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10/02/2006

Traces

Que recherche-t'on à revenir sur les lieux de tournage de tel ou tel film ? "Location" comme disent les anglo-saxon, un endroit que l'on loue pour quelques jours, quelques heures, pour l'inscrire, peut être, dans l'éternité. A voir cet endroit qui n'a plus de cadre, évoque-t'on le souvenir d'une action qui n'a jamais eu lieu ou bien le souvenir de la réunion des artistes et de l'équipe technique ? Sur ces fortes considérations philosophiques pour fin de semaine, je vous invite à découvrir Vertigo then and now, voyage entre le San Francisco du film de Hitchcock en 1958 et celui de 2003. Sur les traces de Scottie...

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08/02/2006

Lettre d'un admirateur

Chère Valérie Leon, de vous je ne connaissais que le nom, évocateur d'Espagne, et quelques photographies en noir et blanc dans le numéro 23 de la revue Vampirella. Photographies de ce film Blood From The Mummy's Tomb alors présenté au festival de Stiges en 1976. Images au parfum délicieusement kitch qui m'ont alors fait rêver. Vous y portiez avec prestance le diadème de la reine Tera.

 

Vingt cinq ans plus tard, je découvre presque par hasard ce film resté inédit en nos contrées et je vous découvre, vous dans votre splendeur et ce double rôle de Margareth, jeune anglaise et vaillante fille du professeur Fuchs, et de cette reine égyptienne à la main sectionnée. Cherchant à décrire votre beauté, les mots me manquant, je me suis souvenu que je tenais un bog et qu'une image choisie de vous parlerait plus à mes lecteurs que toutes mes pauvres expression. Dont acte.

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Ceux qui vous trouveront de beaux yeux sont de sacrés hypocrites mais ne sont pas des menteurs car vous avez aussi de très jolis yeux. Votre plastique superbe, souple et pleine, féline, est admirablement mise en valeur par votre metteur en scène du moment, le très peu connu Seth Holt qui n'a de plans que pour vous et vous dévore de l'objectif, partageant sans doute l'idée émise par François Truffaut que le cinéma a été inventé pour filmer les femmes. Qu'il en soit ici remercié.

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Étrange film que ce Blood From The Mummy's Tomb, tourné en 1971 d'après un roman de Bram Stoker, Le Joyau des Sept Etoiles. Vous deviez y avoir pour partenaire l'énergique gentleman du fantastique anglais, Peter Cushing. Celui-ci déclara forfait juste avant le début du tournage, sa femme tombant gravement malade. Il sera remplacé au pied levé par le second couteau Andrew Keir, le prêtre qui avait percé la poitrine de Barbara Shelley dans Dracula, Prince des Ténèbres de Terence Fischer. Votre metteur en scène, relativement novice, décéda alors d'une crise cardiaque sur le plateau, remplacé par le producteur Michael Carreras. Étrange destinée que celle de ce film, oeuvre de fascination pour une femme, vous, et oeuvre inachevée.

 

Film de renouvellement pour une Hammer film en perte de vitesse et qui donna quelques perles noires inclassables en ces début des années 70 ou l'on croyait encore aux vampires et aux princesses égyptiennes délicatement préservées durant 3000 ans. Le Cirque des Vampires, La Fille de Jack L'Eventreur, Docteur Jeckyll et Sister Hyde et Blood From The Mummy's Tomb sont quelques uns de ces titres qui allient audaces formelles et narratives, de l'érotisme qui n'est pas encore vulgaire et une pointe de violence qui n'est pas encore ridicule.

 

Chère Valérie Leon, vous traversez ce film, récit d'une malédiction séculaire avec une grâce aussi vaporeuse que vos tenues, votre beau regard clair et juste pâle plein du mystère de l'ancien temps des pharaons, votre allure décidée et votre bouche fière rappelant une certaine madame Peel. Vous illuminez une histoire aux moments comme ralentis en contemplation de vos mouvements les plus délicats et aux zones sombres et tourmentées comme votre chevelure. Sous le charme, je suis partit en exploration, hélas, rien dans votre carrière, quoiqu'estimable, ne semble briller de l'éclat de ce joyaux des sept étoiles. Quelques seconds rôles dans de grosses productions, vous vous êtes lovée dans les bras de Sean Connery et Roger Moore, premiers rôles dans des films qui n'ont pas franchit la Manche et puis la télévision.

 

Chère Valérie Leon, vous êtes toujours fascinante aujourd'hui, même en blonde, et l'on peut découvrir votre regard toujours clair sur votre site. Recevez, chère Valérie Leon, l'expression de l'admiration de votre serviteur.

Un autre admirateur

Le DVD 

06/02/2006

Troisième couche

Suite et fin (provisoire ?) de mes échanges et recherches autour du Munich de Spielberg. Discussion passionnante ouverte par une note virulente sur Cinématique, remarquablement bien écrite, et qui m'a amené à réfléchir sur la scène de montage parallèle entre Avner faisant l'amour avec sa femme et les images reconstituées de l'épilogue sanglant de la prise d'otages. Cette scène pose de nombreux problèmes, y compris chez les défenseurs du film. Elle fait partie, pour moi, de ces scènes ou Spielberg cherche à repousser les limites de son cinéma comme dans la très controversée scène de la douche de La Liste de Schindler. En suivant la discussion, vous connaîtrez la conclusion que j'en ai tirée. Qui vaut ce qu'elle vaut.

 

 

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Sinon, j'ai découvert un site étonnant, The Electronic Intifada. Site en anglais, Electronic Intifada est une publication en ligne autour du conflit israélo-palestinien, de l'occupation des territoires et de la question palestinienne sous les angles économiques, politiques, juridique et humain, avec une section culturelle fournie, notamment de nombreuses chroniques de films palestiniens. J'étais donc très curieux de connaître leur point de vue sur Munich. C'est ICI et LA. Dans la foulée, j'ai appris que Paradise Now serait le premier film palestinien sélectionné aux oscars pour le meilleur film étranger. Bonne lecture.