Une histoire de famille (21/04/2008)
Alors voilà, ça commence comme ça :
Chacun aura noté que tout y est des essentiels du genre. Un héros mal rasé et dépenaillé, infaillible au pistolet, les canyons pelés et les roubines grises du côté d'Almeria que l'on a tant de fois vues traversées suivant le lit à sec de la rivière, les méchants pittoresques aux trognes soigneusement choisies comme celle de José Manuel Martín, le sens du détail fétichiste : les bottes, les éperons, le bracelet de cuir, les armes, les sombreros. Et puis ces gros plans, le temps dilaté, l'attente, l'embuscade, le montage qui s'emporte, les recadrages au zoom ici assez sauvages, et pour envelopper le tout, la musique avec guitare, chœurs, cloche et trompette, belle composition en l'occurrence de Roberto Pregadio qui vous reste dans la tête bien après le film. Ces quelques minutes sont exemplaires, pleines de clichés et de la joie de les filmer.
Il pistolero dell'Ave Maria (Le dernier des salauds, amis de la poésie, pour le titre français) réalisé en 1969 par Ferdinando Baldi ne va pourtant pas cesser de surprendre et de s'éloigner petit à petit de ces lieux communs initiaux.
Le western italien, c'est simple comme l'amour pour Garance. Il y a trois thèmes : La vengeance, la chasse au trésor et la prise de conscience (généralement révolutionnaire). Ensuite, on peut mélanger. C'est peu mais quand on y pense, les américains n'en ont que deux de plus : La naissance d'une nation et la rédemption. Et cela suffit pourvu que l'on ait du talent pour la combinaison et la variation. Et puis du style.
L'un des apports les plus intéressants des cinéastes italiens au genre est la greffe d'éléments typiques de la culture européenne classique. Homère chez Tessari, Goldoni chez Léone, Shakespeare chez Castellari, Eschyle ici. Je ne vais pas me lancer dans des explications savantes car Breccio du forum western movies a brillamment expliqué les liens entre la pièce antique et ce très beau western qui adapte l'Orestie et plus précisément sa partie centrale : les Choéphores. Plus je vais de l'avant dans l'exploration de ce cinéma de genre, plus je développe un fort penchant pour ces histoires familiales nourries à la tragédie. Quella sporca storia nel west (Django porte sa croix– 1968) et Kéoma (1976) d'Enzo G.Castellari, >Quei disperati che puzzano di sudore e di morte (Les quatre désepérados– 1969) de Julio Busch, Tempo di massacro (Le temps du massacre – 1966) de Lucio Fulci ou encore Per 100.000 dollari t’ammazzo (Le Jour de la haine- 1968) de Giovanni Fago, ont été de véritables révélations et je leur voue une indéfectible admiration.
Ce qui est donc remarquable dans le film présent, c'est la façon dont Baldi fait progresser son histoire et lui donne ses ramifications, chacune contribuant à enrichir ses personnages. Dès cette première scène, on sent quelque chose de plus. La relation entre le héros et le type qui est épargné. Les deux hommes se connaissent bien. Et les tueurs ont été envoyé par une femme. D'ailleurs le héros, Rafael, n'est pas le héros, enfin pas tout à fait. Il est à la recherche du héros principal, son ami d'enfance Sébastian (Oreste et Pylade, oui). Il le cherche pour le convaincre de venger la mort de son père et mettre en place la mécanique de la tragédie. Comme dans le récit antique, on progresse par tableaux et certains sont de toute beauté. Le long flash back qui montre le retour du père, le général Carrasco, victorieux à la guerre, les retrouvailles avec sa famille et le guet-apens qui le voit périr avec ses hommes lors qu'une fête est un beau moment de cinéma. Peu de dialogues et une action morcelée qui multiplie les points de vue tout en présentant les différents rôles des nombreux protagonistes, le père, la mère adultère, l'amant, les enfants, les hommes de main, la nourrice... la séquence est virtuose et fait basculer le film dans un univers très méditerranéen. Voyez Lucianna Paluzzi dans le rôle d'Anna, la mère. Voyez comme elle se tient dans la galerie de l'hacienda, son pistolet au bout du bras. Elle est magnifiquement italienne. Sicilienne.
Un peu plus loin dans le film, une autre scène. Une danse mexicaine dans une taverne. Il y a eu des dizaines de ces danses dans les westerns en Italie et ailleurs, souvent simple toile de fond folklorique. Mais celle-ci est unique. Il s'agit de faire comprendre les tortures endurées par Rafael (Il a été castré) contraint de s'enivrer après avoir repoussé les avances de la sensuelle danseuse. Son numéro est le symbole de la douleur de Rafael, aussi Barbara Nelli est elle filmée avec attention, sensualité et sens du détail tout en lui faisant dégager une certaine violence. C'est brillant et montre aussi comment Baldi peut se donner la peine de faire exister des personnages secondaires. On retrouve cela dans le traitement de Juanito, l'épicier amoureux d'Isabella la sœur de Sebastian, joué par Luciano Rossi. En quelques touches, quelques expressions soignées, il existe avec toute son histoire.
Je discourais l'autre fois sur la notion de « film ambitieux » à propos du cinéma français actuel. Ferdinando Baldi est un cinéaste qui a ses limites, sa carrière est un peu en dent de scie, mais sur un film comme celui-ci, il est ce que j'appelle un cinéaste ambitieux. Il ne craint pas d'entraîner son spectateur dans une histoire complexe, il a le soin du détail, il ne recule pas plus devant l'innovation que devant les morceaux de bravoure qui sont la règle du genre. Il ne craint pas d'exprimer de la sensibilité (je n'ai pas écrit ni pensé « sensiblerie ») ni un certain lyrisme. Il arrive, en tout cas ici, à mêler habilement des éléments de cinéma populaire à d'autres venus d'arts plus intellectuels, la tragédie et l'opéra. Je me suis fait la réflexion que Baldi avait du goût pour la comédie musicale. En l'occurrence, il est le réalisateur de l'unique (?) western musical italien, Little Rita nel west, véhicule de 1967 pour la chanteuse Rita Pavone. Je ne vous en ai pas parlé plus que ça parce que ce n'est pas vraiment réussi, mais c'est une curiosité avec ballets de cow-boys et d'indiens. Dans le film qui nous occupe, il y a par exemple un moment ou s'avancent deux tueurs mexicains dans un saloon. La façon dont ils sont filmés, c'est de la danse. Et c'est quelque chose que l'on retrouve par petites touches.
Je n'hésiterais donc pas à parler d'opéra pour la grande scène finale. C'est une splendeur, plus proche visuellement d'un Visconti que d'un Léone. Le drame trouve sa résolution dans la grande demeure des Carrasco qui est bientôt en proie aux flammes. Au-delà du règlement de compte classique et néanmoins intense se dénoue la crise familiale. Rarement l'expression « Opéra de la violence », souvent utilisé pour le western italien aura été plus justifiée. La séquence possède une remarquable musicalité, la douleur de chaque personnage est exacerbée, s'exprimant tour à tour comme par arias successifs. La force de la scène est décuplée par l'incendie qui se propage et lui donne son unité. Je dois dire que je pleure rarement au cinéma. Là, quand Anna-Clytemnestre meurt entourée de ses enfants tout en leur avouant son secret, quand Isabella-Electre crache sa haine pour laisser s'exprimer enfin son amour filial, dans la demeure qui croule aux accents des guitares et des chœurs de Roberto Pregadio, j'ai écrasé une larme.
Autour de Ferdinando Baldi, outre le musicien, on retrouve l'extraordinaire monteur Eugénio Alabiso dont je vous beaucoup parlé et auquel il serait bon d'élever une statue. Quatre scénaristes ont collaboré à l'histoire dont Vincenzo Cerami, un fidèle de Baldi qui collaborera plus tard avec Roberto Begnini pour ses meilleurs films. La distribution du film ne comporte pas de réelle tête d'affiche mais elle ravira les amateurs du genre. Peter Martell et Léonard Mann sont des héros ténébreux comme il faut. Luciana Paluzzi et Pilar Velasquez sont superbes et émouvantes, parmi les plus belles héroïnes d'un genre qui en compte peu. On retrouve avec plaisir les visages d'Alberto de Mendoza dans le rôle de l'amant meurtrier, pourtant émouvant quand l'amour de sa maîtresse se délite ; José Suarez qui ne joue pas un salaud pour une fois sans que ça ne l'empêche de périr brutalement, puisqu'il est le noble général Carrasco ; Piero Lulli toujours délectable homme de main. Et puis ceux que j'ai déjà cité et qui tiennent brillamment leurs places dans ce récit « ... de haine, de meurtre et de vengeance ».
Photographies : captures DVD Cecchi Gori
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Chronique sur Sueurs froides
Chronique sur Western all'italiana (Nous avons visiblement une façon proche de parler du film)
Chronique sur Dollari Rosso
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22:43 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : ferdinando baldi, western, eugenio alabiso, roberto pregadio | Facebook | Imprimer | |
Commentaires
Hooo, ça commence à bien faire avec ce film hein! ;-) Je l'avais trouvé pas mal, sans plus, ambitieux comme tu dis, mais pas franchement réussi. A revoir sans doute.
Écrit par : tepepa | 22/04/2008
Je vois, ami Vincent, que ma modeste série cow-girls vous inspire ;-)
Dans le digipack Captain Apache / Les Pistoleros de l'Ave Maria - vendu à grand renfort, sur la jaquette, d'un tonitruant Lee Van Cleef -, c'est bien ce magnifique opus avec Peter Martell (Pietro Martellanza, rien à voir avec Twin Peaks, la série) qui est la bonne surprise, remportant mon adhésion pour ses splendides - bien qu'académiques dans le spag' - gros plans, ses actrices désirables (Pilar Velàsquez et Luciana Paluzzi), la joie de revoir un acteur découvert dans l'hilarante Folie des grandeurs (le roi Alberto de Mendoza), d'y trouver le tâcheron Piero Lulli dans un rôle... habituel, une musique à point nommé et ce traumatisme de l'enfance lié à un son de cloche (qui donne ainsi tout son sens au titre de ce western).
Seul deux points m'offusquent : les yeux morts et donc le manque de charisme de Leonard Mann dans un des rôles titres et ces mouvements agaçants de caméra lors de l'incendie final - genre, ça nous a coûté cher de détruire le décor, autant en faire profiter le spectateur.
P.S. : d'accord avec toi sur Visconti. La scène du bal me fait irrémédiablement penser au Guépard, néanmoins avec un côté Sissi impératrice.
Écrit par : il gatto del rabbino | 22/04/2008
Dieu merci, le western n'a pas attendu les bismen italiens pour se voir conférer une aura tragique. Ainsi de certains chefs d'oeuvre d'Anthony Mann (le "Virgile du westen" selon Godard). Ou de La rivière rouge. Les cinéastes hollywoodiens étaient souvent de fin lettrés au-delà de leur image d'humbles professionnels.
Je n'ai pas vu le film dont vous parlez ici mais je ne comprends pas l'engouement récent de certains cinephiles pour ces tacherons qui se sont contente de décalquer le style du grand Sergio Leone. A part peut-être Colorado de Sollima, je n'y vois que complaisance, second degre et je m'en foutisme...(dans ceux que vous citez, j'ai vu Keoma).
Écrit par : Christophe | 22/04/2008
excusez-moi pour les fautes d'orthographe
Écrit par : christophe | 22/04/2008
Vaste débat entre western américain et italien ! Je me limiterais donc à quelques remarques, ayant appris avec les années à aimer les deux.
La tragédie dans le western américain classique, certainement, mais l'inspiration de ce genre vient de l'histoire du pays. Les cinéastes américains (et parfois européens Lang, Tourneur...) ont créé quelque chose de totalement neuf. Si Ford ou Mann ont payé leur dette à Shakespeare, cela n'a jamais été à travers des adaptations. Je cherche depuis tout à l'heure un contre exemple, mais je sèche. Il me semble donc que les apports italiens sont sur ce point originaux. Je pense que c'est quand il y a eu cet apport spécifiquement européen qu'ils ont été les meilleurs.
Il ne faut pas oublier que les grands réalisateurs italiens du genre étaient d'abord des admirateurs fervents de leurs collègues et aînés américains. Dans "Kéoma", qui brasse Bergman et Shakespeare, le personnage de Woody Strode est un hommage sincère à Ford. Dans leurs entretiens, Corbucci, Léone, Sollima, Castellari, se révèlent d'abord des spectateurs attentifs.
N'oublions pas non plus que la période de gloire du western italien correspond à la pire période du western américain (1964/1970). Il y a plus d'inventivité et de cinéma dans dix minutes du film de Baldi que dans tous les films de McLaglen sur cette période.
Enfin, il est certain aussi, comme le faisait remarquer Tepepa récemment, que les perles du genre sont en nombre limité. Sur le volume de production, il y a sans doute des dizaines de films mercantiles et je-m'en-foutistes. Mais cela vaut sincèrement la peine de s'intéresser aux autres.
Pour aller dans le sens de monsieur le Chat, je crois que ce cinéma est quand même assez codifié et j'ai assez de recul pour apprécier à leur juste valeur les prestations limitées de Léonard Mann comme d'Andrea Giordanna, Georges Hilton et autres jeunes premiers du même calibre. Disons que j'accepte le jeu et que je les trouve bien dans leurs rôles. Il est vrai que j'apprécie aussi John Agar et Jeffrey Hunter chez Ford et que certains de mes amis se moquent de moi pour ça.
Tepepa, j'espère que tu lui donnera une seconde chance, peut être quand tu le feras découvrir à Tep' Jr.
Écrit par : Vincent | 22/04/2008
Au temps pour moi, j'ai lu trop vite et je n'ai pas compris que vous parliez d'adaptation explicite des grands tragiques.
mais il faut dire que je ne savais pas que Leone avait adapte Goldoni (que je ne connaissais d'ailleurs pas).
en tout cas, je trouve ces considérations accessoires. ce qui compte, c'est le film, sa substance, son essence. Comme vous, aucune adaptation de tragique par les faiseurs américains de westerns ne me revient. Mais sur l'ensemble de la production d'avant 1960, il y a sans doute eu plusieurs transcriptions westerniennes de Shakespeare et autre. mais de mon point de vue, ce n'est pas ça qui rend les films intéressants ou novateurs.
Écrit par : christophe | 23/04/2008
Mal ou trop vite lu encore, sior Cristoforo... Dottore Vincenzo n'a pas écrit que Leone a adapté Goldoni mais :
"L'un des apports les plus intéressants des cinéastes italiens au genre est la greffe d'éléments typiques de la culture européenne classique. [...] Goldoni chez Léone..."
Et quels sont-ils ces éléments "goldoniesques", selon vous, Dottore ?
Écrit par : il gatto del rabbino | 23/04/2008
et bien, a ce moment la, j'en reviens a ma première position et rappelle que "la greffe d'éléments typiques de la culture européenne classique" n'a pas commence avec les Italiens. A ma décharge et sans vouloir offenser Vincent, il faut dire que cette assertion ne brille pas par sa précision.
Écrit par : christophe | 23/04/2008
J'essaye juste, Christophe, de mettre en évidence un élément qui me séduit dans le genre, et qui me semble assez spécifique. Il n'est pas le seul et comme vous l'écrivez, il n'est pas forcément suffisant pour faire un bon film. mais pour quelqu'un qui s'y intéresse ou quelqu'un qui veut l'explorer, il n'est pas négligeable.
L'apport de la tragédie classique dans le western américain m'intéresse tout autant mais je la crois d'une autre nature. J'ai beau avoir une collection conséquente de westerns, je n'ai pas encore trouvé le contre-exemple cherché. Mais je reste ouvert.
Pour ce qui est de Léone, il en a parlé dans ses entretiens et surtout, si ça vous intéresse, il y a le bouquin de Gille Cèbe qui explore les influences de la culture italienne chez le maestro. Pour Goldoni, c'est "Arlequin serviteur de deux maîtres". Il y a aussi des liens avec Le théâtre de marionnettes sicilien (Opera dei Pupi) et aussi avec Cervantes. Tuco est inspiré de Sancho Pança.
Même si un film est une œuvre à part entière, c'est intéressant à mon sens de connaître ses racines.
Écrit par : Vincent | 23/04/2008
il y a 4 ou 5 ans, a l'époque ou j'étais a fond sur Sergio Leone (et ou j'ai lu ses entretiens avec Simsolo), je cherchais le livre de Gilles Cebe mais il etait introuvable. je ne sais pas s'il a été réédité depuis...
Écrit par : christophe | 23/04/2008
What a fantastic and dramatic film! One of my favorites! Viva Baldi!
Écrit par : Cesar | 24/04/2008
Cesar, nice to see such enthusiasm. Thanks for your visit.
Christophe, le livre était chez Henri Veyrier et je crois que cet éditeur a disparu. Peut être d'occasion. C'est pour moi la meilleure étude sur Léone, complémentaire des entretiens avec Simsolo. Il y a un chapitre assez croustillant sur l'accueil critique des films de Léone au fil des années.
Écrit par : Vincent | 24/04/2008
A Vincent : bravissimo.
A tous : exprimer son admiration et son affection pour une oeuvre ne signifie pas que l'on ignore/méprise/vilipende telle autre oeuvre. Je souscris à 100 % au panégyrique de Vincent, car ce film m'a touché, en dépit de ses défauts (la fadeur de Leonard Mann, notamment), notamment parce qu'il est bâti sur une oeuvre fondatrice (l'Orestie) de notre culture, qu'il m'a permis de découvrir -- je n'ai aucune culture, je l'avoue.
Peter Martell (Pietro Martellanz) est un ange brut de décoffrage; José Suarez est un roc; Pilar Velasquez est... il n'y a pas de mots (essayez de voir "Quand Satana empoigne le Colt" ("Manos Torpes"), avec Peter Lee Lawrence, Alberto de Mendoza (encore) et Aldo Sambrell, entre autres -- vous n'en sortirez pas indemnes (Tarantino l'a sûrement vu).
Breccio
Écrit par : Breccio | 24/04/2008
Sachant que, à l'époque de sa création, la comédie de moeurs "Arlequin serviteur de deux maîtres" laissait à penser aux amateurs de bouffonnerie de masques que le rôle titre, Arlequin donc, vivait sa propre vie en improvisant ses répliques alors que Carlo Goldoni avait tout écrit et ne laissait pas le destin contrôler ses personnages, est-ce là l'influence sur Leone ? Est-ce le fait que l'on pense que son héros solitaire a le choix - quitter la ville plutôt que d'y risquer la mort - alors que le beau Sergio ne laisse pas d'autre alternative à Blondin que l'affrontement avec le bad guy ?
Et que dire du fait que cet Arlequin goldoniesque est cousin du Scapin molièresque ?
Quant aux Puppe, elles racontent inlassablement les chansons de geste de Roland et autres batailles en armures...
Donnez m'en plus sior Vincenzo !
Écrit par : il Gatto del Rabbino | 30/04/2008
le générique et démarrage du film est splendide...
Écrit par : frey | 06/05/2008