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17/05/2009

Ōshima : Le retour des trois soûlards

De Nagisa Ōshima, on connaît surtout le réalisateur à l'érotisme provoquant de Ai no corrida (L'empire des sens - 1976) et Max mon amour (1986), le cinéaste classieux de Furyo (1983) ou de Gohatto (Tabou - 1999) son dernier film à ce jour. On connaît encore, quoiqu'un peu moins bien, le réalisateur politiquement engagé et virulent, figure phare de la nouvelle vague japonaise des années 60 avec Seishun zankoku monogatari (Contes cruels de la jeunesse - 1960), Nihon no yoru to kiri (Nuit et brouillard du japon - 1960) ou Koshikei (La pendaison). L'édition DVD de quelques films rares voire inédits en France permet d'ajouter quelques facettes à l'oeuvre riche et complexe de l'un des plus importants cinéastes nippons. Merci, édition DVD. Ainsi, Kaette kita yopparai (Le retour des trois soûlards) réalisé en 1968 (il n'y a pas de hasard) en deux productions plus sombres, dévoile un penchant inattendu pour la comédie burlesque et un goût pour la fantaisie dans le récit comme sur la forme.

Construit autour d'un trio de musiciens pop alors fameux, les Folk Crusaders, Le retour des trois soûlards évoque les films réalisés par Richard Lester avec les Beatles ou un autre classique de la comédie contestataire tourné la même année, If... de Lindsay Anderson. Le film fut un échec, le studio Shochiku effaré par le résultat le retirant au bout de quelques jours de l'affiche. Cet événement consomma la rupture entre Ōshima et son ancien studio, déjà passablement sur les nerfs avec les films précédent. Artistiquement, Ōshima conservera sa virulence, mais délaissera ce style de comédie, ce que l'on peut en découvrant ce film aujourd'hui, regretter.

(Lire la suite sur Kinok)

Le DVD

Sur Asie vision

16/05/2009

Programme de la semaine

Pour une bonne semaine, je serais sur le festival de Cannes. Je ne sais pas encore trop ce que je vais aller y voir. Hier soir, en allant chercher mon accréditation, la simple vision des files d'attente m'a sapé le peu d'énergie qui me restait d'une semaine difficile. Deux repères, une soirée Pietro Germi demain soir et jeudi Giù la testa ! (Il était une fois la révolution - 1971) de Sergio Léone, ce qui ne se refuse jamais en copie neuve sur grand écran. Voilà. D'ici là, je ne vous abandonne pas, toute la semaine à partir de demain, je ferais le relais avec les chroniques écrites autour de quatre films de Nagisa Ōshima pour Kinok. Et puis la chronique sur le bouquin de Luc Moullet en bonus. Sur le même site, je vous recommande le texte du bon Docteur sur le livre d'entretiens avec Moullet et le texte de Ludovic Maubreuil de Cinématique sur l'épisode Merde de Léos Carax, découvert l'an dernier à Cannes. Bonjour chez vous.

13:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nagisa Ōshima |  Facebook |  Imprimer | |