Joli mai : Hommage aux splendides quadragénaires (30/05/2008)
Il est temps de refermer ce beau livre d'images. Mai s'achève et j'espère que je ne vous ai pas trop barbé. Dès le premier jour de juin, Inisfree se faisant un point d'honneur à coller à l'actualité, je vous raconterais mon festival de Cannes 2008, mes vacances 1981 et nous reparlerons de western. Histoire de conclure, je n'ai pu résister à ce petit passage de Caro Diario (Journal Intime– 1994) dans lequel Nanni Moretti explique très clairement que l'on peut rester fidèle à ses idéaux de jeunesse en splendide quadragénaire. Aujourd'hui, on dira quinqua, mais l'esprit reste le même.
07:18 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : mai 68, nanni moretti | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
Merci pour cette belle rétrospective du joli mois de mai. J'espère que la fin de cet hommage ne signifie pas que tu ne parleras plus du cinéma de cette époque. Il ne faut pas l'embaumer sous les commémorations et la rendre plus vivante que jamais!
Écrit par : Doc Orlof | 31/05/2008
Me suis toujours demandé si le film que regardait Moretti était authentique ou une parodie. Ca ressemble un peu à "la terrasse" de Scola (ou plutôt à ce que j'en imagine parce que je ne l'ai pas vu)... mais comme je ne vois ni Gassman ni Trintignant dans l'extrait...
Belle façon de conclure cette rétro en passant le relais à Nanni, effectivement le plus beau continuateur du meilleur de la démarche de ce cinéma-là (en gros interroger simultanément la politique et le cinéma) sans nostalgie d'ancien combattant (type Romain Goupil en France).
Écrit par : lepastierjoachim@hotmail.com | 01/06/2008
Joachim, je m'étais fait la même réflexion la première fois que j'ai vu le film. Mais non, c'est bien un pastiche morettien, les acteurs sont crédités au générique. je le trouve d'ailleurs très doué pour ce genre d'exercice, le faux film qui ouvre "Il caïmano" m'avait fait beaucoup rire, sans parler de l'éblouissant numéro musical du pâtissier trotskyste.
je te trouve un peu dur avec Scola, sinon.
Doc, heureux que ça t'ai plu. Comme disait l'autre : "J'y reviendrais".
Écrit par : Vincent | 02/06/2008