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25/11/2008

Stachka (La grève)

C'est avec un vif plaisir et aussi une pointe de trac que je rejoins la fine équipe du site Kinok en y publiant ma première chronique de DVD. Mes lecteurs fidèles pourront s'en étonner mais il ne s'agit ni d'un western, ni d'un film de John Ford. Non, je me lance avec Stachka (La grève), premier long métrage de Sergueï Eisenstein, édité par Carlotta (qui fête ses dix ans) et la Cinémathèque de Toulouse (merveilleux endroit), avec un accompagnement musical original de de Pierre Jodlowski.

Comme je ne veux pas faire double emploi et que je tiens néanmoins à conserver une passerelle avec Inisfree, je ne reprendrais ici que les premières lignes et les liens intéressants, vous invitant à lire le texte complet sur le site même. Je me suis appliqué, alors, j'espère que vous passerez.

Dans la série « coup d'essai, coup de maître », il serait dommage de passer à côté de Stachka (La grève) réalisé en 1924 par Sergueï Eisenstein, premier long métrage d'un jeune homme de 25 ans qui n'a jusque là réalisé qu'un court métrage de 5 minutes, Le journal de Gloumov. Dix ans après que David W. Griffith ait posé les bases du cinéma américain, l'année même ou John Ford, guère plus âgé, donne The iron horse (Le cheval de fer), Eisenstein propose dans l'exaltation une forme de cinéma populaire à la toute jeune URSS. Un cinéma « pour le prolétariat », clairement opposé à un cinéma « bourgeois ». S'appuyant sur son expérience théâtre au Proletkult (Théâtre de la culture du prolétariat) dont il est devenu directeur, il propose une série de films à la gloire de la Révolution, dont Stachka est le premier volet. Le propos du film est contenu dans son titre et se veut témoignage autant qu'un outil d'édification. Le prolétariat doit s'organiser pour faire valoir ses droits.

(Lire la suite sur Kinok)

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Commentaires

D'accord, mais tu ne peux pas t'empêcher de citer Ford dès la cinquième ligne :-)

Écrit par : tepepa | 25/11/2008

Je sais, j'ai remarqué. C'est un peu comme l'histoire du scorpion et de la grenouille :)

Écrit par : Vincent | 25/11/2008

J'avais lu ta (très belle) critique avant ton annonce : normal entre collègues de bureau...

Écrit par : Dr Orlof | 25/11/2008

Je veux un samovar comme ça !!! Ca se trouve où et combien ça coûte ? Et puis aussi un revolver à barillet fin XIXe, début XXe... pour jouer Le Suicidé de Nikolaï Erdman.

Écrit par : il gatto | 25/11/2008

Ton texte est dense et précis. Je suis admiratif car cela ne doit pas être si évident d'écrire sur Eisenstein.

J'avais découvert avec plaisir "La grève" il y a quelques années. En revanche, j'ai revu il y a 2 ans "Le cuirassé Potemkine" qui m'a laissé moins emballé que la première fois. J'y reviendrai peut-être à l'occasion (par exemple sur ce montage hyper rapide qui semble pourtant faire du sur-place...).

Écrit par : Edisdead | 25/11/2008

Merci, chers collègues de bureau (héhéhé)
Ça n'a pas été si difficile d'écrire sur le film, par un de ces curieux hasards que j'affectionne, j'avais justement envie d'écrire sur ce film depuis une quinzaine, quand Laurent de Kinok me l'a proposé. Après, j'ai pas mal fouillé sur Internet, c'est vrai que l'on est intimidé d'écrire sur de tels monuments. D'ailleurs, je n'ai jamais réussi à écrire sur "L'ange exterminateur" que vous avez tous les deux abordé.
Cher chat, moi z'aussi j'aimerais bien un aussi beau samovar mais j'ignore où l'on peut en trouver. Question pistolet, je pensais que vous préfériez les modèles de Bogart dans "The Big sleep" :)

Écrit par : Vincent | 25/11/2008

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