travailler sur un article en forme de double programme. Deux films, une idée commune. Prévu du 22 au 26 octobre, j'ai déjà ma petite idée. Western ? Qui parle de western ? Ah, il y a des télépathes dans le coin.
Dernière minute : je signale sur Eccentric cinéma un dossier sur le western italien avec des articles sur les grands classiques du genre (Léone, Corbucci, Sollima...) plein de photographies et du son.
15:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blog-a-thon, Luis Bunuel | Facebook | Imprimer | |
20/09/2007
Le nombre sanctifie (citation)
« Quand il arrivait, de loin en loin, qu’un vigoureux artiste eût un mouvement de révolte contre la niaiserie malsaine de l’art à la mode, les auteurs répliquaient avec superbe qu’ils avaient raison, puisque le public était content. Cela suffisait à fermer la bouche aux objections. Le public avait parlé : suprême loi de l’art ! Il ne venait à l’idée de personne que l’on pût récuser le témoignage d’un public dépravé, en faveur de ceux qui le dépravaient, ni que l’artiste fût fait pour commander au public, et non le public à l’artiste. La religion du Nombre – du nombre des spectateurs et du chiffre des recettes – dominait la pensée artistique de cette démocratie mercantilisée. À la suite des auteurs, les critiques docilement décrétaient que l’office essentiel de l’oeuvre d’art est de plaire. Le succès est la loi ; et quand le succès dure, il n’y a qu’à s’incliner. Ils s’appliquaient donc à pressentir les fluctuations de la Bourse du plaisir, à lire dans les yeux de la critique ce qu’il fallait penser des oeuvres. Ainsi tous deux se regardaient ; et ils ne voyaient dans les yeux l’un de l’autre que leur propre indécision. »
Je suis en train de lire Jean-Christophe de Romain Rolland. Je suis tombé hier sur ce passage. Ces lignes ont près d'un siècle et pourtant, elles m'ont immédiatement parlé. Et parlé de cinéma. Je ne sais vraiment pas pourquoi.
15:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Romain Rolland, critique, public, citation | Facebook | Imprimer | |
18/09/2007
Bout de papier
21:40 Publié dans Curiosité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Claude Chabrol | Facebook | Imprimer | |