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02/04/2006

Festivals de printemps

A tout seigneur, tout honneur. Commençons par le désormais incontournable festival du Court Métrage de Nice, Un Festival C'est Trop Court, 6éme édition, organisé par nos amis de l'association Héliotrope et auquel nous avons l'honneur de participer. Les dates : du 11 au 16 avril. Les lieux : aux côtés des habituels cinéma Rialto et Théâtre de la Photographie et de l'image, le festival sera également présent à Acropolis et au théâtre Lino Ventura. Au programme, le plus important, l'Allemagne sera à l'honneur avec un large panorama comprenant un hommage à Mathias Müller, cinéaste expérimental extraordinaire, des cartes blanches au Goethe Institut, à Jan Peters, au festival de Hambourg et au magazine du court métrage d'ARTE, Court Circuits proposé par Luc Lagier. Point d'orgue, un ciné-concert hommage au cinéma d'avant garde allemand. Mais encore une compétition européenne de quatre programmes. Mais aussi deux mix-vidéo, le programme Expérience6.0 proposé par le magazine Repérages, un programme musical Scopitone consacré aux clips. Mais enfin, des séances pour les scolaires et deux programmes régionaux auxquels nous avons participé. Et puis, nous en reparlerons, une rencontre professionnelle autour de « Produire en région, co-produire en Europe » qui permettra de faire un État des lieux de la production régionale tout en proposant des pistes pour l'avenir. Ce panorama ne serait complet sans mentionner les afters et les nombreuses fêtes qui jalonneront cette semaine d'exception. Pour en savoir plus : le site du festival sans oublier le blog animé par Yohan.
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Il tombe malheureusement au même moment, mais on aurait tort de négliger le Festival International du Film d'Aubagne, organisé par l'association Alcimé. Du 10 au 15 avril, ceux qui sont plutôt du côté ouest de la >Région pourront suivre cette édition riche d'une compétition officielle de 66 courts métrages et 9 longs métrages. Des programmes d'écoles, des programmes expérimentaux, deux concours de scénario dont le fameux dispositif du SIRAR, un ciné concert sur Entr'acte de René Clair (puisque l'on célèbre Dada !) et Be My Wife de Max Linder et, pour mettre un peu de piment, une nuit du court métrage érotique. Beaucoup d'animation autour de cet événement, des rencontres, des tables rondes, bref l'ambiance parfaite d'un festival digne de ce nom. Pour en savoir plus : le site du festival.

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Beaucoup plus loin, mais partageant le même esprit, le festival de Caen, 5 Jours Tout Courts fêtera ses dix ans du 14 au 22 avril (Ca va être difficile de passer de l'un à l'autre). 26 courts métrages en compétition avec une sélection film et une sélection numérique. Tout le programme n'est pas encore tout à fait prêt au moment où j'écris ces lignes mais l'organisation, l'Atelier du Film Court, promet une belle fête d'anniversaire. Pour y avoir été invité l'an dernier, je vous assure que ces normands ont bon esprit et bon goût. Pour vous mettre l'eau à la bouche et vous inciter à prendre vos billets pour Caen, je vous propose de découvrir la programmation expérimentale proposée par Philippe Côte qui nous avait réjouis les yeux et les oreilles l'an dernier dans un lieu magique : l'église du Vieux Saint-Sauveur. Surprise, il a sélectionné le film de nos amies Aurélia Barbet et Agathe Dreyfus : Holiday. Quand j'écrivais que c'étaient des gens de goût. En parallèle, un hommage est rendu à Chris Marker avec 40 films présentés. Pour en savoir plus et découvrir le programme complet : le site.

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29/03/2006

The Big Sky

Pierrot vient d'écrire de jolies choses sur The Big Sky (La Captive Aux Yeux Clairs) le beau film de Howard Hawks. Coincidentellement, j'avais eu envie de faire quelques lignes dessus après avoir lu le billet de Skorecki paru dans l'édition électronique de Libération de mardi. Ce n'est pas que je n'ai pas apprécié ce qu'il a écrit, j'ai même été sensible à ce parallèle qu'il fait entre l'art de Hawks et celui de Terrence Malik, un parallèle que j'avais relevé il y a quelques temps. Question de tempéraments opposés entre les deux hommes et de rapport à la nature. Non, ce qui m'a hérissé le poil, c'est la formule « Se rappeler que Hawks a toujours filmé à ras de terre », alors que la spécialité de Hawk, sa marque, son éthique, sa morale, son art enfin, c'est de filmer à hauteur d'homme. Chose qui n'a pas échappé à Pierrot.

 

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Depuis hier, je me repasse en boucle la musique de Dimitri Tiomkin, superbe partition pleine de délicatesse et qui, à l'époque, avait innové en commençant par quelques notes délicates au lieu de déchaîner d'entrée l'orchestre. Je ne suis pas trop d'accord non plus avec la lecture « sexuelle » de Skorecki. La relation entre les personnages de Kirk Douglas, Dewey Martin et Elisabeth Threatt (la captive) est à la fois plus complexe qu'une simple rivalité amoureuse sans pour autant pouvoir se lire sous le seul angle d'une homosexualité plus ou moins refoulée. Chez Hawk, l'amitié virile sans sous entendu est une réalité d'importance. Et les relations homme/femme sont le plus souvent placées sous le signe d'une feinte domination alliée à une étrange camaraderie. Le trio de The Big Sky est l'un des plus beaux de son auteur, exploré tout en nuances et en finesse, ce qui rend le film visible de nombreuses fois sans lasser. Un film qui est aussi hanté par l'absence de la femme. Que ce soit dans les chansons, dans les parodies de danse, dans les évocations et les soupirs du groupe viril, dans les regards qui s'attardent sur la silhouette furtive au delà du feu de camp, The Big Sky est un hymne à la présence féminine à travers son manque.
 
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Pour la petite histoire, Hawks raconte à Jim Mc Bride que la fameuse scène de l'amputation du doigt avait été prévue à l'origine pour John Wayne et Montgomery Clift dans Red River. Cela amusait beaucoup Hawks, mais pas Wayne qui refusa. Pas démonté, Hawks le fit avec Douglas et, plus tard, Wayne fit repentance et accepta de s'amuser avec une balle dans la colone vertébrale dans El Dorado.

 

La chanson des trappeurs (en français dans le texte) / Musique de Dimitri Tiomkin

 

Quand je rêve, quand je rêve,
J'ai mes lèvres sur tes lèvres,
mon coeur bat pour toi mon amour.

Quand le soleil me réveille
Du bonheur que je sens avec toi
Je suis tell'ment seul.

C'est toi ma mie mon songe ma promesse.

Ton amour pour toujours
Dans mon rêve je te verrai nuit et jour
Je t'aime quand je rêve

 

23:45 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Howard Hawks, western |  Facebook |  Imprimer | |

28/03/2006

Richard Fleischer 1916 – 2006

Soleil Vert, 20 000 Lieues sous les Mers, le Voyage Fantastique, Bandido Caballero, L'Etrangleur de Boston, Les Vikings, ah, Les Vikings...
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Nécrologie du Monde

27/03/2006

Abel Ferrara

Je tenais à marquer le coup pour l'hommage rendu à Abel Ferrara par plusieurs blogs cinéphiles via le blog-a-thon. J'aurais voulu pondre quelque chose de plus consistant, j'ai dégoté la semaine dernière le DVD de King Of New York qui m'avait laissé un fort souvenir, comme Bad Lieutenant, Snake Eyes et Nos Funérailles. Hélas, trois fois hélas, je n'ai pas pu trouver le temps de le revoir. Qu'à cela ne tienne.

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Les participants(mise à jour le 29 mars) :
Mubarak Ali at Supposed Aura.
Zach Campbell at Elusive Lucidity.
Charles Bronson vs. God.
Matt Clayfield at Esoteric Rabbit.
Brian Darr at Hell On Frisco Bay.
Martin Degrell at Detoured.
Filmbrain at Like Anna Karina’s Sweater.
Girish
Flickhead.
Richard Gibson.
Ed Gonzalez at Slant.
Aaron Graham at More Than Meets The Mogwai.
Michael Guillen at The Evening Class.
Eric Henderson at When Canses Were Classeled.
Aaron Hillis at Cinephiliac.
Darren Hughes at Long Pauses.
David Lowery at Drifting.
Peter Nellhaus at Coffee Coffee And More Coffee.
Matt Zoller Seitz at The House Next Door.
Harry Tuttle at Screenville.