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21/09/2007

Don Luis et double programme

Les lecteurs d'Inisfree connaissent mon goût pour ces moments de réflexion collective que sont les blog-a-thons. Une durée, courte, et un sujet, original si possible. Des rendez vous pour passionnés. En voici deux auxquels j'espère avoir le temps de participer : Le Bunuel blog-a-thon sous titré « Cette étrange passion » initié par Flickhead se tiendra du 24 au 30 septembre. Ca va être court.

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Et sur Broken projector, un Double bill-a-thon qui vous propose de travailler sur un article en forme de double programme. Deux films, une idée commune. Prévu du 22 au 26 octobre, j'ai déjà ma petite idée. Western ? Qui parle de western ? Ah, il y a des télépathes dans le coin.

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Dernière minute : je signale sur Eccentric cinéma un dossier sur le western italien avec des articles sur les grands classiques du genre (Léone, Corbucci, Sollima...) plein de photographies et du son.

20/09/2007

Le nombre sanctifie (citation)

« Quand il arrivait, de loin en loin, qu’un vigoureux artiste eût un mouvement de révolte contre la niaiserie malsaine de l’art à la mode, les auteurs répliquaient avec superbe qu’ils avaient raison, puisque le public était content. Cela suffisait à fermer la bouche aux objections. Le public avait parlé : suprême loi de l’art ! Il ne venait à l’idée de personne que l’on pût récuser le témoignage d’un public dépravé, en faveur de ceux qui le dépravaient, ni que l’artiste fût fait pour commander au public, et non le public à l’artiste. La religion du Nombre – du nombre des spectateurs et du chiffre des recettes – dominait la pensée artistique de cette démocratie mercantilisée. À la suite des auteurs, les critiques docilement décrétaient que l’office essentiel de l’oeuvre d’art est de plaire. Le succès est la loi ; et quand le succès dure, il n’y a qu’à s’incliner. Ils s’appliquaient donc à pressentir les fluctuations de la Bourse du plaisir, à lire dans les yeux de la critique ce qu’il fallait penser des oeuvres. Ainsi tous deux se regardaient ; et ils ne voyaient dans les yeux l’un de l’autre que leur propre indécision. »

Je suis en train de lire Jean-Christophe de Romain Rolland. Je suis tombé hier sur ce passage. Ces lignes ont près d'un siècle et pourtant, elles m'ont immédiatement parlé. Et parlé de cinéma. Je ne sais vraiment pas pourquoi.

18/09/2007

Bout de papier

Je savais que j'avais ça quelque part. Quand j'étais bien plus jeune, je découpais les morceaux de Télé 7 jours avec les fiches des films (notez le noir et blanc). Il m'en reste quelques-uns dont ce document qui date du passage de Nada au ciné-club d'Antenne 2 (je supposes). C'est une image qui m'est restée et sans doute en découvrant finalement le film, j'ai satisfait enfin à un désir né du regard sombre de Fabio Testi, de la grimace de Lou Castel et de l'air "James Bond" de Maurice Garrel. Ce qui est amusant, c'est que la photographie centrale ne correspond à aucune scène du film et donne une image plutôt héroïque des personnages principaux. C'est peut être ça qui m'avait fasciné alors, en bon amateur de western.
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