Un monsieur qui a mangé du cinéma (04/12/2008)
« Le film « à acteurs » ne me tente absolument pas. J'estime que la nuit moderne, peuplée de lumières étranges et chantantes, la nuit moderne qui ne ressemble vraiment à aucune autre nuit de l'histoire, est photogénique autant, plus encore que le visage d'une belle femme. [...] Je ne travaillais pas selon un scénario préconçu. Je sortais le soir avec beaucoup de foi et mon petit appareil que tout le monde prenait pour un simple appareil photographique. Je me perdais dans la mer, dans la nuit, dans la foule. Je chassais les images comme on chasse des oiseaux. Des vagues sonores déferlaient. Le miracle venait à pas rapides, haletant. Je le saisissais confusément et l'enfermais dans ma boîte. »
Eugène Deslaw, Filmliga, 1928.
Ce soir à la Cinémathèque de Nice
09:37 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : eugène deslaw | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
A propos de "plus encore que le visage d'une belle femme", pardonnez mon inculture mais qui est donc cette Jeanne venue remplacer la "balanceuse" dans la photographie du moment ?
Écrit par : il gatto | 04/12/2008
Cette Jeanne est une Barbara, en l'occurence Bouchet, juvénile et délicieuse en Monneypenny dans le collectif "Casino Royale" de 1967. Un petit clin d'œil à mes récents écrits giallesques.
Écrit par : Vincent | 04/12/2008
en effet barbara bouchet est fort charmante
Écrit par : frey | 10/12/2008
"L'un a tue deux oiseaux avec une pierre", utiliser une telle phrase pour faire de la pub à un hôtel moscovite, c'est du grand art surréaliste !
Écrit par : Vincent | 02/10/2009