Le tombeau des lucioles (14/07/2009)
Alors que mes camardes blogueurs discourent sur le dernier Woody Allen ou le dernier Podalydès en se réconciliant avec la comédie française, je demeure depuis quelques jours avec une boule au fond de la gorge et pleure tel la fausse-tortue de Lewis Carroll. Je pense à la réplique du personnage joué par Charles Denner dans L'homme qui aimait les femmes (1977) de François Truffaut, quand il demande à la petite fille en larmes dans l'escalier : « Mais est-ce qu'au fond, tout au fond, tu ne ressens pas un tout petit plaisir ? ». Et j'en conclu que si, certainement.
Tout cela parce que j'ai voulu vérifier si je pouvais montrer Hotaru no Haka (Le tombeau des lucioles – 1988) du maître Isao Takahata à ma fille. J'avais entendu dire que le film était un peu dur, un peu triste. J'aurais dû me méfier. J'aurais dû lire Didier Péron : « Le Tombeau des lucioles n'est pas seulement l'un des meilleurs dessins animés sortis des studios japonais Ghibli mais aussi l'un des plus redoutables lacrymogènes jamais mis en circulation. ». Vous m'objecterez que cela ne m'aurait pas empêché d'aller y voir, et vous aurez raison. Hotaru no Haka est un film bouleversant et qui redonne sa pleine signification au mot. C'est l'un de ces films avec lesquels il y a un « avant » et un « après ». Un de ces films qui sont capables de vous faire ressentir en profondeur les sentiments qu'ils illustrent.
Isao Takahata, alors associé avec Hayao Miyazaki dans la création des studios Ghibli, se lance à la fin des années 80 dans l'adaptation en animation d'une nouvelle Akiyuki Nosaka écrite en 1967. Le texte à une forte teneur autobiographique. Comme son héros, Nosaka alors jeune adolescent, a vécu les ravages de la fin de la guerre au Japon en 1945 et vu sa jeune sœur mourir de malnutrition. La nouvelle est imprégnée de son sentiment de culpabilité et participe de son travail de deuil. Hotaru no Haka fait vivre à l'écran Seita et sa petite sœur Setsuko, quatre ans, qui tentent de survivre dans un pays en plein effondrement, continuellement bombardé par les forteresses volantes américaines, dont les structures, certitudes et liens sociaux s'écroulent. Leur mère est tuée dès le début dans un bombardement et leur père, officier, est en mer. On comprend vite qu'il ne reviendra pas. Après un épisode douloureux chez une tante à l'égoïsme prononcé, les deux enfants s'installent dans un abri abandonné et tentent de se créer un petit monde à eux, refuge illusoire.
Le film ne joue pas le suspense. Il s'ouvre par la mort de Seita commentée par son fantôme qui a la réplique glaçante : « Je suis mort la nuit du 21 septembre 1945 ». C'est lui qui raconte l'histoire après avoir retrouvé le fantôme de sa sœur. Cette donnée de base est déterminante pour produire le profond sentiment de mélancolie, l'essence tragique qui baigne le film. Il est clair que l'émotion dégagée par Hotaru no Haka ne tient pas à son seul sujet. Des histoires d'enfance broyées par la violence de la guerre ou la folie des hommes, il y en a eu quelques unes. L'émotion tient à l'adéquation rare entre le fond et la forme, la seconde sublimant le premier. Le film est d'une beauté douloureuse en même temps que ses images sont belles et justes. Hotaru no Haka se situe au niveau du Kid (1921) de Charlie Chaplin, de Germania anno zero (Allemagne année zéro - 1948) de Roberto Rossellini, de Father and daughter (2000) de Michaël Dudok de Wit ou de Idi e smotri (Requiem pour un massacre – 1985) de Elem Klimov. Et nos larmes, il faut y revenir, proviennent tout à la fois de l'empathie avec le sort des personnages, du sentiment aigu de perte que le film fait naître en nous et de l'esthétique qui provoque ce sentiment.
L'art de Takahata se nourrit de la grande tradition du cinéma japonais : l'intensité et le sens du mouvement de Akira Kurosawa, l'expression sensible de Kenji Mizoguchi, la rigueur des cadres et le sens du détail de Yasujirō Ozu. Mais on retrouve également dans le traitement de la violence ou dans l'invention formelle quelque chose de proche de cinéastes plus récents comme Immamura (la séquence après le bombardement) ou Oshima (les plans très larges sur le stade ou au bord de mer). Indéniablement, il y a chez Takahata une faculté à filmer l'enfance et les enfants exceptionnelle. Il faut voir la délicatesse et la précision des mouvements et des expressions de Setsuko qui s'accroupi quand elle comprend qu'elle ne pourra pas voir sa mère (et sans doute quand elle commence à comprendre qu'elle est morte). Et dans la même scène, la réaction de Seita, à la fois si dérisoire, si touchante et si juste, qui essaye de la consoler en faisant des tours sur une barre suspendue en criant « Regarde le balèze ! ». L'utilisation de multiples détails presque insignifiants se mêle à des scènes de grande ampleur (les bombardements) et décuple la force des moments les plus tragiques. Takahata enchaîne des passages qui pourraient être pleins de drôlerie et de légèreté s'ils n'étaient pas comme surplombés par l'ombre de la mort. Ainsi lors de la scène du bord de mer où le frère poursuit la sœur, jeu plein de mouvement et de rires, interrompu un peu plus loin quand Setsuko, suivant un crabe, découvre un cadavre enveloppé d'une natte derrière une barque. Le poids du destin donne par contrecoup une valeur inestimable à ces multiples instants de bonheur issus du monde de l'enfance et de l'entrée en adolescence. Cette construction très rigoureuse passe par l'alternance de séquences à l'animation virtuose avec des séquences très dépouillées travaillées dans le détail des gestes et des expressions et plusieurs plans immobiles, de simples dessins particulièrement émouvants qui « figent » l'histoire, comme cette image sombre de la dernière nuit de Seita et Setsuko, le garçon serrant sa sœur morte contre lui.
L'un des sommets du film, presque insoutenable par la douceur de ses motifs, est construit autour de la chanson Home, sweet home interprétée par Amelita Galli-Curci, un vieil enregistrement craquant joué sur un ancien gramophone. De joyeuses jeunes femmes retrouvent leur maison au bord du lac, à la fois symboles de la paix retrouvée et de ce que Setsuko ne deviendra jamais. A mesure que la chanson s'élève, la caméra traverse le lac et vient revisiter l'abri des deux enfants. L'image de la petite fille, ses jeux, ses rires, ses petites occupations, surgissent par fragments, apparaissant et disparaissant en fondus. Ce n'est pas encore son fantôme, c'est déjà son souvenir. Là encore, l'intensité de ce qui est exprimé se nourrit de la simplicité ce que qui est montré. Cette scène est l'une des plus belles représentations du sentiment de perte au cinéma qu'il m'ait été donné de voir.
Seita est un personnage tout à fait passionnant qui permet à Takahata de garder son film de tout sentimentalisme ainsi que de l'ambiguïté propre au contexte. Seita est un jeune adolescent qui se comporte comme tel. C'est aussi un jeune japonais de 1945 qui porte en lui les marques de l'éducation de son époque. Alors que Setsuko est un bloc d'innocence, Seita est un mélange très humain d'insouciance, d'orgueil, de fierté nationaliste, de dévouement, de courage et d'amour, légèreté et responsabilité mêlées. L'intelligence de Takahata est de révéler ces différentes facettes par petites touches, parfois dans le même moment. Ainsi, chez la fameuse tante, il est le frère attentionné mais aussi le garçon qui passe ses journées comme en vacances, se laisse vivre en lisant des bandes-dessinées exaltant le soldat nippon. Après tout, c'est de son âge, mais dans le contexte et confronté à un monde adulte qui s'écroule et se replie sur sa survie, c'est ce qui noue le drame. Seita est finalement incapable, malgré ses efforts, de sauver sa sœur. Il prend des décisions au mauvais moment, avec courage mais trop tard. Il n'est pas de taille face à la violence du monde. Cette violence aussi, Takahata l'aborde de front, sans complaisance et par petites touches. C'est un groupe de galopins qui nous révèle par la bande l'état dramatique des conditions de vie des deux enfants. Un plan de cadavres carbonisés, quelques réflexions d'adultes, l'incompréhension de Seita quand on lui apprend que le pays a capitulé. Cela suffit a restituer le contexte. La première scène, avec l'indifférence des passants devant les corps mourants de jeunes garçons dans la gare, suffit à donner l'ampleur de la débâcle morale du pays. S'y ajoute une once de cynisme avec la réplique de celui qui se désole du sordide spectacle « alors que les américains seront bientôt là ». On retrouve cette débâcle dans la faillite des adultes, de la tante au médecin en passant par le paysan. Mais Takahata sait nuancer le sombre tableau de quelques touches d'humanité, la main anonyme qui laisse quelque nourriture près de Seita mourant ou l'attitude du policier.
Il est piquant de noter que Hotaru no Haka a été réalisé dans les studios Ghili en parallèle avec Tonari no Totoro (Mon voisin Totoro – 1988) de Hayao Miyazaki. J'ignore de quelle façon les liens entre les deux hommes et les équipes respectives ont pu jouer sur le résultat final des deux films. Ils sont, au premier abord, complètement opposés, celui de Miyazaki est un poème élégiaque d'où la figure du mal est absente alors que celui de Takahata est un véritable requiem. Ils ont pourtant plus d'un point commun, à commencer par leur très haute exigence artistique. On retrouve chez les deux réalisateurs (Notons au passage que Takahata ne dessine pas contrairement à Miyazaki) le talent pour créer des univers d'enfance. Setsuko est proche de Mei (dans la forme et dans l'esprit) et les attitudes de Satsuki, guère plus jeune que Seita, sont proches : protection de la cadette, substitut des parents plus ou moins présents, courage, réactions encore mal maîtrisées. Proches aussi les nombreux jeux des couples d'enfants, l'importance de la nourriture et le motif du bain. Important également la relation presque fusionnelle avec la nature. C'est l'un des points qui me séduisent le plus dans les films des deux maîtres. Leur faculté à donner vie à un Japon qui n'existe peut être plus, un pays rural équilibré à la nature luxuriante, foisonnante d'insectes, de fleurs et d'animaux, avec ses champs à taille humaine, bien ordonnés, capable de donner les plus beaux spectacles, l'imposant camphrier ou les vols de lucioles dans le ciel d'été. Un pays de paix.
Hotaru no Haka a suscité pas mal de textes inspirés. On y sent que le critique de cinéma se trouve devant une œuvre pas banale et il tente de se montrer à la hauteur. Ceci tend à prouver que l'on a besoin de celles-ci pour écrire ceux-là. Ernest Rister a ainsi comparé le film à Schindler's List (La liste de Schindler – 1993) de Steven Spielberg. Je suppose qu'il rapproche l'intensité dramatique des deux films. Mais à travers le personnage de Seita, je ferais volontiers le lien avec le Jaimie d'Empire of the sun (Empire du soleil – 1987), autre remarquable description d'une enfance prise dans la guerre, lui aussi inspiré d'un récit autobiographie, celui de J.G. Ballard. On y trouve la même franchise dans la description des sentiments contradictoires qui animent leurs jeunes héros, fascination des choses militaires, initiation brutale au monde adulte, ouverture paradoxale d'un espace de liberté. Mais pour Seita, le chaos environnant est trop redoutable, les égoïsmes de la débâcle trop puissants. Avec sa sœur, il est la génération sacrifiée à un rêve cruel et dominateur. On pourra trouver une éventuelle consolation dans la présence de leurs esprits contemplant, unis et apaisés, la grande cité moderne illuminée. Kobé reconstruite et florissante. La persistance d'un rêve tel une boîte de bonbons à nouveau pleine et le vol nocturne des lucioles toujours recommencé.
Photographies : captures DVD Kaze (en cours)
Dossier très complet sur Buta connection
Dossier Teledoc avec étude de la première scène
Sur Asie Passion
Un article de Gilles Ciment
Sur Anime click (en italien)
Un article de Roger Ebert (en anglais)
Un article de Daniel Etherington (en anglais)
00:32 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : isao takahata | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
Très beau texte. Visiblement, il fallait que çà sorte ; moi aussi, çà devra sortir un jour. J'aime moi aussi énormément le passage home sweet home. Sans doute le plus beau et le plus émouvant du film même si la scène du carton arrache des larmes trop longtemps contenues. Impossible d'y échapper.
Une luciole éclaire
une autre luciole morte.
Haiku de Koi Nagata.
Écrit par : Rom | 14/07/2009
Joli texte en effet. Je me souviens d'une scène qui avait profondément évoqué le film. La petite fille qui mange ses bonbons avec parcimonie, hésitant sans cesse entre l'instinct irrésistible qui pousse à la gourmandise et celui, plus froid et raisonné, qui tend à la survie.
J'ai vu cette scène se reproduire sous me yeux, le contexte dramatique en moins, quelques mois après mon arrivée au Japon. Les bonbons multicolores auxquels fait référence le film de Takahata sont encore vendus ici et voir une petite fille en avaler un, un jour que je me baladais sous le soleil de plomb de l'été japonais, m'a subitement rendu très mélancolique. Impossible de ne pas voir se traîner le reflet de la petite soeur, allongée sans force, prête à mourir, mais essayer malgré tout de découvrir une dernière fois le plaisir acidulé de ces bonbons alors si chers.
Un très beau film qui mérite autant le détour que le célèbre Hadashi no Gen, lecture désormais proscrite des listes des écoles primaires. La victimisation de l'enfance est sûrement l'un des plus beaux thèmes du cinéma. Au-delà des références que vous avez déjà citées, j'ajouterai le très beau film de Tarkovski, l'Enfance d'Ivan.
Yannick
Écrit par : Deplaedt Yannick | 14/07/2009
Il fallait que ça sorte, c'est tout à fait cela, je n'aurais rien pu écrire d'autre avant d'avoir travaillé sur ce film. En même temps, je me relis et je vois que je n'ai presque pas parlé des lucioles alors que, quand même... Il faudra que j'y revienne.
J'espère vous lire dessus bientôt. Rien à voir, ou si peu, j'ai laissé un commentaire sur l'une de vos superbes notes fordiennes, mais ça n'a pas l'air d'avoir marché. Cela m'a frappé aussi la proximité du plan de Debbie avec sa poupée et celui de Setsuko avec la sienne.
Yannick, merci pour ce souvenir, cela fait toujours une étrange impression l'irruption du cinéma dans la vraie vie. J'avais vu que ces bonbons étaient toujours commercialisés, il y une version de la boite avec la petite fille dessus. Si quelqu'un passe au Japon, j'aimerais assez assouvir mon fétichisme.
Pour moi, cela m'a rappelé un truc que l'on faisait étant gosses, utiliser les bidons de sirop vides comme gourdes, l'été, pour garder encore un peu de goût. Prolonger encore un peu le plaisir.
Et bien d 'accord sur le film de Tarkovski. C'est un de ceux que je préfère.
Écrit par : Vincent | 16/07/2009
Effectivement, parfois, wordpress a des ratés. Je n'ai pas reçu le message.
J'aime beaucoup la deuxième photo de votre billet, que je reproduirai volontiers si j'arrive à parler de ce film. L'enfance d'Ivan, encore un sublime film sur l'enfance sacrifiée. Quant au Japon, je me joints au concert, j'espère pouvoir m'y rendre l'année prochaine ou suivante. Pour y assouvir également mon fétichisme : m'acheter tous les dvd voire blu ray de Mikio Naruse, Kenji Mizoguchi, ce tombeau des lucioles et la série Samurai Champloo qui recèle bien des trésors également très émouvants.
Écrit par : Rom | 16/07/2009
"m'acheter tous les dvd voire blu ray de Mikio Naruse, Kenji Mizoguchi, ce tombeau des lucioles et la série Samurai Champloo qui recèle bien des trésors également très émouvants."
Au risque de vous décourager, Rom, les Japonais s'intéressent assez peu à leur propre cinéma. L'offre Blu-Ray est d'ailleurs très limitée, si on la compare à l'Europe ou aux Etats-Unis. Il existe bien des coffrets DVD des principaux réalisateurs "classiques" mais à des prix tellement prohibitifs et dans des éditions si sommaires que ça en devient impudique.
Ca m'évoque une autre anecdote de ma vie japonaise... En quête des films de Mikio Naruse, très difficiles à se procurer, je m'étais rendu dans un vidéoclub (ils sont très populaires au Japon, bien plus que les salles de cinéma, souvent désertes). Après quelques minutes de recherche infructueuse, j'ai eu la mauvaise idée de me renseigner auprès d'un des jeunes employés, généralement des étudiants d'université. Celui-ci pensait que je ne pouvais pas lire le japonais et m'a guidé vers les films de Mizoguchi... Ca a été un moment assez désagréable, pour moi.
Il existe cependant un ouvrage très complet sur la filmographie de Naruse. Evidemment tout en japonais.
http://books.yahoo.co.jp/book_detail/AAH66897/
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il est plus facile de se procurer les films de Naruse en Chine, où les éditions sont elles aussi sommaires, mais à des prix corrects. Bien que la douane japonaise soit peu encline à les laisser passer sans faire payer de taxes, les DVD sont toujours arrivés sans problèmes.
Écrit par : Deplaedt Yannick | 16/07/2009
"Le tombeau des lucioles" est clairement un des manga d'anim les plus bouleversants que j'ai vu. Dommage qu'ils ne soit pas autant reconnu que les Miyazaki.
Écrit par : benoit | 20/07/2009
Yannick, comme on dit, nul n'est prophète en son pays. Je ne sais pas si les grands classiques français sont beaucoup mieux considérés chez nous. J'ai vu que plusieurs films de Naruse ont été édités en France, je le connais mal, je n'ai vu que "Nuages flottants" en salle.
Benoit, plusieurs films de Takahata ont été correctement diffusés, mais c'est vrai que j'imagine mal Buena Vista - Disney diffuser "Le tombeau des lucioles" comme ils l'ont fait pour les Miyazaki. l'important, c'est que ceux qui l'ont vu et qui l'aiment en parlent et, à ce que j'ai pu voir, le film rend prolixe.
Sinon, impossible de trouver une édition récente de "Lucioles" de Tagore. Et voici un lien très intéressant si vous ne le connaissez pas : http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/all/2005/12/23/lucioles_tagore
Écrit par : Vincent | 21/07/2009
Pour Le tombeau des lucioles, je vais essayer d'en parler, mais pour l'instant, çà veut pas. Le plus difficile, c'est toujours la première phrase et choisir entre l'angle purement poétique ou l'angle un peu plus cinéphile.
Pour ce qui est de Naruse, dommage que vous ayez loupé la rétrospective sur cine classics avec beaucoup de ses chefs d'oeuvres et je recommande spécialement de cet auteur L'éclair, Frère et soeur, Au gré du courant, Quand une femme monte les escaliers, Tourments.
Pour Les lucioles de Tagore, j'ai le même lien. J'aime beaucoup "L'immortel ... l'éclat lumineux".
Écrit par : Rom | 23/07/2009
Bien qu'un peu long, le tombeau des lucioles nous émeut par la qualité de son histoire, la profondeur de ses personnages ainsi que par la véracité des sentiments explorés. C'est à travers les sacrifices de ce garçon pour sa petite soeur que nous pouvons ressentir ce qu'est véritablement le sens de la famille. Ajoutez-y une magnifique BO et vous avez un des plus bels exemples du cinéma d'animation nippon.
Écrit par : Jeux de fille | 16/05/2011
essayez Attacks on titans
Écrit par : Magazine | 16/12/2013
Pour être franc, je ne vois pas le rapport avec le film de Takahata...
Écrit par : Vincent | 16/12/2013